Tout comme le ventre, la flore vaginale est très importante à préserver mesdames, elle est le rempart contre pas mal de soucis dans notre quotidien de femme.
La flore vaginale ne peut être préservée que si vous faites attention, des conseils à donner aussi à vos petites filles dès le plus jeune âge !
L’hygiène et l’alimentation y seront pour beaucoup.
Ce n’est pas la maladie mais le terrain qui est le plus important, ladies et je le répète souvent ( c’est votre arbre de vie vos émotions, vos interactions avec les autres)
En général votre spécialiste vous accompagne sur le symptôme, mais si vous refaites les mauvais mécanismes vous ne vous en sortirez pas et cela peut être chronique.
Des petits bobos du genre mycose, irritations aux MST et plus grave…
L’importance du terrain
Pas mal de maladies bénignes du système génital féminin, ex la mycose, la vaginite ou encore la cystite récidivante ou non, vient du pH vaginal et il devra toujours être prise en considération.
Le pH du vagin d’une femme en bonne santé, hors grossesse et hors ménopause, varie de 3,5 à 4,5, à savoir un vagin plutôt acide. Cette acidité vaginale est normale car un pH bas est un outil de défense vis-à-vis des infections qui pourraient survenir. Une perturbation de l’équilibre du pH survient finalement très facilement dans la vie quotidienne et cela par un déséquilibre hormonal, un traitement antibiotique, une hygiène vaginale non adaptée, les menstruations.
Tout changement du pH de la femme peut amener fragilisation de la flore vaginale.
Hygiène intime un must
Attention ouste les fausse représentations culturelles, la propreté c’est pas se frotter et y mettre du savon « pour sentir bon » attention danger
Le vagin est autonettoyant et ne nécessite pas un lavage en profondeur et attention à l’abus des douches vaginales. En effet, seul un nettoyage quotidien de la vulve à l’eau claire ou avec un produit d’hygiène au pH adapté devrait être pratiqué. Une hygiène inadaptée pourrait perturber le pH vaginal et déséquilibrer la flore.
Bactéries protectrices
Le microbiote vaginal doit être préservé. Son étude a été approfondie au xixe siècle par un médecin allemand Albert Döderlein qui s’est intéressé de près à la flore vaginale. En effet, il a mis en avant l’existence d’une bactérie prépondérante dans la flore vaginale, à savoir les lactobacilles, un groupe de bactéries protectrices et acidifiantes qui sont présentes dans les vagins en bonne santé. …
On évite les pratiques comme la douche vaginale, le lavage à l’eau ou les bains prolongés qui ont tendance à assécher la vulve et on proscrit également le gant de toilette, véritable nid à microbes !
Probiotiques
Les probiotiques sont des micro-organismes vivants et il existe plusieurs souches différentes de ces lactobacilles. Pour remettre de l’ordre dans la cavité vaginale de manière à recréer une atmosphère propice au bon re-développement de la flore physiologique ». Une méthode qui a fait ses preuves dans de nombreuses indications, aussi bien à titre curatif que préventif.
De probiotiques pendant 1 à 2 semaines par mois pendant 2 à 3 mois de suite et les femmes pré-ménopausées qui ont les symptômes comme la sécheresse intime ou les douleurs pendant les rapports sexuels cela peut aider.
Idéalement, on les prend par voie vaginale sous forme d’ovules ou capsules gynécologiques, beaucoup plus efficaces que par voie orale.
La durée du traitement peut varier. Généralement, quelques semaines suffisent pour rétablir la flore vaginale.
Bonne santé !
Attention : cet article vous donne des pistes d’infos mais ne doit pas se substituer à un traitement médical en cours