La mode est avant tout un art du changement disait John Galliano. C’est un changement subtil que nous avons vu à la Black Fashion Week qui est en à sa seconde édition parisienne. UFFP qui soutient tous les fashion Events d’Adama Paris ( Dakar Fashion Week, les trophées de la mode africaine etc) et qui a suivi partout dans le Monde, la Black Fashion Week en tant que média partenaire ( Black Fashion Week Prague, Montréal etc.) vous livre in aparté, les coulisses de cet événement en passe de révolutionner les mentalités couture et l’afrofashionstyle afropéen !
Adama Paris sur la droite salue entourée des designers de cette édition dont Alphadi, Zacometi, Sidy Counda,Eric Raisina, Elie Kuame, Mame Fagueye BA, Sophie Zinga, Helmer et tant d’autres
By Supa Djiles reporter UFFP et Damien Paillard photographe
Un frémissement mais qui revêt une importance non négligeable, car il signe l’arrivée progressive sur le monde très fermé de la mode, de créateurs d’origine Africaine. Un mouvement qui s’est mis en place depuis plusieurs années mais qui peine à émerger même si de nombreux stylistes comme Imane Ayissi ou Helmer arrivent maintenant à une audience internationale.
Alphadi le grand designer du Niger en plein conciliabule
Jusqu’ici, la mode était bien souvent un domaine « occidental ». La faute sans doute aux organisateurs. Manque de professionnalisme, manque de médias, manque de savoir faire, manque de moyens et de bonne communication. Adama Paris a réussi un grand pari. En deux saisons, elle s’est imposée comme un événement parisien incontournable en apportant justement ces trois touches et la plate-forme. Un lieu magnifique, une organisation au couteau, une communication adaptée, des choix de créateurs à la fois solide mais également audacieux.
Adama Paris et en arrière plan à gauche Eric Raisina, à droite Helmer et au fond Sidy Counda
Adama Paris gère bien le dosage. Lumières bleutés, cercles de néons rouges, colonnes de marbre, Ce lieu prestigieux qu’est le Pavillon Cambon, offre un écrin idéale pour accueillir une foule funky fashion.
à l’étage supérieur les quelques privilégiés vont pouvoir rencontrer les designers et la presse durant le cocktail after show
Pour résumer, bien loin des polémiques sur les mannequins noirs absent des podiums ou sur le blanchiment de la peau, Patoustyle créateur interviewé par UFFP résume bien les choses : « Je ne pense pas que ce soit une mode « black » la mode n’a pas de frontières mais je pense que nous apportons une façon différente de penser le vêtement «
fin de la seconde édition, le public monte sur lescatwalk
Reportage complet UFFP sur cet Evénement dans les backstage :
14h : Début des répétitions, les mannequins défilent sans relâche. Ambiance tranquille mais concentrée. On reconnait le signe du poignet et de la force chère à la créatrice sénégalaise Mame Faguéye Ba
15h : L’organisation commence à s’animer. Mise en place et répétitions sur la droite Alvina Karamoko
la top gabonaise cynthia Ondias Oyini suit les directives d’Almamy Lo en charge des chorégraphies
16h : Premières arrivées, finalisation des répétions
Zoom sur Pamela DIOP la RP de la BF Week arborant une coiffure afro très trendy !
17h Arrivée des plus proches, ça s’agite en sous sol : Interviews !
notre top guinéenne Hadja Barry qui fait sa curieuse derrière les coulisses
Les tenues sont portées par les tops, l’excitation est à son comble pour les mannequins
18 : La queue commence à se former à l’extérieur et les people sont assis: on reconnait derrière ses lunettes l’inimitable Mikaël Kra designer bijoux couture ivoirien et àses côtés, Vincent Mac Doom
19h : La foule se presse aux portes du pavillon Cambon capucine à deux pas de Madeleine.. Essentiellement la communauté « Black » parisienne mais pas seulement.
Micro trottoir : « C’est bien que la communauté puisse s’élever, il y a un public qui se sent représenté« ou « « J’aime la mode en général, ça m’intéresse de voir quel développement apportent les créateurs africains«.
19h30 début des défilés
Mame Faguéye Ba et son fameux salut, la spirale couture continue
C’est parti !
Alphadi avec sa collection immaculée conception
les créations d’Helmer, plumes et corseterie
Elie Kuame qui ose un style plus épuré cette année
les flash interview
Patou style » La mode n’appartient à personne « ‘
Je crois que la réussite de Evènement est due a une meilleure visibilité dans les médias mais également aux développements des réseaux sociaux qui ont aidé a une meilleure connaissance du travail des créateurs.
Alphadi
« La mode est créatrice d’emploi mais elle doit aussi permettre au créateurs de gagner de l’argent. «
« Nous voulons qu’on offre une deuxième chance à la « femme africaine dans son intégralité « »
Elie Kuame
« On peut enfin s’exprimer, il y une place dans le prêt à porter haut de « gamme ».
« Le secteur mode développe ses ailles en Afrique »
And last but not least, les shooting mode on Location d’Ernest Collins avec les tenues d’Adama Paris
Plein les yeux plein le coeur à l’année prochaine inchallah !