Aurélia Rocher, nièce de Jacques Rocher, est la fille de Daniel Rocher (Fondateur des Laboratoires de Biologie Marine Daniel Jouvance, autre marque de cosmétique du Groupe Rocher). Elle est diplômée de l’Université d’Aix Marseille en Biologie des Organismes et en Ethnologie – Anthropologie, ainsi que de l’Ecole Nationale des Beaux Art de Marseille. Passionnée de photos, elle est en charge du programme » Photo, Peuples & Nature » de la Fondation Yves Rocher
Crédit Thierry Lewemberg
UFFP l’a rencontrée lors de la plantation des amandiers aux Baux de Provence.
Entretien avec UFFP
L’amour de la photo, un « virus » depuis quand ?
Pendant mes études en Ethnologie j’ai commencé à faire de la photo. Outil d’information au départ, la photo est très vite devenu un support d’expression. Surtout au moment où j’ai découvert le bonheur de développer et tirer mes négatifs noir et blanc, des moments totalement magiques. Et voilà, quelques années plus tard j’ai le plaisir de travailler au côté d’immenses photographes.
Au sein de la Fondation Yves Rocher vous êtes amoureuse de « l’image engagée » expliquez nous
La Fondation Yves Rocher soutient les photographes engagés. Par leurs regards c’est tout un monde à découvrir, à aimer et à protéger.
Une image engagée va témoigner de la réalité de notre monde, elle fixe le monde. Les photographes avec qui nous travaillons sont souvent des photojournalistes, ils nous montrent à quel point la nature qui nous entoure est majestueuse et fragile. Par leurs regards c’est tout un monde à découvrir, à aimer et à protéger.
Durant les dernières expositions à la Maison de la Photographie à La Gacilly vous avez pu faire découvrir pas mal de talents et il y a même un prix?
La Maison de la Photographie est située en Bretagne au cœur du village-nature de La Gacilly, là où sont nos racines. La Maison de la Photographie se veut un lieu de voyages et de témoignages, une sorte de parenthèse où les murs figeraient le temps en images et où l’œil est interpellé par l’engagement des photographes.
Elle a été inaugurée en 2014 lors de l’exposition : « le Roi de Serengeti » de Michael Nichols. D’autres très grands noms de la photographie ont suivi, Pascal Maitre, Sarah Moon et George Steinmetz dont vous pouvez découvrir en ce moment l’exposition: « la montée des eaux ».
Et oui, nous avons lancé en 2015 la première édition du Prix Photo de la Fondation Yves Rocher !
Ce prix a été créé en partenariat avec le Festival International du Photojournalisme « Visa pour L’Image – Perpignan ». Ce prix doté de 8 000 € est attribué chaque année à un photographe professionnel désirant réaliser un travail journalistique sur les problématiques liées à l’environnement, aux relations entre l’Homme et la Terre, aux grands enjeux du développement durable.
Notre première lauréate est américaine mais basée au Brésil, elle s’appelle Lianne Milton et vous pourrez découvrir son travail à la Maison de la Photographie en Juin prochain. Pour les instagrameurs vous pouvez retrouver sont travail sous le pseudo : lil_milty
Vous soutenez des travaux et des projets de quelle sorte?
En plus du Prix Photo et des expositions de la Maison de la Photographie, nous soutenons en effet es projets photographiques liés à l’environnement. Un état des lieux de la planète.
Les derniers en date?
Le travail du photojournaliste Pascal Maitre sur les Baobabs de Madagascar. C’est un travail fascinant, où l’on peut découvrir le lien étroit entre les hommes et cet arbre exceptionnel, d’une beauté rare, et la biodiversité époustouflante de cette île.
Des images qui mettent en avant la beauté de la planète mais aussi certaines problématiques?
La Fondation Yves Rocher est mécène de la photographie car la photo est l’expression de l’instant décisif, du temps figé, qui donne place à l’émerveillement et au questionnement. Notre vocation et notre mission sont de soutenir des photographes engagés et des manifestations qui mettent en lumière l’état de notre planète.
Les photographies nous donnent à voir le plus beau et aussi le plus fragile de notre monde. Il faut rester vigilant et protéger cette pépite verte.
Merci Aurelia Rocher !