L’Islam des lumières, une réalité à construire ?

  • By UFFP
  • 1 mars 2013
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L’Islam européanisé est devenu le cheval de Troie de bien des discours actuels. Déstigmatisé, modernisé, réinterprété, pour beaucoup d’auteurs, la religion musulmane pourrait devenir un bien de consommation, capable de s’adapter au  temps, à  l’espace et à la critique.

Abdennour Bidar, philosophe nous en propose une version «des lumières » des plus inédite. Eclairé par la foi qu’il a d’une religion libérée, émancipée des dictats et du joug du fondamentalisme. Même si pour beaucoup la philosophie et la religion sont un oxymore, l’Islam pourrait devenir une force spirituelle débarassée de toute forme de soumission et de peur.

 

 

Entretien avec Abdennour Bidar :

 

1/ Pour beaucoup, l’Islam reste une religion de « Soumis » qu’en pensez vous?

Il y a en islam une culture de la servitude, et de l’éloge de la servitude comme « droit chemin » : autorité de Dieu, autorité du chef politique, autorité du père, autorité du mari. La vision du monde en islam est jusqu’à aujourd’hui restée hiérarchique et inégalitaire, que ce soit sur le plan spirituel de la relation à Dieu, ou sur le plan social – faut-il rappeler qu’il n’y a aucune démocratie digne de ce nom dans le monde musulman ? – et moral. Quand va-t-on enfin comprendre que Dieu ne veut pas des esclaves ? Et que les femmes et les hommes sont faits pour être égaux ?

 

2/ Le salut viendra t il alors de l’émancipation du religieux en fait ou de son ré interprétation des textes?

Je crois que l’aspiration spirituelle est constitutive de la nature humaine. Nous savons au fond de nous-mêmes que nos possibilités sont infinies et que nous devons faire route vers ce qui, en nous-mêmes, dépasse ce que nous sommes actuellement.

3/Vous énoncez divers dictats, quels sont ils?

C’est la notion même de diktat que je n’accepte pas. Je n’accepte pas que l’on considère Dieu et le Coran comme des donneurs d’ordres en face desquels la conscience et la liberté de l’homme ne sont rien. Le Coran conseille, encourage, exhorte, avertit, prévient, met en garde, mais ensuite c’est à chaque conscience spirituelle de décider ce qu’elle veut faire.

4/Vous parlez d’un self islam ou d’un islam de soi expliquez nous?

Qu’il y a un travail de réforme de la culture musulmane à entreprendre, en faisant d’abord la distinction entre soumission et obéissance : soumission signifie contrainte, l’individu ne choisit pas d’obéir, il y est conditionné par la coutume, le jugement social, etc.; obéissance signifie au contraire choix, l’individu accepte les normes, les règles de son plein gré, et peut prendre la liberté de s’en affranchir. Par rapport aux prescriptions de l’islam traditionnel (les cinq prières, le jeûne du Ramadan, le port du voile, la non consommation d’alcool ou de porc), se soumettre c’est suivre tout cela mécaniquement, sans se poser de questions. Obéir, c’est décider par soi-même d’accepter ces normes, ou bien d’en accepter seulement certaines – et avoir la liberté de refuser les autres, parce que notre propre conscience n’y trouve pas de sens. Self islam veut dire islam du choix personnel : si une femme musulmane veut porter le voile, parce que ça a du sens pour elle, si une autre ne veut pas le faire, parce que cela ne lui convient pas, c’est dans les deux cas du self islam, c’est-à-dire une décision spirituelle libre.

5/Dans un hadith le prophète Mohamed dit que l’Islam est né de l’étranger, comment interpréter ce Hadith? et son raccourci et sa récupération actuelle ne serait elle pas dangereuse pour la foi absolue?

L’islam est né étranger au sens où le Prophète s’est retrouvé comme un étranger parmi les siens à La Mecque, et qu’il a dû fuir à Médine. Ce qui montre que l’islam est lié à l’esprit de liberté, voire de révolte contre l’ordre établi. Or aujourd’hui l’ordre établi par la religion traditionnelle se trouve dans les pays musulmans, où les choses semblent souvent bloquées, où le poids des coutumes est pesant et immobilise la société. Alors qu‘ici en Occident, l‘islam est religion minoritaire et les musulmans sont forcés d‘inventer de nouvelles solutions, de nouvelles façons d‘être musulmans, de conserver leur foi, de s‘adapter. Il y a dans cet islam étranger une vitalité qui est peut-être le salut de l‘islam tout entier. .

6/L Islam est devenu un Best seller, à tort ou à raison c’est devenue une littérature foisonnante, , est ce faux de penser que le fait religieux devrait être uniquement expliqués ou analysés par les éclairés les « oulemas »?

Trop longtemps les ulémas ont eu le monopole de la parole spirituelle, imposant une vérité officielle, un modèle unique, des fatwas ayant valeur non plus de simples conseils mais de vérités. Ce temps doit s’achever : que la parole et la pensée soit donnée à tous, comme une responsabilité de chacun et de tous.

7) En tant que profane, quelle vérité pensez vous maîtriser?

Suis-je profane ? Je ne crois pas qu’il y ait les « religieux » d’un côté (ceux qui font profession de religion, les oulémas, les imams) et les « profanes » de l’autre. Une conscience cesse d’être profane dès qu’elle se pose la question du sacré, et une vie cesse d’être profane dès qu’elle entreprend une démarche spirituelle. A ce titre, je ne me considère pas comme profane, pour deux raisons : d’une part, j’ai foi en une vérité supérieure sur l’homme et sur son histoire, sur ce qu’il est appelé à devenir, sur les progrès qu’il est appelé à faire dans la conscience de lui-même, donc sur sa part sacrée qui demande encore à être comprise et réalisée; d’autre part, je travaille sur la question de l’islam et du religieux en général depuis plusieurs années, et c’est pour moi autant une méditation spirituelle qu’une réflexion intellectuelle, c’est-à-dire une activité dans laquelle je n’active pas seulement ma raison, mais aussi une faculté en moi-même qui je crois dépasse la raison, et qu’on pourrait appeler l’intuition spirituelle, qui est comme une source sacrée que je sens, que je vois, qui me nourrit, où je vais me purifier sans cesse et puiser au plus profond de moi-même, et qui inspire ma raison.

8/Le Coran de servitude peut il passer selon votre thèse à libération?

Dans le livre que je viens d’écrire, j’essaie de montrer à quel point le Coran sait nous parler de liberté. Il fait de l’homme un être élu, un être sublime, khalif de Dieu sur la terre – or dans la langue arabe khalif veut dire « successeur », ce qui ouvre d’immenses perspectives que je prends le temps d’étudier jusque dans leurs conséquences les plus étonnantes.

9/ Comment définiriez vous l’islam culturel européen actuel?

Je vais être un peu sévère. Car comme dit le proverbe « Qui aime bien, châtie bien ». Je le trouve donc, disons, chaotique et paresseux. Chaotique parce qu’il est – comme le monde musulman – agité de tendances contradictoires, sans direction, sans vision claire de lui-même, sans réelle conscience de lui-même, de ce qu’il doit faire pour devenir vraiment moderne sans renoncer à son identité. Ce double souci – fidélité à l’héritage et adaptation au présent – est vécu de façon confuse. Et paresseux parce qu’on laisse durer cette confusion, on reste dans cette incertitude. Combien de personnes de culture musulmane se posent véritablement la question du devenir de leur islam ? Quel pourcentage essaie de réfléchir, au lieu d’essayer de suivre mécaniquement les vieilles habitudes familiales ou bien à l’inverse d’abandonner purement et simplement la question ? La frange traditionaliste est celle qui fait le plus de bruit et qui se pose le moins de questions : elle revendique le respect pour un islam du passé, où les femmes ont un statut d’infériorité, en demandant par exemple que certains lieux publics (gymnases piscines) aient des horaires réservés pour elles. Mais où sont, sur la question de l’islam, tous les jeunes formés ici en Europe, qui ont un haut niveau de formation intellectuelle et culturelle, et qui pourraient se mobiliser bien plus en faveur d’un autre islam, bien plus moderne, débarrassé du pouvoir des religieux purs et durs ? On ne les entend pas. Ils ne témoignent pas assez d’eux-mêmes, de leur réflexion, de leur évolution. C’est pourtant leur responsabilité pour donner une autre image de l’islam – une image tout aussi réelle ! Et l’intellectuel qui réfléchit sur ces questions reste bien seul…

10/ Olivier Roy disait  » …l éthique l’emporte (…) sur la peur de dieu comme origine de l’acquiescement » selon vous réinterpréter le divin c’est s’affranchir de la peur du jugement dernier?

La peur est-elle un sentiment spirituel légitime et nécessaire ? Pourquoi faudrait-il avoir peur de Dieu, de son Jugement ? Il n’est pas nécessaire de réinterpréter le divin pour nourrir vis-à-vis de lui autre chose que de la peur : Dieu est miséricorde, et le mot RAHMA en arabe signifie aussi « matrice », « utérus ». Dieu est le nom de la matrice d’amour en laquelle l’homme grandit, en sécurité. Dieu offre protection, direction, je ne vois pas quoi en quoi il devrait inspirer la peur, sauf si là encore on veut faire de la religion un espace de soumission, où celui qui n’obéit pas sans discuter peut craindre d’être châtié. Mais c’est confondre la religion et l’armée, la religion et la guerre, état d’exception où la liberté individuelle du soldat n’existe plus et où l’on fusille volontiers les déserteurs !

 

11/ Un coran existentialiste, signifie i l dénué de spiritualité? comment

briser les tabous? votre proposition n’est elle pas une révolte métaphysique voire un oxymore?

Existentialisme veut dire « philosophie de la liberté », et plus généralement conduite libre. Une vie spirituelle est faite de choix, de décisions, d’examens de conscience de questionnements et de doutes. Le croyant n’est pas (ne devrait pas être un robot), mais quelqu’un qui est dans cette liberté et les interrogations qui vont avec. Qui se demande en permanence, où à chaque nouvelle période de sa vie : de quoi ai-je besoin spirituellement ? Concrètement : ai-je besoin de prier cinq fois par jour ? Si oui, pourquoi ? Si non, pourquoi ? Ai-je besoin de jeûner, cela me nourrit-il spirituellement, ou bien ne fais-je que suivre la coutume ? Est-ce bon pour moi ? Cela m’apporte-t-il quelque chose ? Ou bien encore : puis-je épouser un non-musulman ? Quelles seraient mes raisons de ne pas le faire ? L’amour doit-il être plus fort que tout ? Quelles sont les conséquences à long terme d’une union avec quelque un dont on ne partage pas les croyances, ou l’incroyance ? Chaque conscience musulmane doit devenir un espace de débat ouvert sur ces questions, au lieu de considérer qu’elles ont été réglées une fois pour toutes par la tradition ou l’avis de tel ou tel imam.

 

12/ L’Islam épuré, de son étymologie « salam » signifiant pureté, intégrité, droiture, est il proche de la perfection pour autant ?

Ce sont là des qualités universelles, sur lesquelles l’islam doit pouvoir s’entendre avec toutes les autres cultures. La perfection, si elle existe, est celle de l’homme qui traite tous les autres avec le même respect, quelles que soient ses convictions.

13/ Un Islam format té, dé construira t il sa diabolisation en Occident? Progrès éthique égale progrès religieux?

Oui, progrès éthique égale progrès spirituel. C’est aux musulmans qu’incombe la responsabilité de changer l’image de leur religion. Même s’il y a des préjugés terribles sur notre religion, des discours inacceptables sur l’islam, confondu avec la violence, il ne faut pas répondre à l’agressivité par l’agressivité, mais travailler – par la pensée et par l’action – à construire un islam de paix, une oumma ouverte, tolérante à l’intérieur et à l’extérieur. –

 

 

 

 

Bio Expresse : Abdennour Bidar, est  agrégé de philosophie, normalien, professeur de philosophie en classes préparatoires aux Grandes Ecoles. Auteur notamment de trois essais – L’islam sans soumission (Albin Michel, Paris, 2008), Self Islam (Seuil, Paris, 2006), Un Islam pour notre temps (Seuil, Paris, 2004) – et de nombreux articles pour la revue Esprit (Le destin de l’Europe spirituelle, Paris, décembre 2004) ou le journal Le Monde (Manifeste pour un islam européen, Paris, 15 février 2005). Tous ces travaux portent sur la question de la confrontation culturelle entre Islam et Occident : la nécessité pour la culture islamique de repenser ses fondements et ses pratiques à la lumière des principes humanistes de la modernité (liberté de conscience, égalité des sexes, séparation du politique et du religieux); la nécessité pour l’Occident et l’Islam de rassembler leurs ressources de sens et de sagesse pour définir ensemble une vision nouvelle de la dignité et du progrès éthique et spirituel de l’homme.

LE LIVRE

Bien que l’existentialisme soit un courant philosophique majoritairement athée, il a bien existé un existentialisme chrétien (Gabriel Marcel, Kierkegaard…) dont la caractéristique était de conjuguer le primat absolu de la liberté et de la responsabilités humaine avec la relation à Dieu – à un Dieu dès lors dépouillé paradoxalement de sa Toute-Puissance. Pourrait-on imaginer, dans une même perspective, un existentialisme musulman ? « C’est radicalement impossible car il y a là un oxymore, puisque islam signifie soumission ». Telle est la réponse unanime des détracteurs de l’islam comme de ses théologiens, conformément à tout une tradition d’interprétation.

Abdennour Bidar, non sans audace, s’inscrit en faux contre cette incompatibilité devenue un lieu commun admis par tous. Voulant légitimer une attitude donnant au sujet autonome toute sa place, comme dans la pensée judéo-chrétienne moderne, il scrute le texte coranique pour remettre en question des interprétations ancestrales – notamment la traduction d’islam par soumission. Entre autres, il montre comment le Coran institue l’être humain comme « khalif » de Dieu sur terre, c’est-à-dire littéralement comme son héritier à part entière – avec donc sa dignité supérieure à celle des anges, et sa liberté fondamentale. L’existentialisme musulman inviterait donc l’homme à se « conduire en Immortel » pleinement maître des choix, et proposerait (selon la célèbre formule de Marcel Gauchet à propos du christianisme) un autre modèle de « sortie de la religion ».

 

Fiche Technique :

L’Islam sans soumission. Pour un existentialisme musulman

Abdennour Bidar

Editions Albin Michel

257 pages

UFFP

UFFP la Fondatrice et Présidente FERIEL BERRAIES GUIGNY :
Tour à tour mannequin, criminologue, diplomate et journaliste, la franco tunisienne Fériel Berraies Guigny a lancé en février 2011, une Association loi 1901 du nom de United Fashion for Peace. Parmi les activités de l'Association, une Caravane de mode internationale qui met en avant la paix, la tolérance, le dialogue entre les civilisations par le biais de la mode et de l'artisanat éthique. Née dans la foulée du printemps arabe, cette Association réunit tous les artistes du monde pour la paix, désireux de donner de l'espoir dans des régions en crise ou en transition. Depuis le mois de mai dernier, le magazine en ligne a aussi vu le jour pour être le portevoix de tous ses combats pour une planète éthique. La première programmation de la Caravane de mode se fera prochainement en février 2012 en Afrique subsaharienne sous la thématique de l'éducation pour la paix à la Triennale de l'Education en Afrique. Sept pays ont été les Ambassadeurs, Tunisie, Maroc, Cameroun, Afrique du Sud, France/Niger et Burkina Faso.
Fériel Berraies Guigny dirige par ailleurs, depuis des années deux panafricains New African en co rédaction et New African Woman/ Femme Africaine qu'elle a crée pour le groupe de presse britannique IC publications. Elle a longtemps été journaliste correspondante presse pour la Tunisie.

UFFP Contenu rédactionnel webzine :
Magazine français pour une planète éthique. Se veut une plateforme internationale pour une mode éthique qui défend la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat. Rubriques : 'Planète éthique' - 'Le rendez-vous des entrepreneurs' - 'Ethnical Conso : beauté bio, manger éthique' - 'Ethical Fashion' - 'Eco Déco' - 'Culture éthique' - 'Eco Evasion' - 'Société et éthique' - 'Femmes d'Ethique' - 'Prix Ethique' - 'Paroles Ethique'.
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Dans le farouche désir de combattre pacifiquement les injustices sociales et économiques à l'encontre des peuples par la culture, elle entend véhiculer des messages d'humanité. Son slogan le beau au service de l'autre, permet des passerelles, des rencontres et l’ acceptation des diversités couture. L'esthétique pour l'éthique reste son credo.

United Fashion for Peace entend fédérer le meilleur de la création internationale dans le respect de la diversité, des us et des coutumes. Tout un symbole de paix aujourd'hui, alors que le Continent continue de subir les soubresauts de son histoire.
Investir dans la paix c'est investir dans les peuples
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Pont couture entre les peuples du Monde, cette plateforme a pour vocation de faire la promotion d'une création éthique et sans frontières. Favoriser un jour le commerce équitable de ces produits, pouvoir faire venir les artistes sur Paris pour leur organiser des défilés et vendre leurs produits.
United Fashion for Peace, c’est un concept qui propose un défilé de mode « clés en main », une animation « décalée » à l’occasion d’une manifestation, d’un colloque, d’un forum, d’assises politiques, économiques, scientifiques.
United Fashion for Peace c’est la présentation d’artistes qui font vivre et revisitent une culture, c’est un témoignage de richesse et de savoir faire, c’est la promotion du développement durable avec l’ambition d’accéder à la conscience durable
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Pour les organisateurs il s'agit de créer un évènement mais aussi de véhiculer une philosophie de vie dans la création. Pour laisser quelque chose aux générations futures " loin des passerelles du luxe, UFFP est avant tout une histoire d'amour et d'amitié avec les peuples, leur création, leur identité et leur patrimoine au service de l'autre.

C'était une idée, elle est devenue un projet, aujourd'hui une Association qui a hâte de trouver des programmateurs, des sponsors et des partenaires afin de pouvoir sa première édition.
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