HARUBUNTU célèbre l’Afrique qui a des valeurs !

  • By SLKNS
  • 14 mars 2012
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Comme chaque année, l’ONG belge Echoes Communication récompense les candidats qui ont fait preuve de créativité, d’adaptabilité à des contextes parfois difficiles dans le Continent. UFFP était partenaire média de la derniére édition.

Harubuntu signifie  » celui qui a de la valeur » et  met en lumière femmes et hommes pour qui fatalité n’est pas un langage ordinaire. Des talents avec des valeurs inébranlables qui contribuent à la construction ou à la reconstruction de leur société.

 

HARUBUNTU 2011 célèbre l’Afrique qui a des valeurs !

Ces porteurs d’espoirs et créateurs de richesses Africains œuvrent au quotidien pour aider au développement du continent. Harubuntu a honoré cette année, le blogueur ivoirien Israël Gebo dans la catégorie communication pour avoir créé avenue 225. Un blog communautaire devenu un espace d’expression entre des jeunes de plusieurs régions qui racontent les réalités que vivent leurs concitoyens.

Toima Kiroya, lauréat de la catégorie société civile œuvre quant à lui pour rompre avec le nomadisme. A 50 ans, il mène des actions concrètes avec son épouse au sein de son village Emboreet, en développant l’accès à l’eau, à la nourriture, à l’éducation… Toima Kiroya souhaite « aider la population de son village à se sédentariser en lui apportant tout ce qu’il lui faut sur place ».

Moussa Marra, maire du quatrième district de Bamako, deuxième coup de cœur du Jury, est très engagé auprès de ses concitoyens qu’il pousse à agir eux-mêmes pour développer leur localité grâce à leur potentiel. Moussa Mara combat notamment la corruption. Et, contrairement à ses prédécesseurs, dès son arrivée à la tête de la Mairie, il prône la transparence. Il est candidat à l’élection présidentielle.

Eva Monique Ravaloriaka, Maire de Manjakandrianna, à Madagascar, lauréate de la catégorie autorité localemet toute son énergie au service des plus défavorisés. Elle a lancé de grands travaux pour développer sa commune en faisant travailler les femmes avec les mêmes salaires que les hommes. Une chose impensable à Madagascar où les femmes, qui restent encore sous l’autorité de leurs maris, sont considérées comme des « meubles vides », selon l‘expression du pays.

Ces lauréats tous porteurs d’espoirs sont bien la preuve qu’il n’y a jamais de fatalités dans le Continent !

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