Aude Lechère est une créatrice de joaillerie française dont les collections, entre pièces
uniques et créations emblématiques, placent la pierre au cœur du geste.
La Maison située à Place Vendôme, séduit une clientèle internationale par une joaillerie élégante, libre et
intemporelle.
Si nous vous la faisons découvrir c’est aussi parce que la finesse de son travail et son éthique nous ont touchées. Et ce à bien des niveaux, outre le bel ouvrage, le travail manuel précieux, le choix des pierres, la durabilité du savoir faire, se cache aussi une histoire d’engagement et de grand cœur. Aude Lechere oui flirte passionnément et à juste raison avec la haute joaillerie. Elle est également une designer engagée. Car le luxe peut être durable et ce n’est pas du Green Washing. Elle a repensé tout son packaging et marketing pour que l’on utilise pas des peaux animales.
Quand on songe aux heures passées, à travailler à la main, la minutie et la poésie qu’elle confére à chacune de ses pieces, il est difficile de ne pas tomber en amour.
Ces pièces uniques et intemporelles magnifient la femme, que soit le pendentif croix, ou les bagues généreuses en pierres et or. UFFP vous la raconte avec grand plaisir.

Entretien avec UFFP
Cette saison, quel est le thème de la collection ?
Je n’ai pas souhaité m’inscrire dans un thème au sens strict. J’ai travaillé à partir de pierres que j’ai
personnellement sourcées en Inde, pour créer essentiellement des pièces uniques. Mon
processus est très instinctif : je laisse l’inspiration se construire au fil des pierres, sans
m’imposer de cadre théorique.
Selon les périodes, soit je pars de la pierre et je crée des pièces uniques, soit je développe une
collection autour d’un thème, souvent inspiré par la nature, qui est ma principale source
d’inspiration. Cette année, la pierre a été le point de départ, comme une évidence.

Côté shopping, quels sont les best-sellers pour les fêtes ?
Notre bague de petit doigt emblématique, la Pinky, rencontre un succès particulier. Réalisée
en émail noir et sertie d’une pierre fine, elle est devenue une signature de la Maison.
Les pierres les plus demandées restent l’améthyste et l’aigue-marine.

Quel est l’historique de votre marque ?
J’ai vécu ce que l’on appelle le rêve américain. Au début des années 2000, je créais des bijoux
avant tout pour mon plaisir, sans intention de fonder une marque. Un soir, lors d’une soirée à
New York, une journaliste du W Magazine a repéré les bijoux que je portais et a décidé de
leur consacrer une pleine page, alors même que la marque n’existait pas encore.
À la suite de cette publication, j’ai été contactée par des grands magasins emblématiques
comme Barneys et Bergdorf Goodman, qui m’ont commandé une collection complète. C’est
ainsi que la Maison a été révélée au public américain.
Tout s’est ensuite naturellement enchaîné.

Quelle est votre formation ?
Mon parcours est atypique, car je ne viens pas du monde de la joaillerie. J’ai d’abord suivi des
études de lettres, puis fait mes premières armes au service de presse de la Maison Dior.
Parallèlement à mon activité professionnelle, j’ai commencé à acheter des pierres par passion.
Peu à peu, j’ai créé des pièces pour moi, presque instinctivement. Le reste s’est construit
naturellement.

Vous définissez-vous comme une Maison de haute joaillerie durable ?
J’essaie, autant que possible, d’apporter ma pierre à l’édifice à travers des gestes concrets.
Je réutilise notamment les jets de fonte, je transforme des bijoux anciens et je viens de
repenser entièrement notre packaging afin de supprimer l’utilisation de peau animale et de
plastique. Une démarche progressive, fidèle à mes valeurs.

Qui sont vos clientes ?
Ma clientèle est principalement française, anglaise et américaine.
Ce sont des femmes sensibles à l’authenticité, à la singularité, et à la recherche de bijoux
différents, souvent de pièces uniques, porteuses de sens.
Où peut-on découvrir votre travail ?
Sur notre nouvel e-shop, lancé en décembre 2025, ainsi que dans notre showroom parisien,
situé dans le 2ᵉ arrondissement, à proximité de la place Vendôme.

Vous soutenez une association pour enfants au Sénégal. Pouvez-vous nous en
dire plus ?
Je ne suis pas la marraine de l’association Maison Rose, mais je l’ai découverte il y a quelques
années lors d’un voyage, et ce lieu m’a profondément touchée.
Je m’y rendrai à nouveau en mars et j’ai souhaité contribuer à ma manière au soutien de cette
association, qui accompagne des bébés et leurs mères en grande difficulté.
À l’occasion de notre vente de Noël, 10 % du chiffre d’affaires réalisé ont été reversés à
Maison Rose.
Découvrez la marque et shoppez pour ces fêtes et même après !
Site : www.audelechere.com
