Par Fériel Berraies Sophrologue certifiée RNCP spécialisé en Cancer et sexualité
En cours de formation en naturopathie
Après 40 voire 50 ans, de nombreux hommes souffrent de problèmes plus ou moins graves liés à la prostate. Il peut s’agir d’une inflammation liée à une infection bactérienne, ou dans les cas les plus graves, d’un cancer. Mais chez la majorité des hommes, c’est une hyperplasie bénigne de la prostate qui est identifiée.
Ce phénomène, également appelé adénome, désigne une augmentation de la taille de la prostate. Si ce problème n’est généralement pas grave, mais naturel et lié à l’âge, il n’est pourtant pas sans symptômes, qui peuvent s’avérer désagréables pour celui qui en souffre.
Adénome de la prostate les symptômes
La prostate est une petite glande masculine située à la base de la vessie qui a tendance à croître avec l’âge : on parle d’hyperplasie bénigne de la prostate. Mais si elle vient à obstruer l’urètre, elle peut engendrer des troubles de la miction en empêchant d’uriner normalement.
C’est pourquoi l’hyperplasie bénigne de la prostate doit être traitée, car elle peut entraîner des infections urinaires, des calculs rénaux, des envies pressantes d’uriner ou même des problèmes d’incontinence.
L’huile de pépin de courge peut aider
Des pépins de courge est extraite une huile aux propriétés très intéressantes. Elle contient une grande quantité d’acide linoléique (un acide gras essentiel), de nombreux oligo-éléments tels que le zinc et le fer, des vitamines (A, B, E…), ainsi que des phytostérols. Ces derniers sont un élément très intéressant, car ils ont une fonction anti-inflammatoire particulièrement efficace, qui permettrait de réduire la congestion des tissus de la prostate.L’utilisation médicale des graines de courge pour lutter contre les symptômes de l’hyperplasie bénigne de la prostate est officiellement reconnue par l’Organisation mondiale de la santé. Les effets constatés montrent une efficacité de cette huile contre les irritations de la vessie, de même que pour réguler les troubles de la miction ainsi que pour limiter l’apparition de calculs rénaux. Toutefois, ce remède ne semble pas permettre de réduire la taille acquise par la prostate.
En cas de Tumeur avérée de la Prostate
Avant de penser à tout traitement alternatif ou en soin de support du cancer de la Prostate, il est important de faire le bon dépistage, propre à la maladie. Afin d’identifier la nature de la tumeur éventuelle, qu’elle soit bénigne ou pas. D’être accompagné par le bon spécialiste pour les différentes étapes du parcours thérapeutique. Ce cancer ou tumeur ne doit pas être vécu comme une fatalité inéluctable, les médecines alternatives ne changeront rien au diagnostic médical s’il est posé, mais pourront accompagner à une meilleure vivace psychologique et physique de la maladie, si ce n’est aussi au niveau des effets secondaires ou de certaines maladies iatrogènes (effets secondaires de certains protocole chimio ou hormonothérapie)
A partir de 50 ans avec la survenue de l’Andropause pour les hommes, il est important de rester dans le dépistage et la vigilance au niveau de la prostate. Les premiers signes de troubles érectiles, sont aussi annonciateurs de cette période de la vie ou de la senescence de l’homme.
Il est primordial de faire le dépistage nécessaire pour détecter l’éventuelle tumeur si on constate un inconfort dans la prostate ou au niveau de l’urée, et si la survenue est affirmée, de connaitre la nature de la tumeur, qu’elle soit bénigne ou pas.
Les médecines douces un soin complémentaire
L’aspect psychologique et émotionnel de la maladie est très important, dans beaucoup de cas la survenue de cette tumeur peut aussi être liée, à un choc émotionnel ou un évènement dans l’arbre de vie. Mais quelque soit la cause de sa survenue ( génétique, exogéne comme ex les perturbateurs endocriniens etc= , se faire accompagner par ex par des thérapies brèves verbales comme la Sophrologie peut aider. Cette technique aide en effet à mieux accepter l’impact de la maladie, son existence et aide au lâcher prise nécessaire pour envisager dans la durée une résilience thérapeutique.
En tenant toujours compte bien sûr d’une certaine réalité objective ; les médecines douces ne guérissent pas du cancer ou des maladies, mais permettent la mise à distance nécessaire des pensées parasites qui justement peuvent obstruer psychologiquement tout chemin vers la rémission. Et quant à la naturopathie elle peut aussi proposer des plantes, des compléments alimentaires et conseiller sur une certaine nutrition qui peut aider à la remise en forme du métabolisme.
Mais là encore, demandez l’avis de votre médecin traitant.
Les aliments à bannir
Lait et laitages, graisse animale, alimentation riche, viande rouge.
Des études américaines mettent l’accent sur la dangerosité de la viande rouge qui doublerait le risque de cancer de la prostate. Lait et laitages multiplieraient par cinq la survenue de cette tumeur, et d’une manière plus générale, les excès en tous types qui alimentent les cellules cancéreuses et toutes les autres formes de maladies dégénératives.
Des boissons à bannir
On met dans le rouge certains liquides, les boissons alcoolisées, le vin blanc, pastis et champagne.
A la place des alcools on privilège la théine.
Thé vert à volonté
Le thé vert, est connu pour son apport en substances antioxydantes capables de bloquer le développement des tumeurs.
Privilégier le régime végétarien
Manger beaucoup de légumes et de fruits, les poissons riches en Oméga 3 ( maquereau, la sardine, le thon et le saumon) ce type de régime, messieurs, diviserait par deux les risques de cancer de la prostate et autres troubles prostatiques.
Abusez de la tomate cuite
La tomate est un légume miracle anti cancer, avec son lycopéne ultra puissant, et ses effets antioxydanes, elle serait bénéfique sur pas mal de tumeurs déclarées. On la préfère dans le cadre de ce type de prévention, cuite elle est liposoluble et serait mieux intégrée dans le corps. Pourquoi pas accompagnée d’une bonne huile d’olive ou huile avec oméga 3.
Abusez du Soja
Les isoflavones ralentissent la croissance des cellules de la prostate hypertrophiée ou de la prostate cancéreuse ( lait de soja, tofu, fromage ) etc.
Fruits et légumes crus
Crudités à volonté, il a été démontré que s’ils ne sont pas cuits, leurs propriétés sont décuplées et bénéfiques pour l’organisme.
En phytothérapie
Le lycopène, contenu dans la tomate, sous forme de complément réduit significativement le risque d’apparition du cancer de la prostate et accompagne dans le traitement.
Le di-indolyméthane, un dérivé de l’indole-3-carbinol est un nutriment présent dans les crucifères, est l’inducteur naturel le plus puissant de la transformation des œstrogènes carcinogènes en œstrogènes neutres ou bénéfiques. Beaucoup d’études démontrent que le di-indolyméthane est un puissant extrait végétal capable de prévenir les cancers hormono-dépendants.
Le Tribulus terrestris est une plante également connue pour moduler et normaliser les niveaux hormonaux. Il agit essentiellement en restaurant la sensibilité de l’hypothalamus aux hormones sexuelles et en accroissant la production de testostérone.
Les extraits de soja, riches en isoflavones, sont considérés comme un complément majeur pour la prévention du cancer de la prostate.
Les doses quotidiennes sont entre cinquante et cent milligrammes des principaux isoflavones du soja, notamment la génistine et la daidzine.
La Coenzyme Q10 est un antioxydant puissant qui, entre autres choses, intervient positivement sur l’évolution du cancer de la prostate.
La pectine de citron inhibe les propriétés adhésives de certaines protéines de surface des cellules cancéreuses, les galectines-3. En empêchant les cellules malignes d’adhérer les unes aux autres pour former des colonies, mais aussi d’adhérer aux cellules normales et aux parois des vaisseaux, celles-ci peuvent être plus facilement détruites par le système immunitaire. Sous sa forme modifiée à cet effet, ce complément spécifique a permis, dans une étude clinique, de ralentir considérablement le doublement du taux de PSA chez les patients atteints de cancer de la prostate.
Le resveratrol, flavonoïde du raisin, outre son effet protecteur sur le système cardiovasculaire, inhibe la formation et le développement des mélanomes, et peut être utilisé comme adjuvant aux traitements chimiothérapiques. De plus, associé à la propolis, il a des effets positifs sur le développement de tumeurs de la prostate.
Le zinc est un minéral essentiel au fonctionnement de la prostate, et c’est par conséquent son meilleur protecteur. On peut prendre ce complément associé à la vitamine B6 et au magnésium, à prendre le soir, pour obtenir un effet calmant supplémentaire.
Le sélénium, est connu pour ses vertus exceptionnelles dans le domaine de la prévention de certains cancers, et notamment ceux de la prostate. Il s’allie merveilleusement avec le Zinc.
Protégez votre foie des maladies iatrogénes des protocoles chimio thérapeutiques
Le foie est un organe est le premier émonctoire du corps. Il faut le protéger, surtout en cancérologie. Si l’allopathie n’a pas de solutions à offrir, la phytothérapie peut aider.
Protéger, réparer, drainer, et en cancérologie, agir sur le foie est vital car cet organe est souvent agressé par les traitements chimiques.
Desmodium pour faire rempart aux agressions chimiques
C’est la plante la plus citée en cancérologie. Le desmodium protège la cellule hépatique de tous types d’agressions. C’est pourquoi on l’utilise pendant les chimiothérapies à raison de 6 à 10 g par jour en décoction (bouillir 7 g de plante séchée dans 1 litre d’eau pendant 15 minutes). Sinon, plusieurs laboratoires proposent des sirops. Le Desmopar est une des références. Un nouveau produit est aussi proposé : le Quantasmodium+.
Chardon-Marie pour répare les dégâts du chimique
Cette plante a est riche en silymarine qui possède plusieurs propriétés (antioxydante, anticancer). Le chardon-Marie favorise la cicatrisation du foie, c’est-à-dire la croissance des cellules hépatiques. Dans le cadre d’une chimiothérapie, il va réduire le risque de fibrose, puis de cirrhose. Il sera utilisé en cas de métastase hépatique, mais jamais dans les hépatocarcinomes (rare cancer primitif du foie).
Chrysantellum americanum pour compléter le desmodium et son action
Le desmodium, souvent utilisée en cas d’alcoolisme pour réduire le risque de cirrhose. A utiliser après une chimiothérapie, et complète la prise de desmodium. En association au chardon-Marie, les deux plantes étant très synergiques. De nombreux laboratoires les proposent sous forme de gélules ou de liquide.
Romarin pour drainer le foie
Draineurs hépatiques incontournable à utiliser le romarin en tisane le soir et dans les plats.. Le romarin est hépatoprotecteur et cholérétique (il favorise la sécrétion biliaire). Il a des propriétés antibactériennes et antimycosiques bien utiles en cancérologie. De récentes études lui attribuent par ailleurs des propriétés anticancer, car c’est un bon antioxydant.
Radis noir et aubier de tilleul pour détoxifier
Les amis de la vésicule biliaire. Le radis noir permet de nettoyer le foie en stimulant l’élimination de la bile. Attention il est très puissant et peut entraîner des nausées chez les personnes fragiles. S’enn méfier en cas de calcul de la vésicule biliaire
L’aubier de tilleul et sa partie de bois tendre, située juste sous l’écorce de l’arbre. A une action plus douce sur la vésicule que le radis noir, mais est également un bon antispasmodique du système digestif. L’association radis noir et aubier de tilleul permet l’élimination biliaire et la détoxification du foie. Les hépatiques, les bilieux et toutes les personnes qui souffrent de digestion lente avec bile épaisse seront bien aidées par ces deux plantes.
En cancérologie, ces plantes sont à utiliser après les chimios.
Demandez conseil à votre médecin, mais la phytothérapie a vraiment une place de choix pour la prise en charge du foie, particulièrement dans le domaine de la cancérologie.
Les plantes hépato protectrices
La fumeterre (plante drainante), en dehors d’un protocole cancérologie, s’utilise aussi pour des cures de détox au printemps et à l’automne.
Le pissenlit est une plante mixte qui agit sur le foie et les reins. L’association du pissenlit et de la fumeterre a une bonne action de détoxification complète de l’organisme avec une action sur le foie, le rein, mais aussi la peau.
L’artichaut est la référence en hépatologie. C’est un grand draineur hépatique, mais aussi un diurétique assez efficace ainsi qu’un hypocholestérolémiant. Très puissant, il peut aggraver les troubles digestifs si le foie est très surchargé.