Aicha Bah Diallo : éduquer les petites filles de demain !

  • By UFFP
  • 1 septembre 2013
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Aïcha Bah Diallo, défenseur de l’éducation des filles et des femmes, a été conseillère pour l’éducation des filles en Afrique auprès du Directeur général de l’UNESCO. Mme Bah Diallo a joué un rôle déterminant dans la création du Forum des éducatrices africaines (FAWE) en 1992 et elle en a été la présidente. Mme Bah Diallo a été nommée ministre de l’Éducation de la Guinée en 1990, poste qu’elle a occupé pendant six ans. Avant ses fonctions ministérielles, Mme Bah Diallo a été Chef de Cabinet au Ministère du Plan et de la Coopération internationale (1986-1989) et Directrice des Relations internationales au Ministère de la Femme et des Affaires sociales (1984-1986).Elle est aujourd’hui Vice Présidente de FAWE le forum des éducatrices africaines dont le siège est basé au Kenya. Son combat est primordial et bien que beaucoup d’efforts ont été entrepris, la route pour les petites filles du Continent, restera longue et sinueuse. Avec l’avènement de mouvances conservatrices et religieuse dans certains pays du Sahel entre autre, il est à prévoir que le combat restera crucial. Mais en dehors de toutes ces considérations de cultes et de tabou, ce qu’il faut savoir aussi, c’est qu’en Afrique particulièrement, aller à l’école, acheter un livre, comprendre la langue officielle, rend l’Education extrêmement aléatoire.

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Bien souvent en Afrique, apprendre à lire et à écrire, c’est souvent une affaire de gosses de riches bien loin des discours politiques actuels qui se disent inclusifs avec leur programme une Education pour tous . Qu’en est-il dans les faits? Pourquoi les petites filles, les femmes ont du mal à être présentes? Pourquoi l’image genre est si mal valorisée dans les processus d’apprentissage ? Jusqu’à quel point la culture et les mentalités influent-elles? Si l’on considère l’adage « Éduquer une Femme c’est éduquer une Nation », qu’attend on pour démocratiser l’enseignement chez nous ?

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Entretien avec Aicha Bah Diallo :

1/ On pense aisément à vous comme étant la prêtresse de l’éducation des filles en Afrique, cela vous fait quoi? cela me fait plaisir d’entendre cela car je me suis battue toute ma vie pour ça. Depuis petite fille j’ai toujours rêvé que tout le monde ait la chance que j’ai eu « d’ aller à l’école rester et réussir »! Quand les gens me disent que je suis la championne de l’éducation en Afrique je l’accepte aussi avec humilité cependant je ne suis pas la seule à me battre !

Selon vous quels sont les principaux obstacles à l’éducation des filles en Afrique? Un des premiers obstacles à l’éducation comme nous le savons tous c’est d’abord la pauvreté. Ensuite, quelques éléments de la culture. Certains parents ont peur d’envoyer leurs enfants à l »école ce n’est pas tant qu’ils ne veuillent pas. Ils ont peur car il y a réellement un problème de sécurité « sur la route de l’école l’enfant, la petite fille notamment est elle en sécurité, à l’école l’est elle pour autant ? » tous ces facteurs conjugués peuvent intimider les parents. Contrairement à certaines croyances cela n’a rien à voir avec la religion ou l’islam par exemple! Dans l’islam on dit « ikraa » je me souviens tous les enfants musulmans sont obligés de lire et écrire. La pauvreté, la sécurité et certains éléments de la culture à mon humble avis sont les premières entraves à l’école. En travaillant avec l’école on peut sécuriser l’enfant mais pour cela il faut déjà qu’ils soient intéressés à l’école, qu’ils soient alphabétisés, c’est là où le lien école et famille joue un rôle crucial. Ecole et communauté sont un lien indivisible!

Le contenu de l’apprentissage y joue beaucoup aussi? Absolument car ce que l’enfant lit et apprend, le contenu pédagogique doit répondre aux besoins de l’enfant et de la communauté. Le programme scolaire doit répondre aux besoins de l’enfant. Il y a également, le phénomène de la langue qui est important. Pour cela il faut une volonté politique! Tant que nous ne préparons pas les enseignants à être en mesure de donner les cours dans la langue nationale ou maternelle de l’enfant, et en l’absence de matériel didactique dans la langue de l’enfant on ne pourra pas réussir. C’est tout un « package » formation de l’enseignant, les livres dans la langue nationale, l’utilisation de la langue nationale dans les affaires officielles du pays  » cependant le Président de la République s’exprime en français ou en anglais etc. » Sans changement, sans volonté politique claire on n’avancera pas.

2/ Pendant votre mandat on dit que le nombre de filles inscrites dans les écoles dans votre pays la Guinée a bondi de 113 000 à 233 000 ? Cela a doublé en effet car à l’époque j’avais briefé mon équipe leur disant  » si on a comme groupe cible les filles nous nous attaquons aussi bien à l’accès qu’à la qualité de l’enseignement ! Dès que les écoles sont construites près des communautés et que ces écoles sont sécurisées on a plus de chance à faire passer nos messages et à sensibiliser la communauté en faveur de l’éducation de base. En plus de cela, il faut qu’il y ait également un environnement propice: des toilettes séparées, un point d’eau, où pouvoir manger. Automatiquement, on peut sensibiliser les parents et à leur tour ils enverront leurs petites filles. Mais cela ne suffit pas pour autant, il faut que l’enseignant soit formé pour prendre en charge les petites filles et leurs besoins.

On doit aussi pouvoir compter sur le matériel didactique. L’image de la femme et de la fille doit être valorisée dans le contenu pédagogique et le matériel didactique. Et surtout, ne pas oublier que le rôle de l’éducation dans la santé est le gage de l’assiduité de l’enfant à l’école. Il faudrait à tout moment voir ce qui empêche filles et garçons de réussir de manière à dépister là où le bas blesse pour se corriger. Il faudrait régulièrement voir les statistiques pour évaluer le nombre d’élèves ceux qui sont restés et ceux qui sont partis ! pour ensuite voir les parents et comprendre les raisons du renoncement. Il faut aussi penser à l’enfant et au handicap. L’école doit être inclusive, chaque gosse, quel qu’il soit, a un potentiel, c’est notre futur !

3/ Du temps où vous étiez au Ministre de l’Education en Guinée vous avez également contribué à une réforme radicale de l’éducation dans votre pays, pouvez nous en dire plus? L’éducation des petites filles ce n’est pas simplement l’école mais c’est aussi beaucoup les parents. Les voisins, la communauté sont importants, l’enfant appartient à tout le monde, c’est notre enfant et notre richesse !

Je suis enseignante de formation et donc je connais bien le système ; arrivée au Ministère j’ai demandé au directeur de la planification de me fournir les statistiques mais cela ne me parlait pas pour autant. J’ai voulu avoir le décompte des filles et des garçons dans les écoles, cela m’a permis de comprendre l’ampleur du phénomène. Il a fallu du temps, on a tout repris, j’ai compris qu’il n’y avait pas de filles. J’ai bataillé pour la mise en place d’une politique éducative avec des étapes. D’abord le primaire et ensuite le secondaire. Et la jonction entre parents et écoles. J’ai demandé la formation des enseignants et la formation des cadres de l’éducation. Il a fallu reformer complètement le curriculum. On a influé sur la politique pour qu’il y ait un programme en action et en activité. J’ai responsabilisé tout le monde, le budget était décentralise, chaque préfecture avait un directeur préfectoral et avait son budget. Il fallait continuellement voir où allait l’argent pour savoir si cela était utilisé à bon escient. J’avais la Banque Mondiale, la coopération française et pour la première fois USAID s’est intéressée à l’éducation en Afrique. Les bailleurs de fonds nous ont fait confiance et nous ont accompagnés.

4/ De 1996 à 2005, vous avez également contribué substantiellement à l’UNESCO, aux postes de Directrice de l’Éducation de base, d’adjointe du Directeur général de l’Éducation et de Directrice générale intérimaire de l’Éducation. Vous avez également présidé le Comité consultatif de l’UNESCO pour l’Éducation en Afrique, qu’avez-vous retenu de toutes ces expériences? en fait nous avons beaucoup à donner, l’Unesco quand on l’utilise à bon escient peut faire beaucoup de choses. Car l’Unesco peut promouvoir un programme, comme celui de l’Education pour tous. C’est l’initiative de l’UNESCO depuis 1990. Date d’ailleurs de la première conférence Mondiale « Education pour tous » ! Ensuite nous ont rejoint la Banque Mondiale, le PNUD, l’Unicef etc. Ce flambeau jusqu’à aujourd’hui l’UNESCO en a la charge et il est important de rappeler aux partenaires les engagements qui ont été pris à cet effet. Il faut donner l’accès à tous les enfants à une éducation de qualité quelque soit le statut, files et garçons. C’est un droit inaliénable, qu’il faut rappeler depuis Dakar aux objectifs du Millénaire! c »est un engagement qu’il faut sans cesse renouveler, pour les pays , les gouvernements que ce soit la société civile ou tous les partenaires techniques et financiers et les institutions internationales. Qu’est ce qui nous empêche aujourd’hui de ne pas assumer cette responsabilité? C’est l’Unesco qui le fait à travers  le rapport mondial de l’Education pour tous  » qui donne l’état des lieux pays par pays, région par région. Et’est là qu’on réalise que ce l’on a promis de faire, on le fait de manière timide.

5/ La sécurité alimentaire est primordiale dans notre Continent, cependant vous considérez également que l’accès à l’éducation est aussi le corollaire de la sécurité et de l’équilibre d’une société? Pourtant l’accès à l’éducation est quelque peu élitiste, les favorisés sont toujours les mêmes : les citadins à l’instar des ruraux et les garçons à l’instar des filles? le bas blesse c’est quand on oublie que notre responsabilité concerne tous les enfants ! Il faut absolument donner à tout le monde les mêmes possibilités. Le gouvernement a un rôle très important à jouer à ce niveau. En donnant l’exemple et en appelant les autres à venir autour de la table. L’éducation incombe au gouvernement mais il doit s’associer à la société civile, il ne peut rien faire seul. Il faut tendre la main à tous les partenaires techniques et financiers. Il faut donner un minimum de 26% du budget à l’éducation. C’est un début et cela encouragera les autres à venir, surtout s’il n’y a pas de corruption ! S’il y a corruption dans le pays, les gens ne viendront pas aider!

la problématique de la sécurité alimentaire et le postulat comme quoi c’est prioritaire est aussi un problème très sérieux, pour FAWE pas mal de pays du Nord nous ont dit  » ah vous savez notre focus c’est la sécurité alimentaire avant l’éducation » j’ai répondu si vous vous occupez de cela maintenant alors que le paysan ne sait même pas faire la différence entre la semence que vous lui donnez et n’importe quel autre variante, ou encore regardez les instruments que vous lui donnez il ne sait pas lire la notice pour pouvoir l’utiliser ! Il faut commencer par l’éducation ou alors faites les deux à la fois. Surtout, n’abandonnez jamais le secteur de l’éducation.

 6/ Vous dites à juste titre que l’éducation est l’épine dorsale des objectifs du Millénaire pouvez vous étayer ? Le premier des objectifs du Millénaire, c’est la lutte contre la pauvreté. Si elle est là c’est aussi parce qu’il y a une certaine ignorance, il faut éduquer les gens! Il faut qu’ils puissent lire, et s’informer pour tout : la santé, la sécurité alimentaire, l’hygiène, tout est du ressort de l’éducation ! En zone rurale, lire sauve des vies. Un peuple qui n’est pas éduqué va sombrer et c’est là que la société civile a un rôle crucial à jouer. Il faut éveiller les consciences! Il faut que la société civile soit présente et forte, pour expliquer ce qui se passe pour la lutte contre la corruption de certaines gouvernances entre autre !

En quoi FAWE contribue justement à éradiquer ces contraintes, certains replis culturels? Il faut pouvoir s’exprimer librement, et c’est important que pour les filles et les garçons ils comprennent leur position et leur rôle dans la société. Les jeux de rôle peuvent également briser la parole dans des sociétés où les tabous persistent. Cela peut permettre la sensibilisation de la Communauté « aller vers les parents et leur expliquer l’importance de l’éducation pour leurs enfants » ! Il faut aussi que l’enseignant fasse preuve de pédagogie pour faire prendre conscience qu’il faut considérer fille et garçon sur le même pied d’égalité dans la dynamique de la classe. Pour cela, il faut former l’enseignant en ce sens. Les filles seront alors libérées et elles lèveront lever la main  » women empowerment » dès la salle de classe !

Les femmes ont elles un rôle particulier à jouer dans l’avancée de l’Afrique ? Tout à fait, nous sommes 52% de la population plus ou moins, dans les zones rurales 70% des populations sont des femmes et les enfants. Les hommes vont en ville. Il faut prendre en charge l’importance de ces femmes qui soutiennent le développement du pays  » ce sont les femmes qui tirent l’Afrique » ! Elles nourrissent l’Afrique ce ne sont pas les hommes et il faut leur donner les moyens de leur autonomie et l’éducation est un des meilleurs moyens! L’éducation et la santé.

 

 

UFFP

UFFP la Fondatrice et Présidente FERIEL BERRAIES GUIGNY :
Tour à tour mannequin, criminologue, diplomate et journaliste, la franco tunisienne Fériel Berraies Guigny a lancé en février 2011, une Association loi 1901 du nom de United Fashion for Peace. Parmi les activités de l'Association, une Caravane de mode internationale qui met en avant la paix, la tolérance, le dialogue entre les civilisations par le biais de la mode et de l'artisanat éthique. Née dans la foulée du printemps arabe, cette Association réunit tous les artistes du monde pour la paix, désireux de donner de l'espoir dans des régions en crise ou en transition. Depuis le mois de mai dernier, le magazine en ligne a aussi vu le jour pour être le portevoix de tous ses combats pour une planète éthique. La première programmation de la Caravane de mode se fera prochainement en février 2012 en Afrique subsaharienne sous la thématique de l'éducation pour la paix à la Triennale de l'Education en Afrique. Sept pays ont été les Ambassadeurs, Tunisie, Maroc, Cameroun, Afrique du Sud, France/Niger et Burkina Faso.
Fériel Berraies Guigny dirige par ailleurs, depuis des années deux panafricains New African en co rédaction et New African Woman/ Femme Africaine qu'elle a crée pour le groupe de presse britannique IC publications. Elle a longtemps été journaliste correspondante presse pour la Tunisie.

UFFP Contenu rédactionnel webzine :
Magazine français pour une planète éthique. Se veut une plateforme internationale pour une mode éthique qui défend la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat. Rubriques : 'Planète éthique' - 'Le rendez-vous des entrepreneurs' - 'Ethnical Conso : beauté bio, manger éthique' - 'Ethical Fashion' - 'Eco Déco' - 'Culture éthique' - 'Eco Evasion' - 'Société et éthique' - 'Femmes d'Ethique' - 'Prix Ethique' - 'Paroles Ethique'.
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La Caravane United Fashion for Peace est née ce mois de février passé dans la foulée du printemps arabe et suite au massacre de femmes ivoriennes dans le marché lors des affrontements civils dans le pays. C'est une Association loi 1901française, née du désir de rendre hommage a à tous ceux qui ont perdu la vie pour un idéal de paix dans le Monde, tous ceux qui ont été sacrifiés alors qu’ils recherchaient simplement la dignité humaine. Cette Association et plateforme internationale est apolitique, sans coloration religieuse ou ethnique, elle se bat pour la mode éthique, défend par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat, la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations.
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United Fashion for Peace entend fédérer le meilleur de la création internationale dans le respect de la diversité, des us et des coutumes. Tout un symbole de paix aujourd'hui, alors que le Continent continue de subir les soubresauts de son histoire.
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C'était une idée, elle est devenue un projet, aujourd'hui une Association qui a hâte de trouver des programmateurs, des sponsors et des partenaires afin de pouvoir sa première édition.
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