Nous adorons l’artiste que nous suivons depuis 2005. Nous sommes tombée en amour avec sa création plastique au détour d’une ballade prés du Louvres avec mon regretté époux qui lui nous a aussi quittés en 2020.
Son style?
Il est unique, reconnaissable d’entre tous!
Des femmes graciles, voluptueuses, sensuelles et parfois rigolotes. Des couleurs plein feux, pour donner ce cote “je m’assume” je suis belle et je le sais.
Face aux femmes rondes, colorées, plantureuses devant les vitrines du Magnifique Art Club Gallery avenue Rivoli à Paris, je me vois encore, écrire aux galeristes pour m’enquérir de l’artiste.
Vingt ans plus tard nous revenons à l’Art Club Gallery, les femmes sont désormais longilignes, mais elle sont toujours aussi belles.
Nous avons appris tristement qu’elle est décédée cette année 2025. Alors qu’elle repose en paix cette magnifique et sublime artiste qui de tout temps nous a magnifiées nous les femmes, que l’on soit ronde ou pas…
Alors nous voulons vous la raconter, nous n’avons pas eu la chance de la rencontrer en vraie comme notre ami artiste aussi de grand talent Christophe Romel, mais nous sommes allées à la rencontre de sa création en novembre dernier.

photo DR l’artiste Josépha que nous avons perdu en 2025 RIP
Qui est L’artiste ?
Native du Sud- Ouest en 1950 dans le Sud-Ouest de la France, Josepha est décédée en 2025.
De l’origine italienne de sa mère, elle a hérité son prénom et sans doute sa créativité et ce grand amour pour le féminin dont elle n’a eu de cesse de magnifier le corps
Elle a eu plusieurs vies dans une.
D’abord styliste de mode on se rappelle à l’époque ses collections de cuirs et chapeaux.
Elle est reconnue dans le monde déjà mais elle voulait pas en rester là.
Sa création sans frontières, la faisait repousser des limites, à vouloir toujours tester de nouvelles voies, de nouvelles matières. Du textile et au cuir, matières vivantes, elle a envie de marcher sur des terrains inconnus plus téméraires. A l’époque elle rencontre l’homme qui partagera sa vie, il est sculpteur lui-même et professeur d’arts plastiques. C’est le déclic, elle oublie la mode et va jeter son imaginaire créatif dans les arts plastiques.
Elle commence avec les matières nobles vivantes et dures : le bronze, la pierre.
Mais elle veut plus de légèreté, elle est avant gardiste et visionnaire… Elle fait de l’œil à un autre matériau un peu insolite : le polyester et elle va se lacher des lors dans une boulimie créative, aidée par un imaginaire qui la guidera encore et toujours dans un univers fantaisiste quasi onirique.
Débauche de formes et de couleurs
Rien ne l’arrête, elle habille et déshabille la femme, tantôt, mutine, tantôt effrontée, tantôt séductrice
Ses œuvres interpellent, accrochent. Elle nous crée des femmes “Dita Von Teese” belles, langoureuses, tentatrices.
Peu à peu elle impose son style, qui devient son ADN.
On commence à reconnaitre un style Josepha dans le monde entier.
Ah comme nous aimons les femmes qui aiment les femmes. Et surtout quand elles sont sculptées avec perfection du détail.
Son monde flirte entre imaginaire et réel, sans retenue sans censure.
La poésie et la finesse sont de pair et ses personnages sont si vivants qu’on s’attend à ce q u’ il sortent de leur socle pour nous parler.
Elle aiment les danseuses, ces femmes à la plastique définie, langoureuses et lascives.

Photo UFFP DR la sculpture Marylin Monroe by JOSEPHA ( expo Artclub Gallery Paris )
Nous avons adoré les détails de la robe, comme de la dentelle mais en bronze. Les dorures se marient divinement avec le socle noir.

photo UFFP DR Duo sculpture en Bronze
ici comme des jumelles, la sculpture Duo en bronze de Josepha, qui est posée derrière une des œuvres d’un autre artiste que nous adorons aussi ( Ronel, voir notre portrait dans UFFP)

photo UFFP DR
Ici également une autre sculpture en bronze d’une femme assise by Josepha, le style est plus audacieux et moderniste ici. Nous apprécions l’impression de calligraphie qui n’en est pas une, simplement un effet d’optique.

photo UFFP DR
Le grand retour des statuettes en polyester ou silicone, les couleurs sont vives et accentuent le cote un peu “vernis” de la sculpture. Admirez les détails de la robe on a l’impression qu’il y a de la dentelle au milieu des motifs fleuries.
A l’entrée les silhouettes de Josepha attrapent le regard des passants. Un travail assez ambition, car ici les sculptures grandeur nature, dépassent la taille humaine. Le contraste, noir, bleu et dorure est de toute beauté.

photo UFFP DR
Ici le travail en bronze est plus abstrait, voire futuriste. On peut y voir beaucoup de chose, une femme, un décolleté, l’imaginaire est permis. De l’art poétique, esthétique, pensé et qui fait réfléchir, ma foi oui.

photo UFFP DR
Toute son œuvre est une ode à la femme qui s’assume et qui est dans son quotidien.
Rien n’est figé tout est en mouvement, et en devenir.
Josepha se joue de l’espace et des volumes, le mouvement est une composante essentielle de ses silhouettes. Ses femmes elles, sont émancipées du regard des autres, elles sont simplement l’incarnation de la vie et de son exubérance sans limites, sans censures, sans conditions.
Il n’y a pas de diktat dans sa perception de la beauté au féminin.
Tout est effervescence, bouillonnement, les couleurs, les volumes, les formes, avec ce petit cote de folie qui fait rêver à un monde multicolore.
Josepha aimait la vie, elle aimait les femmes de son univers créatif et elles le lui ont bien rendu!
Le leg de cet artiste est immense, rip JOSEPHA on t’aime nous les femmes, car tu as fait de nos imperfections la plus grande des beautés !
