Retard de croissance : les médicaments en cause
Le recours à l’hormone de croissance (HCG) pour traiter le retard de croissance est une démarche qui requiert prudence et accompagnement médical. Dans ce contexte, il est essentiel de connaître les médicaments couramment utilisés dans la prise en charge du retard de croissance ainsi que les différentes options thérapeutiques disponibles.
Les médicaments utilisés dans le retard de croissance
La thérapie par l’hormone de croissance humaine (HCG) reste le traitement de référence pour les enfants présentant une insuffisance d’hormone de croissance. Elle est délivrée sous forme d’injections subcutanées, généralement quotidiennement ou plusieurs fois par semaine, en fonction des recommandations du spécialiste. La posologie est ajustée selon le poids, l’âge et la réponse clinique de chaque patient.
Outre la HCG, certains médicaments sont parfois prescrits pour traiter les causes spécifiques du retard de croissance :
- L’insuline analogue dans le diabète de type 1 afin d’assurer un contrôle glycémique optimal et limiter les effets négatifs sur la croissance.
- Les agents corticoïdes à faible dose lorsqu’ils sont nécessaires pour des pathologies inflammatoires chroniques, tout en surveillant attentivement l’impact potentiel sur la croissance osseuse.
- Des médicaments antihyperlipémiques ou antidiabétiques (ex. : metformine) peuvent être envisagés chez les patients présentant une prédisposition génétique à un retard de croissance lié à des troubles métaboliques.
Les traitements du retard de croissance
1. Thérapie par l’hormone de croissance humaine
La HCG est la pierre angulaire du traitement et peut conduire à une amélioration significative de la taille adulte, surtout lorsqu’elle commence avant l’adolescence ou lorsque les plaques de croissance sont encore ouvertes. Le suivi inclut des évaluations régulières de la stature, de la vitesse de croissance, de la densité osseuse et d’éventuels effets secondaires.
2. Traitement hormonal complémentaire
Dans certains cas, notamment chez les enfants présentant une déficience hormonale secondaire (ex. : déficit en hormone thyroïdienne ou insuffisance surrénalienne), l’équilibre hormonal est corrigé avant de commencer la thérapie par HCG. Cela maximise l’efficacité du traitement et minimise les risques.
3. Nutrition adaptée
Une alimentation riche en protéines, en calcium et en vitamines (D, C) soutient la croissance osseuse. Les diététiciens jouent un rôle crucial dans la création de plans alimentaires individualisés pour optimiser le potentiel de croissance.
4. Ecro et rééducation
La pratique régulière d’exercices physiques adaptés favorise la santé musculaire et squelettique, stimule la libération naturelle d’hormones de croissance et contribue à une meilleure posture.
5. Suivi endocrinologique continu
Les médecins endocriniens surveillent les paramètres hormonaux, ajustent les doses, évaluent la progression et anticipent les complications potentielles telles que l’arthrite ou le diabète secondaire.
6. Approche psychologique et soutien social
Le retard de croissance peut impacter l’estime de soi et les interactions sociales des enfants. Les services de psychologie scolaire ou de counseling offrent un accompagnement essentiel pour aider les patients à gérer les défis émotionnels liés à leur condition.
En résumé, la décision d’acheter une hormone de croissance doit être prise en concertation avec un endocrinologue spécialisé, après avoir évalué l’indication médicale, le profil de risque et les alternatives thérapeutiques. Les traitements du retard de croissance reposent sur une combinaison d’interventions médicales, nutritionnelles et psychologiques afin d’offrir à chaque enfant la meilleure chance de réaliser son potentiel de croissance.
