Une jolie rencontre humaine, lors du Festival de mode de Tunis.
MISS NIBEL, la créatrice de la griffe algérienne
UFFP l’a découverte durant la seconde édition du Festival de la Mode de Tunis, en avril dernier. Un joli coup de cœur pour cette autodidacte de la couture qui nous a proposé un medley de tenues traditionnelles made in Algérie, son pays d’origine.
Par Fériel Berraies Guigny
Miss Nibel est le nom de sa marque niche » oui, car Nibel est mon prénom et le Miss, c’est tout simplement parce que je rêve d’incarner un jour la beauté « ronde » dans mon pays » nous a telle confié.
C’est donc par hasard qu’elle est tombée dans la création car Nibel a une toute autre formation, elle est ingénieur en business management et elle finit des études de journalisme;
Le stylisme pour elle, est juste un passe temps « je n’ai suivi aucune formation ni de stage dans la couture » et elle a décidé de se former sur le tas. Avec un penchant tout particulier pour l’artisanat et la couture traditionnelle de son pays « je ne suis pas accompagnée par ma famille dans mon travail juste ma tante qui gère le showroom, le reste c’est moi » nous explique telle.
Miss Nibel a une prédilection pour le traditionnel et elle aime s’inspirer de ce qui l’entoure « je puise dans le patrimoine de mon pays et j’aime confectionner à la main » le traditionnel des autres pays tels que la Tunisie ou le Maroc aussi, autant de voyages coutures qui inspirent son univers créatif « j’y ajoute par contre, ma touche personnelle un peu du passé et beaucoup de moderne aussi « !
Des matières nobles avec une prédilection pour les moulines de soie « le tombé est impeccable et j’apprécie beaucoup la soie et tout ce qui est fluide » continue t elle.
Les brocards de soie, les tulles perlés à la main et pour les couleurs « j’adore tout ce qui est frais et qui fait paraître jeune » !
Quatre ans que Miss Nibel crée, avec des idées et des rêves plein la tête » j’ai une clientèle internationale, des suisses, des marocains, des algériens émigrés » continue telle.
Une première expérience mitigée par contre au Festival de Mode de Tunis, car Miss Nibel nous avait confié qu’elle n’avait pas reçu l’accueil escompté et avait souffert d’une organisation hasardeuse. Donc résultats des courses, rien de concluant, si ce n’est une nouvelle expérience à ajouter dans son cv « cela a été difficile pour moi de payer 2000 euros et je n’ai vraiment rien tiré de cette première tunisienne »…