La rencontre d’Isabelle Quantin avec la matière, l’ivoire végétal ou tagua, s’est faite en 2011, sur un marché, par hasard.
Cette graine lui plait alors pour ses dimensions sociales et écologiques » ce qui est en adéquation avec mes convictions » explique telle. La dimension sociale, l’est tout autant pour la créatrice, car elle est source de revenus pour les paysans et artisans d’Equateur, et écologique car elle évite la déforestation et le braconnage des éléphants.
Lorsqu’isabelle Quantin a découvert la tagua (autre nom de l’ivoire végétal), elle était en plein virage dans sa vie professionnelle ; l’envie de se tourner vers un travail artisanal devenait de plus en plus fort. C’est alors qu’elle décide de se procurer de l’ivoire végétal, en Equateur. Elle commence petit à petit par confectionner des bijoux avec quelques perles. Puis elle les présente à mes amies, qui les présentent à leurs amies, etc » Mes bijoux plaisent et très vite un projet naît dans ma tête. Pourquoi ne pas vivre de mes 10 doigts » ?
Le reste n’est plus que créativité…
L’ivoire végétal m’a séduit par ses couleurs, son aspect doux et lisse et parce que c’est une matière naturelle.
Quant au tissage, il est venu par curiosité et par besoin d’expérimenter une technique nouvelle.
En France, je crois que la mode est de plus en plus sensible à l’éthique, et qu’elle commence à se poser de bonnes questions : la qualité des matériaux, le lieux de fabrication et par qui le bijou est-il fabriqué – étant artisan, je m’aperçois que beaucoup sont sensible à mon travail et à mes convictions.
Plusieurs petits salons de métiers d’art en province, le Bijoutiful à Nîmes en avril
De formation commerciale, après plusieurs boulots en liens avec les outils de la communication (audio, vidéo), j’ai bifurquée vers la création de site web.
En parallèle, côté expression artistique, je suis une ‘touche à tout’ depuis toujours ; j’ai modelé, peint, collé, frappé …. tout ce que je trouvais.
Autodidacte en création de bijou, je pense avoir été influencée, par les dessins et les études de stylisme de ma mère. Je me rappelle que ses dessins de robes me faisaient rêver ! L’envie de bijoux est venu il y a longtemps : pour mes poupées, puis pour moi, puis pour mes copines, puis pour mes amies, puis pour changer de vie il y a 3 ans environ !