Salle des Miroirs dans le 9eme. Le lieu est sans doute bien trop classique pour acceuillir l’univers de Corrie Nielsen. Amour, séduction, souffrance et douleurs. Vaste programme et thèmes antinomiques mais c’est ce que Corrie Nielsen à choisi de mettre en scène.
Des considérations bien éloignées du prêt à porter et de ses collections 2013 beaucoup plus près du corps. Entre Science fiction et mode victorienne, six année chez Vivienne Westwwood. « Je m’inspire de Bram Stoker, l’auteur de Dracula, Jeanne D’Arc et Pierre Paul Rubens ».
Pas d’entre deux pour sa collection : noire, bleue et prune pour la partie sombre et dorée et argentée pour le reste. Le tout orné de lacets et de voiles. Le paquet est enrobé dans une recherche morphologique sur les formes et volumes. Le tout censé être une réflexion sur la condition féminine. Avec par exemple des extensions sur le devant à la Vivienne Westwood justement. La collection est inégale.
On ressent bien l’héritage même si Corrie Nielsen à des créations particulièrement intéressantes. C’est aussi une recherche du spectacle qui donne un univers particulier entre victorien et fantastiques avec un zeste de science fiction. Comme tous les univers conceptuels on adhère ou pas, mais Miss Nielsen à le mérite de présenter une approche originale et de qualité.
On apprécie le concept même si on reste dubitatif sur la mise en scène tant sur le choix de la salle que sur le rythme du défilé. On apprécie plus que tout la robe de mariée que l’on imagine sans peine dans une version moderne et fantastique de Peau D’âne. On aime particulièrement le travail sur les plissés et les voiles brodés. On aime moins le conté « rembourré » et l’on apprécie surtout le savoir faire « couture ». On attend avec impatience le prochain défilé.