Tout commence par un kaléidoscope d’images, l’énergie est trépidante, les silhouettes sont rythmées par des sons denses et intenses. La femme d’Alexandre Delima n’a pas froid aux yeux et vit ce 21ème siècle telle une héroïne contemporaine.
Elle désire vivre un printemps-été 2015 avec une assurance désinvolte tout en demeurant élégante, sophistiquée et séduisante. Ses codes à elle : liberté et séduction.
Son vestiaire est composé principalement de robes, longues ou courtes mais ne refuse en rien un smoking, une combinaison pantalon, voir même un bermuda ou shorty. Un short oui, un bermuda pourquoi pas, une robe débardeur mais inspirés par les joueurs de basket américains et le Hip-Hop, patrie avec laquelle Alexandre a grandi et a forgé ses goûts et ses envies.
Chaque tenue pour cette deuxième collection couture rend hommage au savoir faire de la Couture, broderies, coupes, matières s’accordent pour parfaire le corps, le « sensualiser ».
La palette est tendre mais sait aussi jouer dans les vifs, les ivoires s’opposent à un noir profond.
Une mini-robe noire arrive tel un trait d’union de la collection, opaque et transparente, brodée de pierres, verre, franges, elle raconte l’esprit affranchi de la femme Delima. Silhouettes « sharp », comme dessinée au crayon, la noblesse des tissus ; crêpe-drap, gazar, organza, soie, chèvre velours n’empêche en aucune façon des traitements insolites de coupes, de plissages contrariés géométriques.
Atouts majeurs, le respect et l’amour pour ces femmes d’aujourd’hui libres de par leur volonté de séduire et d’être elle-même.
Aimer porter une capeline inspirée d’une casquette de basketteur sur une robe ultra-féminine, avoir un sac-bijou qui épouse la main sans entrave, des bagues qui deviennent des deuxièmes peaux et revisiter la cravate en collier, sont des accessoires qui appartiennent au vocabulaire d’Alexandre Delima.