Action’Elle favorise la fibre entrepreneuriale au féminin

  • By UFFP
  • 1 septembre 2013
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Invitée à animer le panel « Femmes dans les médias » et media partenaire de la dernière édition de la convention 2013 d’Action’Elles en mai dernier à Paris, UFFP est allée à la rencontre de divers entrepreneurs venus rendre compte de leur propre expérience.

PHOTOS DIANE CAZELLES POUR UFFP

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A la Présidence de l’Association Action’Elles et à l’origine de cette méritante initiative, nous trouvons Cécile Barry,

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une femme entrepreneuse ambitieuse qui se bat depuis des années pour mieux asseoir l’entrepreneuriat au féminin en France.

L’entrepreneuriat est un rêve d’enfant pour Cécile Barry : « depuis toute petite, je disais déjà à mes parents je veux devenir Chef d’entreprise de quelque chose.. »

Après avoir fait ses premières armes dans des grandes entreprises, Cécile a décidé il y a quelques années de se lancer en solo dans une aventure pleine de défis. Action’Elles est venue parachever tous ses efforts.

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Alors oui, monter et lancer sa boite, sa marque, son logo, son projet est une formidable aventure mais dans la conjoncture actuelle elle engage davantage de risques. Le métier d’entrepreneur n’est pas sans danger et les aléas sont nombreux. Quand on débute, il est important d’être bien entouré, d’avoir de bons associés, d’être bien conseillée. De « réseauter », de s’inspirer des role-models et d’aller voir ce qui se fait ailleurs?

Certes, il faut aussi accepter de faire des « erreurs « et d’apprendre d’elles, pour autant les femmes déjà peu nombreuses dans le « milieu » seront-elles à même de relever les défis d’un monde resté profondément masculin fermé et élitiste?

Quelques idées et astuces et des parcours singuliers d’entrepreneurs, nous ont permis de dégager des petits conseils sur les choses à faire ou à éviter dans le métier.

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Par Fériel Berraies Guigny

 

L’Entreprenariat un frein à la vie perso ?

Alors que les hommes font très peu attention à leur vie privée, les femmes elles portent une attention toute particulière à leur vie familiale, ce qui les freine d’ailleurs beaucoup en termes d’évolution de carrière. Le taux divorce est semblerait il assez élevé dans le monde de l’entreprise pourtant il faut parvenir à mettre un petit peu de raison dans l’équation. A commencé par trouver le juste équilibre pour parvenir à conjuguer les deux (vie pro et vie privée). Un bon entrepreneur est souvent celui qui a une vie personnelle épanouie et qui a réussi à maintenir le cap.

Dispersion dans le monde entrepreneurial pour ou contre ?

Quand on se lance dans l’entreprenariat on est souvent tentée de faire plusieurs choses à la fois, cela conduit à une certaine forme de dispersion qu’il faut cependant à tout prix éviter.

Car il s’agit avant tout de rester en focus « sur les priorités » car tout en étant à la « chasse au client » il faut aussi et surtout « être à l’écoute et le respecter » !

Le client est très important aux Etats Unis par exemple et en France, c’est un automatisme que l’on gagnerait à cultiver. L’écoute est par contre plus « facile » chez les femmes entrepreneurs car elles ont un sens inné par rapport à cela à l’instar des hommes plus orientés chiffres.

Etre à l’écoute et respecter le client

Les hommes sont très directifs, et la plupart du temps « ils parlent, exposent leur vision des choses sans pour autant prendre toujours la peine et ou le temps nécessaire pour écouter » les femmes elles, ont plus tendance à écouter.

Il faut aussi tenter d’éviter de parler sans trop réfléchir, ce sont certes des clichés peut être surfaits mais qui restent récurrents dans le monde corporate.

Pour vendre le mieux, il faut donc savoir bien écouter.

Savoir s’entourer c’est d’abord le bon choix de ses associés

C’est un équilibre nécessaire pour mener à bien le début d’une jeune entreprise. Des profils complémentaires et ou opposés peuvent suffire du moment que les objectifs restent les mêmes.

 

Phase I : Monter sa propre Entreprise une aventure excitante mais pleine de défis : le passage du 0 à 25 Kmh

Premier conseil du démarrage, il faut tout d’abord réseauter selon Cécile Barry. Car s’extraire du statut confortable de salarié n’est pas une mince affaire et il faut s’attendre tout de même à quelques écueils en début de parcours. Si l’entreprise « ronronne » et que la vitesse de croisière augmente peu à peu, qu’il y a moins de stress, que les sous rentrent, que le succès est au rendez vous, on aurait plutôt tendance à vouloir rester sur ses acquis.

Alerte danger !!! Quand le niveau de roulement est « correct » attention encore une fois de ne pas « s’éparpiller » et de ne pas trop se focaliser sur des détails et ou des broutilles qui risqueraient de nous faire oublier ce qui fut les raisons de notre succès au départ.

L’Entreprise qui « ronronne trop » est condamnée à terme

Il est important de laisser l’entrepreneur travailler, de s’épanouir et de le laisser foncer. Il ne faut surtout pas le « frustrer » et aux Etats Unis à l’instar de la France, le climat est propice aux jeunes créateurs d’Entreprise. Ce que l’on retient de tout ceci, c’est qu’il faut suivre les modèles qui avancent et prendre le maximum d’infos et de conseils sur ces entrepreneurs qui ont bien réussit leur modèle.

Phase II dans la création d’Entreprise: passer de 25 à 50 Kmh :

En chemin on va rencontrer quelques difficultés, il est très important ne pas perdre le cap

Manager « les autres » ? Pas évident !

C’est véritablement un autre défi quand on lance sa boite ou que l’on en reprend une.

Gérer l’articulation, la coordination, les petites histoires entre untel et untel, cela peut paraître effrayant au premier abord.

Quand on se lance dans la création d’entreprise, ou que l’on décide d’en reprendre une en difficultés il est primordial de savoir quel type d’entrepreneur on est ? L’entrepreneur créatif, l’entrepreneur fonceur ? L’entrepreneur qui manage et donc qui adore coordonner. Cela nous permettra de bien se positionner. Gérer des gens n’est pas une science innée, on ne l’a pas appris à « l’école » et on ne l’a pas réellement pratiqué non plus « quand on a eu 25 ans en ouvrant sa boite » bref, en sachant quel manager on est, automatiquement on saura de qui on a besoin et avec qui on doit s’entourer, associés etc.

Attention : ceux que l’on embauche ne sont pas vos amis !

Il est très important de savoir et de comprendre que ceux que l’on embauche ne sont pas des amis.

D’un jour à l’autre, on passe à créateur d’entreprise à Boss !

 

Phase III : on est bel et bien sur l’autoroute, que faut-il faire ? L’international oui ou non ?

Pour passer à la vitesse supérieure, il faut toujours regarder ce qui se passe au niveau « local » et en France il y aura beaucoup de choses qui se passeront d’ici 2014 ; il y aura en effet les élections municipales et bien sur entre deux élections ; il faut rester connectée également avec les marchés internationaux qui sont semblables à l’Europe » explique Cécile Barry. Et puis « il y a de nouveaux continents qui se développent » et regarder dans ce sens n’est pas négligeable.

Le choix de l’international et de son opportunité, dépendra aussi de la nature du métier, tout n’est pas exportable pour autant, il faut se le dire. Quand on a un partenaire local déjà sur le terrain, cela peut davantage aider à attirer sur la bonne cible.

En France, les entrepreneurs sont assistés et la législation mais également l’Etat font en sorte que naisse une « société des besoins ».

Ainsi on ne naitrait pas avec des envies ou des ambitions mais plus des « besoins », un état de fait qui infantilise le citoyen.

Néanmoins, ce système est amené à mourir un jour, et l’international peut aussi être une opportunité à saisir, même si il y a peu de PME française partant à l’international, cela reste un facteur clé pour de développement de l’économie et de l’Etat français.

Beaucoup de « boites françaises » ont de l’ambition mais elles s’arrêtent à la frontière de leur ville et ou pays « or il ne faut surtout pas se freiner » !

Il faut également se lancer tout en ayant un partenaire local et envoyer quelqu’un de votre boite sur le terrain. Piloter à distance votre partenaire local, ne marchera jamais. Il faut le piloter, l’accompagner et ensuite le lâcher complètement quand il devient autonome.

Il faut ensuite « comprendre l’autre » et s’imprégner de sa « culture » un automatisme que les français n’ont pas toujours. Une culture et une langue, demandent une capacité d’adaptation. Mais pour cela, il faut savoir « écouter voire s’assimiler » pour espérer s’implanter.

 

Les meilleures idées se développent durant les crises

« A l’inverse des idées reçues concernant la crise et ses difficultés et bien que cela fasse des années que l’on nous « bassine » en France et en Europe sur « la crise », les meilleures idées viennent justement en période de pénurie. Car c’est souvent l’occasion d’aller vers de nouveaux projets, de rechercher de nouveaux clients et se dire que le Monde n’est pas ou plus la France toute seule » ajoute Cécile Barry.

Par ailleurs, quand on commence un business dans les salons par ex, l’avance de fonds, reste très importante pour la trésorerie, car les « stands sont vendus avant que le gros des dépenses ne soit engagé » !

Attention à éviter : les dons de parts quand on ne peut payer ses employés

Même s’il s’agit de parts minoritaires, elles resteront potentiellement des « minorités de blocage » qui peuvent ralentir l’évolution d’une boite en cas de litige.

Il faut garder sa part de réalisme, le monde du travail est extrêmement difficile et les employeurs ne sont pas là pour vous faire plaisir et vous employer.

La reconnaissance, la gratitude ne sont pas toujours au rendez vous et « quand cela se passe mal » la nature humaine et ses turpitudes peuvent aussi reprendre le dessus.

Etre entrepreneur demande certes, une part de témérité, d’optimisme parfois béat, cependant il faut également garder en esprit, la possibilité de « scénarios potentiellement catastrophes » car mieux vaut prévenir que guérir.

Toutefois, si l’employeur veut quand même donner des parts à ses salariés, il est important de le faire sur le résultat et dans le temps, mais jamais à l’avance.

Les actions ne doivent jamais être données de façon gratuite, cela doit se payer en sang, en énergie, en résultat de travail.

 

Et les femmes dans tout ça ?

Quand il s’agit de l’entrepreneuriat sans vouloir rentrer dans les clichés trop surfaits, il a été constaté que les femmes ne gèrent pas « comme les hommes » à tort ou à raison, elles seraient beaucoup plus axées sur l’aspect émotif et relationnel, les hommes à l’inverse seront plus axés sur le capital « faire rentrer de l’argent à l’entreprise » etc.

Toutefois il est très important qu’une femme entrepreneure reste elle même, elle ne doit pas essayer d’être un homme, elle doit au contraire, garder sa féminité tout en essayant d’avoir une main de fer dans un gant de velours.

Il faut s’adapter à tous les scénarios, tout en restant qui on est dans le fonctionnement de l’entreprise. Il faut ainsi, faire accepter « la différence femme » et la faire respecter au sein même de l’entreprise.

 

UFFP

UFFP la Fondatrice et Présidente FERIEL BERRAIES GUIGNY :
Tour à tour mannequin, criminologue, diplomate et journaliste, la franco tunisienne Fériel Berraies Guigny a lancé en février 2011, une Association loi 1901 du nom de United Fashion for Peace. Parmi les activités de l'Association, une Caravane de mode internationale qui met en avant la paix, la tolérance, le dialogue entre les civilisations par le biais de la mode et de l'artisanat éthique. Née dans la foulée du printemps arabe, cette Association réunit tous les artistes du monde pour la paix, désireux de donner de l'espoir dans des régions en crise ou en transition. Depuis le mois de mai dernier, le magazine en ligne a aussi vu le jour pour être le portevoix de tous ses combats pour une planète éthique. La première programmation de la Caravane de mode se fera prochainement en février 2012 en Afrique subsaharienne sous la thématique de l'éducation pour la paix à la Triennale de l'Education en Afrique. Sept pays ont été les Ambassadeurs, Tunisie, Maroc, Cameroun, Afrique du Sud, France/Niger et Burkina Faso.
Fériel Berraies Guigny dirige par ailleurs, depuis des années deux panafricains New African en co rédaction et New African Woman/ Femme Africaine qu'elle a crée pour le groupe de presse britannique IC publications. Elle a longtemps été journaliste correspondante presse pour la Tunisie.

UFFP Contenu rédactionnel webzine :
Magazine français pour une planète éthique. Se veut une plateforme internationale pour une mode éthique qui défend la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat. Rubriques : 'Planète éthique' - 'Le rendez-vous des entrepreneurs' - 'Ethnical Conso : beauté bio, manger éthique' - 'Ethical Fashion' - 'Eco Déco' - 'Culture éthique' - 'Eco Evasion' - 'Société et éthique' - 'Femmes d'Ethique' - 'Prix Ethique' - 'Paroles Ethique'.
Mission de l'Association UFFP :
La Caravane United Fashion for Peace est née ce mois de février passé dans la foulée du printemps arabe et suite au massacre de femmes ivoriennes dans le marché lors des affrontements civils dans le pays. C'est une Association loi 1901française, née du désir de rendre hommage a à tous ceux qui ont perdu la vie pour un idéal de paix dans le Monde, tous ceux qui ont été sacrifiés alors qu’ils recherchaient simplement la dignité humaine. Cette Association et plateforme internationale est apolitique, sans coloration religieuse ou ethnique, elle se bat pour la mode éthique, défend par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat, la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations.
Dans le farouche désir de combattre pacifiquement les injustices sociales et économiques à l'encontre des peuples par la culture, elle entend véhiculer des messages d'humanité. Son slogan le beau au service de l'autre, permet des passerelles, des rencontres et l’ acceptation des diversités couture. L'esthétique pour l'éthique reste son credo.

United Fashion for Peace entend fédérer le meilleur de la création internationale dans le respect de la diversité, des us et des coutumes. Tout un symbole de paix aujourd'hui, alors que le Continent continue de subir les soubresauts de son histoire.
Investir dans la paix c'est investir dans les peuples
UFFP est une plateforme internationale destinée à valoriser la création éthique centrée sur le développement humain durable.
Pont couture entre les peuples du Monde, cette plateforme a pour vocation de faire la promotion d'une création éthique et sans frontières. Favoriser un jour le commerce équitable de ces produits, pouvoir faire venir les artistes sur Paris pour leur organiser des défilés et vendre leurs produits.
United Fashion for Peace, c’est un concept qui propose un défilé de mode « clés en main », une animation « décalée » à l’occasion d’une manifestation, d’un colloque, d’un forum, d’assises politiques, économiques, scientifiques.
United Fashion for Peace c’est la présentation d’artistes qui font vivre et revisitent une culture, c’est un témoignage de richesse et de savoir faire, c’est la promotion du développement durable avec l’ambition d’accéder à la conscience durable
United Fashion for Peace c’est un vecteur d'amour et le partage dans la création.
Pour les organisateurs il s'agit de créer un évènement mais aussi de véhiculer une philosophie de vie dans la création. Pour laisser quelque chose aux générations futures " loin des passerelles du luxe, UFFP est avant tout une histoire d'amour et d'amitié avec les peuples, leur création, leur identité et leur patrimoine au service de l'autre.

C'était une idée, elle est devenue un projet, aujourd'hui une Association qui a hâte de trouver des programmateurs, des sponsors et des partenaires afin de pouvoir sa première édition.
UFFP dans le Monde
UFFP est à la recherche de programmations dans le Monde, de partenaires et de sponsors qui souhaiteraient se rapprocher de l'éthique, du développement durable, de la préservation des Arts et métiers, des droits de l'homme, de la culture et de la parité, sans oublier le dialogue entre les civilisations qui sont les valeurs qu'elle véhicule.
A chaque programmation dans un pays où événement donné, sont mis en avant les créateurs du pays hôte qui sont dans l'éthique.
UFFP s'adapte à toutes les thématiques et les rencontres politiques, économiques, culturelles, développement, environnements, bio, bilatérales, multilatérales, fêtes d'indépendance, fêtes nationales, parité, jeunesse, droits de l'homme, ou encore pour médiatiser une problématique donnée de la région.
A terme, L'Association voudrait pouvoir faire également du caritatif, et organiser des ventes de charité, au profit d’une ONG ou association défendant des valeurs similaires et la mettre en avant à l'occasion d'un défilé programmé.
Siteweb: http://www.unitedfashionforpeace.com
contact: unitedfashionforpeace@gmail.com

UFFP mode d'emploi :
La promotion d’un pays passe par la mise en avant de ses valeurs, de ses atouts et par une communication à la fois ciblée, régulière et soutenue. La Côte d'Ivoire de la paix et de la réconciliation souhaite développer un tourisme culturel mais également donner une image positive d’une Afrique à la fois moderne et traditionnelle où les valeurs humaines, sociales et pacifiques prédominent.

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