Parvenir à l’égalité des sexes et autonomiser toutes les femmes et les filles, oui mais c’est pour quand ?!
Si l’on revient aux objectifs du Millénaires les ODD, on a connu quelques succès mais aussi beaucoup de lenteurs, si ce n’est des « blocages » !
Des progrès certes ont été accomplis dans le monde entier en matière d’égalité des sexes dans certains secteurs. Notamment s’agissant de l’éducation, où les petites filles commencent à avoir l’égalité d’accès à l’enseignement primaire. Un petit clin d’œil au passage à Malala, des exemples comme le sien démontre que le combat est âpre mais qu’il vaut la peine d’être vécu et continué.
Mais l’intégrité physique et morale de nos petites filles de nos femmes, n’est pas pour autant assurée, ces dernières et nous le constatons avec grande consternation, continuent de vivre toutes les formes de violence de nos sociétés contemporaines.
Le mot de la Présidente de l’Association loi 1901 United Fashion for Peace et plateforme pour la culture pour la paix.
La criminologue et chercheurs en moi qui a longtemps écrit sur les violences sur les enfants et les viols de guerre, ne peut que le confirmer.
Mais la première violence, c’est qu’on leur nie leurs droits humains, que leur représentation sociale les confinent à n’être que des citoyennes de seconde zone, qu’elles ne sont pas toujours libres de disposer de leur corps (discrimination, violences et sévices de toutes sortes et ce, dans toutes les régions du monde) quant à leur autonomie, elles restent tributaires de mentalités rétrogrades et de la survivance de coutumes et traditions qui les nient complément. Elles ne sont jamais « majeures » de fait et quand elles essayent d’entreprendre rien n’est fait pour leur faciliter la tâche !
Pour rajouter une louche de discrimination, le printemps arabe, et la crise au Sahel qui s’en est suivie depuis 2011, n’a pas arrangé la donne si l’on considère ce que cela a amené un grand retour au conservatisme religieux. Cela a bien évidemment impacté sur les questions du genre et du Maghreb au Monde arabe à l’Afrique Subsaharienne. La femme devient encore une fois, alibi, prétexte, et cible de toutes les attaques possibles et inimaginables, pour justifier qu’elle ne puisse jamais avancer comme elle le mérite. Les amalgames allant bon train, voilà qu’à présent la question du genre devient « presque déplacée » sous prétexte que nos pays sont en phase de reconstruction économique !
Alors quand la priorité aux femmes, faut-il encore un autre TSUNAMI POPULAIRE mais cette fois ci par les femmes, mais que l’on n’oublie pas que c’étaient-elles les PREMIERES DANS LA RUE EN TUNISIE !!!
Et faut-il le répéter, l’égalité des sexes n’est pas seulement un droit fondamental de la personne, mais aussi un fondement nécessaire pour l’instauration d’un monde durable.
On ne peut continuer à nier le féminin, et parler de développement durable, d’écologie, de respect des droits humains, c’est élémentaire, du simple bon sens, mais un discours parfois creux, nonobstant les décisions politiques pourtant prises.
Si nous voulons une humanité juste et équitable, il faut garantir l’égalité dans tout aux femmes, religion ou pas, coutumes ou pas, crise économique ou pas !
Elles doivent remplir leur part de citoyenne, participer non plus de façon informelle mais de façon formelle à toutes les prises de décisions qui concernent sa communauté.
Plus de faux semblant, plus de démagogie, plus de discours de sourds muets, nous voulons de l’Action nous voulons de la réaction « WOMEN TIME IS NOW « !!!
Cette édition, est spéciale, elle est très chère à mon cœur, car nos reporters sont allés faire voguer leur plume dans deux magnifiques iles, presque ( sourires) Essaouira, la bien dessinée la belle Mogador où avec bonheur après raté plusieurs éditions, j’ai pu ramener mon corps d’activiste à la 8e édition de la Women Tribune d’Essaouira, sous la thématique cette fois de l’Entreprise consciente et durable. Et un grand bravo à mon amie de toujours sa fondatrice, Fethia Bennis, qui ne cesse de se surpasser pour cet évènement qui est devenu incontournable pour notre région.
Une 8e édition au féminin et masculin où j’ai eu le grand plaisir de rencontrer d’éminentes personnalités que vous aurez le loisir de découvrir au travers de nos pages. Ma consoeur pour qui je vous affection et admiration, Mme la Prix Nobel de la paix 2015 Ouided Bouchamaoui, à mon autre soeur du Sénégal Oulimata Sarr en charge du programme ONU Femmes pour l’Afrique de L’Ouest, le Dr Nadia Bezad présidente de l’Organisation Panafricaines pour la lutte contre le sida, Ghizlane El Manjara Entrepreuse solidaire et sociale qui redonne ses lettres de noblesse au terroir et à l’artisanat durable au Maroc, mais sans oublier les hommes et pas des moindres, l’homme de droit, universitaire Ali Sedjari qui lui ,a pris à bras le corps la question du genre, ou encore l’excellent Ahmed Barroudi et tant d’autres personnalités emblématiques dans notre région.
De l’autre côté de la mer, ma Téranga chérie ( Sénégal) que je n’ai jamais oublié et avec qui je continue à tisser des liens d’amour et de fraternité, vous pourrez découvrir les reportages de notre envoyée spéciale Diane Cazelles qui a pu faire escale plusieurs semaines sur l’Ile de Gorée à la rencontre du travail formidable que fait ASAO.
Une édition ce mois d’avril aux couleurs de l’humanité sans frontières pour une planète juste et durable pour les hommes, crédo depuis sept ans de notre plateforme United Fashion for Peace
Vous découvrirez aussi nos pages glossy avec le concours du mois d’avril avec la marque bio Altearah BIO où vous aurez peut-être la chance de gagner deux produits de cette grande marque qui est notre partenaire du mois.
D’autres sujets shopping vous proposeront aussi ce qui se fait de mieux en produits naturels pour la santé et de votre corps ce printemps.
Les couvertures internationales ce mois ci sont tirées des reportages que nous avons fait sur Gorée au Sénégal et sur Essaouira
Rejoignez nous sur la page de notre webzine sur fb
Alors bonne lecture et avec toute notre lumière !