OCTAVIA SPENCER sacrée aux oscars !

  • By UFFP
  • 15 avril 2012
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Sacrée aux Oscars pour sa performance dans « La Couleur des sentiments »  l’actrice afro-américaine a à son actif près de 15 ans de carrière derrière elle. Née à Montgomery le 25 mai 1972, elle s’est investie depuis des années dans le métier, toujours dans l’ombre, travaillant d’arrache-pied pour s’imposer en tant qu’actrice de la diversité. Préalablement à cette distinction mémorable, elle avait été primée par le Critics Choice Award, le Golden Globe et le BAFTA de la meilleure actrice dans un second rôle. On l’a également vue dans la série Ugly Betty, les films Le Soliste ou encore Flypaper.

Entretien :

Comment vous êtes vous préparée pour le rôle de Minny Jackson?

OCTAVIA SPENCER : en regardant le documentaire sur le mouvement afro-américain des droits civiques, Eyes on the Prize. J’ai dit àTate de s’assurer que tous les gens de moins 40 ans voient ce documentaire car c’est une période qu’ils n’ont pas connue et c’est ce qui m’a permis d’entrer dans la psychologie de 1963. J’ai également déjeuné avec Myrlie Evers, la veuve du défunt Medgar Evers, leader du mouvement sur les droits civiques. C’était surréaliste–c’était comme si j’étais capable de remonter le temps et de rencontrer une icône pour lui dire merci.

Quelle serait pour vous  l’icône d’aujourd’hui?

OCTAVIA SPENCER : Michelle Obama. Elle est une pionnière de plein de différentes façons, parce qu’elle est la première Première Dame afro-américaine. Ce qui, en soi, est un rôle difficile. Et car elle parle au nom de son mari, qui est le premier Président afro-américain d’une nation tellement diversifiée culturellement étant donnée son histoire.

Qu’avez vous fait d’autre pour vous préparer au rôle?

OCTAVIA SPENCER : J’ai travaillé avec un coach, Jamal McNeill. J’ai fait beaucoup de recherches sur les femmes maltraitées et battues, leurs effets psychologiques, parce que je devais aller au delà du point de vue de Minny pour ne pas avoir à la juger. J’ai relu le livre pour essayer d’atteindre l’essence de Minny, et c’est où Jamal me vint en aide. Il m’a aidé à construire l’enfance de Minnie… tous les éléments qui vous construisent.

Cela vous a fait quoi de tourner dans le Mississipi?

OCTAVIA SPENCER : Bien, j’ai grandi à Montgomery (Alabama), mais je n’y ai pas vécu depuis 17 ans. Ce tournage au Mississippi nous a permis authentique au caractère et à son voyage. Ca m’a aussi aidée à ressentir l’émotion liée à cette période du mouvement des droits civils que je ne connaissais qu’à travers les livres – je n’ai pas vécu cela. Et c’est une chose de la lire, mais c’en est une toute autre de la recréer.

La cuisine est importante pour Minny et vous ?

OCTAVIA SPENCER : Je ne suis pas une fine cuisinière, j’ai peu d’imagination pour ça. En fait, Jessica Chastain, qui joue Celia, est devenue l’une de mes plus proches amis, et je suis ébahi de voir combien elle cuisine pour moi. Je ne suis pas douée mais je l’assume bien.

Quelle cuisine du Sud aimez vous manger?

OCTAVIA SPENCER : Oh, demandez moi plutôt ce que je n’aime pas manger ! Je crois que ce que je préfère, c’est le poulet frit. J’aime le chou vert J’adore les ignames.

Et les douceurs?

OCTAVIA SPENCER : Je suis plutôt gâteau. Ma mère fait de délicieux gâteaux. Mon préféré est son gâteau au chocolat du Sud.

Quelle résonance le film aura ti l apurés des jeunes?

OCTAVIA SPENCER : Bien, la responsabilisation est l’une des choses qui me vient à l’esprit. Chaque personnage prend conscience de ça à un moment donné. Et j’espère que lorsque les jeunes téléspectateurs verront Emma Stone, ils comprendront qu’il est important de se battre pour les valeurs en lesquelles nous croyons, quelles qu’elles soient.

Quels conseils donneriez vous aux futures jeunes actrices?

OCTAVIA SPENCER : Etudier. Tout passe par la formation. Et vivre car ce sont les expériences qui font ce que vous devenez.

Comment s’est passée la collaboration avec Jessica Chastain?

OCTAVIA SPENCER : Eh bien, non seulement ai-je une forte relation que avec Jessica Chastain que j’estime énormément mais je suis aussi amie avec Viola Davis [qui joue Aibileen Clark]. On se parle tous les jours. Je pense aussi que lorsque le projet s’est terminé, les amitiés sont restées intactes. Les liens que nous avons partagés sur ce tournage transcendent tout ce que j’ai connu.

Quelle sagesse les femmes plus âgées vous ont elles communiqué?

OCTAVIA SPENCER : Viola a été mon rock tout au long du processus de création du personnage. Elle m’a toujours ramené vers Minny, pas Octavia. C’est ce qui m’a énormément aidé. Et Sissy m’a essentiellement permis de profiter à la fois du travail et des amitiés naissantes.

THE HELP INTERVIEW WITH OCTAVIA SPENCER

HOW DID YOU PREPARE FOR THE ROLE OF MINNY JACKSON?

OCTAVIA SPENCER: By watching the documentary about the African-American civil rights movement, Eyes on the Prize. I told Tate to make sure that everyone under 40 watches this documentary because this is going to be foreign to them, and so that is how I was able to get into the psychology of 1963. I also had a lunch with Myrlie Evers, the widow of slain civil rights leader Medgar Evers. That was beyond realistic — it was like I was able to reach across time and meet an icon and actually say thank you.

WHO DO YOU LOOK UP TO TODAY?

OCTAVIA SPENCER: Michelle Obama. She’s a pioneer in a lot of ways because she is the first African-American First Lady. And that, in and of itself, is a tough role. And to speak on behalf of her husband, who is the first African-American President of a nation that is so diverse culturally, and volatile, culturally, given history. Because she is this centrifugal figure right now.

WHAT ELSE DID YOU DO TO PREPARE?

OCTAVIA SPENCER: I worked with an acting coach, Jamal McNeill. I did a lot of research on abused and battered women, the psychological effects, because I had to get beyond the point of what Minny would do and not judge why Minny stayed in her relationships. I read the book again to try to make sure I knew all the stuff about Minny, and that’s where Jamal came in. He helped me build the foundation of what my life would’ve been as a child; what type of music; everything we take for granted as a person but helps to mold you into the adult that you are.

WHAT WAS IT LIKE SHOOTING IN MISSISSIPPI?

OCTAVIA SPENCER: Well, I grew up in Montgomery, Alabama, but I haven’t lived there in 17 years. So shooting in Mississippi felt authentic to the character and her journey. Iit also helped me emotionally to go there for that period of time because, again, I knew about the civil rights era through research — I didn’t live it. And it’s one thing to read about it but a whole other thing to recreate it.

COOKING AND BAKING ARE IMPORTANT TO MINNY. WHAT ABOUT YOU?

OCTAVIA SPENCER: I am not a cook, by any stretch of the imagination. As a matter of fact, Jessica Chastain, who plays Celia, has now become one of my closest friends, and I’m amazed at how much she cooked for me because it’s something that I don’t even have the acumen to do. I’m not good and I’m fine with that.

WHAT SOUTHERN CUISINE DO YOU LIKE TO EAT?

OCTAVIA SPENCER: Oh, man, what don’t I like to eat? I think my favorite, of course, is fried chicken. I love collard greens; I love yams.

AND BAKED GOODS?

OCTAVIA SPENCER: I’m a cake person. My mother made the most amazing cakes. My favorite is her Southern Chocolate Cake. But the closest thing to it is Caroline Cakes’ Seven Layer Southern Chocolate Cake [with creamy chocolate Ganache].

HOW WILL THIS RESONATE WITH YOUNG PEOPLE?

OCTAVIA SPENCER: Well, empowerment was one of the things that resonated with me the most. Every character has an arc where they become empowered at some point. And I hope that when young viewers are going to see Emma Stone, because she has a huge following right now, and don’t know much about this time period, and are perhaps going just to see her, walk away knowing that they have value, especially if they’re struggling with anything. I hope that the theme of empowerment resonates with them.

WHAT ADVICE WOULD YOU GIVE ASPIRING YOUNG ACTRESSES?

OCTAVIA SPENCER: Study. Nothing that you do comes without training, so you should definitely study the craft. And live because your character will be built by your experiences: the things that you know and the things that you don’t know that you perhaps research. But the foundation is ultimately you, the person.

WHAT WAS IT LIKE BONDING WITH JESSICA CHASTAIN, WHICH WAS A CASE OF LIFE IMITATING ART?

OCTAVIA SPENCER: Well, not only do I have a strong relationship that I value with Jessica Chastain, I’m also close friends with Viloa Davis [who plays Aibileen Clark]. I talk to her every other day. I also think that when a lot of us left the project, the friendships remained intact. Seeing Bryce and Emma today just sort of reminded me how in touch we really all are The bonds we shared on that set really transcend anything I’ve ever experienced

WHAT WAS SOME OF THE WISDOM THE OLDER WOMEN IMPARTED?

OCTAVIA SPENCER: Viola especially has been my rock throughout this process of doubting the creative decisions that I’m making about the character. She always brought me back to the focal point of Minny, not Octavia. And that helped me a tremendous amount. And Sissy basically enabled me to enjoy the process and enjoy working and enjoy the camaraderie that we were experiencing.

UFFP

UFFP la Fondatrice et Présidente FERIEL BERRAIES GUIGNY :
Tour à tour mannequin, criminologue, diplomate et journaliste, la franco tunisienne Fériel Berraies Guigny a lancé en février 2011, une Association loi 1901 du nom de United Fashion for Peace. Parmi les activités de l'Association, une Caravane de mode internationale qui met en avant la paix, la tolérance, le dialogue entre les civilisations par le biais de la mode et de l'artisanat éthique. Née dans la foulée du printemps arabe, cette Association réunit tous les artistes du monde pour la paix, désireux de donner de l'espoir dans des régions en crise ou en transition. Depuis le mois de mai dernier, le magazine en ligne a aussi vu le jour pour être le portevoix de tous ses combats pour une planète éthique. La première programmation de la Caravane de mode se fera prochainement en février 2012 en Afrique subsaharienne sous la thématique de l'éducation pour la paix à la Triennale de l'Education en Afrique. Sept pays ont été les Ambassadeurs, Tunisie, Maroc, Cameroun, Afrique du Sud, France/Niger et Burkina Faso.
Fériel Berraies Guigny dirige par ailleurs, depuis des années deux panafricains New African en co rédaction et New African Woman/ Femme Africaine qu'elle a crée pour le groupe de presse britannique IC publications. Elle a longtemps été journaliste correspondante presse pour la Tunisie.

UFFP Contenu rédactionnel webzine :
Magazine français pour une planète éthique. Se veut une plateforme internationale pour une mode éthique qui défend la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat. Rubriques : 'Planète éthique' - 'Le rendez-vous des entrepreneurs' - 'Ethnical Conso : beauté bio, manger éthique' - 'Ethical Fashion' - 'Eco Déco' - 'Culture éthique' - 'Eco Evasion' - 'Société et éthique' - 'Femmes d'Ethique' - 'Prix Ethique' - 'Paroles Ethique'.
Mission de l'Association UFFP :
La Caravane United Fashion for Peace est née ce mois de février passé dans la foulée du printemps arabe et suite au massacre de femmes ivoriennes dans le marché lors des affrontements civils dans le pays. C'est une Association loi 1901française, née du désir de rendre hommage a à tous ceux qui ont perdu la vie pour un idéal de paix dans le Monde, tous ceux qui ont été sacrifiés alors qu’ils recherchaient simplement la dignité humaine. Cette Association et plateforme internationale est apolitique, sans coloration religieuse ou ethnique, elle se bat pour la mode éthique, défend par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat, la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations.
Dans le farouche désir de combattre pacifiquement les injustices sociales et économiques à l'encontre des peuples par la culture, elle entend véhiculer des messages d'humanité. Son slogan le beau au service de l'autre, permet des passerelles, des rencontres et l’ acceptation des diversités couture. L'esthétique pour l'éthique reste son credo.

United Fashion for Peace entend fédérer le meilleur de la création internationale dans le respect de la diversité, des us et des coutumes. Tout un symbole de paix aujourd'hui, alors que le Continent continue de subir les soubresauts de son histoire.
Investir dans la paix c'est investir dans les peuples
UFFP est une plateforme internationale destinée à valoriser la création éthique centrée sur le développement humain durable.
Pont couture entre les peuples du Monde, cette plateforme a pour vocation de faire la promotion d'une création éthique et sans frontières. Favoriser un jour le commerce équitable de ces produits, pouvoir faire venir les artistes sur Paris pour leur organiser des défilés et vendre leurs produits.
United Fashion for Peace, c’est un concept qui propose un défilé de mode « clés en main », une animation « décalée » à l’occasion d’une manifestation, d’un colloque, d’un forum, d’assises politiques, économiques, scientifiques.
United Fashion for Peace c’est la présentation d’artistes qui font vivre et revisitent une culture, c’est un témoignage de richesse et de savoir faire, c’est la promotion du développement durable avec l’ambition d’accéder à la conscience durable
United Fashion for Peace c’est un vecteur d'amour et le partage dans la création.
Pour les organisateurs il s'agit de créer un évènement mais aussi de véhiculer une philosophie de vie dans la création. Pour laisser quelque chose aux générations futures " loin des passerelles du luxe, UFFP est avant tout une histoire d'amour et d'amitié avec les peuples, leur création, leur identité et leur patrimoine au service de l'autre.

C'était une idée, elle est devenue un projet, aujourd'hui une Association qui a hâte de trouver des programmateurs, des sponsors et des partenaires afin de pouvoir sa première édition.
UFFP dans le Monde
UFFP est à la recherche de programmations dans le Monde, de partenaires et de sponsors qui souhaiteraient se rapprocher de l'éthique, du développement durable, de la préservation des Arts et métiers, des droits de l'homme, de la culture et de la parité, sans oublier le dialogue entre les civilisations qui sont les valeurs qu'elle véhicule.
A chaque programmation dans un pays où événement donné, sont mis en avant les créateurs du pays hôte qui sont dans l'éthique.
UFFP s'adapte à toutes les thématiques et les rencontres politiques, économiques, culturelles, développement, environnements, bio, bilatérales, multilatérales, fêtes d'indépendance, fêtes nationales, parité, jeunesse, droits de l'homme, ou encore pour médiatiser une problématique donnée de la région.
A terme, L'Association voudrait pouvoir faire également du caritatif, et organiser des ventes de charité, au profit d’une ONG ou association défendant des valeurs similaires et la mettre en avant à l'occasion d'un défilé programmé.
Siteweb: http://www.unitedfashionforpeace.com
contact: unitedfashionforpeace@gmail.com

UFFP mode d'emploi :
La promotion d’un pays passe par la mise en avant de ses valeurs, de ses atouts et par une communication à la fois ciblée, régulière et soutenue. La Côte d'Ivoire de la paix et de la réconciliation souhaite développer un tourisme culturel mais également donner une image positive d’une Afrique à la fois moderne et traditionnelle où les valeurs humaines, sociales et pacifiques prédominent.

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