Ce mois de mai est le mois où tous les « mais » sont possibles. Car rien n’est impossible, tout est possible, tout est envisageable, en tous cas pour préparer un été serein, un été empreint de reconstruction et de lâcher prise.
L’année a été bien dure, elle nous a testée à tous les niveaux, nous sommes allée au delà de nos frontières. Nous avons cultivé un repli sur soi, un jardin secret, pour un recentrage nécessaire pour essayer de continuer le chemin que l’on a choisi d’emprunter. Le travail, le labeur, la quête vers l’absolue excellence dans tout ce que nous faisons, avec cœur et générosité, encore et toujours. Dans la solitude et le silence cultivés, un nouveau moi est né. Nous restons très prolifique, et passionnée au fond de nous, car on ne peut changer sa nature profonde, qu’importe les choix, les épreuves, les limites.
Feriel Berraies Guigny Présidente et Fondatrice UFFP photo Tao Paris stylisme Takla Makan
Nous écrivons pour pas mal de médias green et de médecine douce à l’heure actuelle entre la France et la Tunisie, dans le dessein de démocratiser ces nouveaux métiers, ces nouvelles thérapies brèves que nous avons embrassé. Tristement, nous constatons que la souffrance est devenue un fait de société tout à fait banalisé et quotidien, voire accepté avec fatalité. Et ce, du Nord au Sud !
Il faudra encore beaucoup de temps, pour mesurer l’ampleur des dégâts, que l’humain continuera à vivre, broyé par le tout capitaliste déshumanisé dans l’absolue indifférence d’une humanité désavouée.
La demande est de plus en plus grande, le mal être de plus en plus grandissant… je l’ai vécu, je suis passée par cette étape, cette douleur de la renonciation, cette douleur de la peine, de la perte, cette peine de voir son corps changer et se fragiliser avec le temps. ET cette urgence de vivre et de se reconstruire tout en restant fidèle à ses valeurs, ces mêmes valeurs devenues pourtant obsolètes.
Quand on voit le monde de la finance, de la politique, les religions qui s’entre tuent, les machinations des grands de ce Monde, les guerres fratricides, les jeux d’influence néfastes. Et l’absolue hypocrisie sociale qui régit nos pseudos rapports humains amicaux et sociaux, il y a lieu de beaucoup se remettre en question et pourtant…
Le vrai, l’essentiel, existe toujours, mais il faut accepter de lâcher prise, se débarrasser de ce qui encombre ce qui parasite, au risque de se sentir très seule… parfois, mais comme cela est salutaire.
Nous avons le choix et la possibilité tous autant que nous sommes de mener une bonne vie, c’est un simple bon sens, nous avons encore et toujours le choix de notre destin, il suffit d’en avoir le courage, puis de l’assumer…
Oui le prix à payer n’est pas anodin mais il est autrement plus sain et serein. Au prix de tant de sacrifices et de renonciations, mais pour aller vers ce qui compte, sans jamais baisser les bras et encore moins se brader ou se marchander.
Editorial de Fériel Berraies Guigny
Présidente de UFFP
Car tout ce qui est essentiel et vrai, demande le courage de ses renonciations.
Cette édition est magnifique, encore une fois, avec des sujets et des personnalités, toutes œuvrant dans le mieux être, à tous les niveaux. Naturopathie, Reflexologie plantaire, nutrition, prévention médicale, autant de thérapeutes du mieux être, qui tentent de soulager et de conseiller là où il le faut, sans mercantilisme ni marketing exacerbé.
UFFP a choisi cette édition de leur donner la parole.
Les couvertures internationales de ce mois, sont signées par l’artiste du cheveu Miss Beata Bourillon qui nous parle des tendances estivales de la coiffure, et oui mesdames, nous avons pensé à vous. Comme toujours des rubriques beauté et mode vont égayer votre lecture, avec toujours ce soin de sélectionner nos coups de cœur avant tout.
Il est vrai que nous sommes très approchée et sollicitée et nos pages sont devenues avec la force du temps très très sélectives. Nous écrivons, quand nous sommes convaincues, notre journalisme n’a jamais été ni copinage ni mercantilisme, mais simplement la liberté de choisir selon nos voire mes convictions. Nous nous faisons assez rare dans les happenings branchés et les events, et c’est voulu, pour pouvoir mener de front nos autres casquettes, dont celle de thérapeute.
Je dédie une spéciale pensée à Mouna A et Khadija A, que j’accompagne par le coeur et le verbe toujours, afin de retrouver cette lumière salutaire qui nous permet tous de retrouver le chemin de la vie.
Dans l’attente du bonheur de vous retrouver au mois de juin prochain
lumineux mois à vous tous !