L’édition de Novembre et cet éditorial se sont fait attendre, chers UFFPiens, mais ils sont bel et bien là !
Et c’est l’occasion pour moi de taper dans la fourmilière et de tirer une nouvelle fois une sonnette d’alarme sur la violence domestique subie au quotidien par les enfants et les adolescents das le Monde.
Un dernier rapport de l’UNICEF indique justement que ce fléau est encore omniprésent dans nos sociétés. Ici il ne s’agit pas de la violence de guerre ou de l’embrigadement d’une certaine jeunesse dans les guerres.
Il s’agit d’une autre forme de violence, au quotidien, domestique et pourtant insupportable.
Et je profite également par la même occasion, pour pousser aussi une autre gueulante, suite au scandale relatif aux cas d’ harcèlement sexuel subis par des stars d’Hollywood, pour rappeler qu’encore une fois, cette forme d’agression est également et toujours subie par beaucoup de femmes dans le monde.
A la différence prés, qu’elles n’ont peut être pas le même buzz médiatique du genre « balance ton porc »
Elles, ce ne sont pas des Stars, ce sont des femmes lambda qui souffrent dans leur chair et leur âme. Elles n’ont pas toujours les médias ou l’opinion internationale de leur côté, ni la loi. Ces femmes vivent leur calvaire dans l’ombre et le silence, elles se taisent car on peut les emprisonner et ou les lapider. Elles sont victimes du poids des cultures, de la honte, des sociétés rétrogrades qui les font passer de victime à « responsable »
Parodie de justice, hypocrisie sociale et manipulation d’un certain conservatisme religieux, que l’on utilise à mauvais escient parceque la morale bien pensante, au fond n’est qu’hypocrisie sociale !
Les cas et les exemples ne manquent pas, pourtant pour sortir de cette spirale infernale, il faut avoir le courage de briser le silence et la force ensuite de se reléver, qu’importe l’opprobre social.
Ce sont des temps bien sombres pour nous les femmes et ce du Nord au Sud mais surtout dans le Sud. Mot d’ordre : résilience, courage, tenacité pour continuer à se battre et à ne plus subir. Une femme victime au fond, c’est une société au fond bien malade et déséquilibrée.
Il est important que nous les femmes de la diaspora, luttions pour elle, que nous leur donnions la lumière la parole et l’assistance pour que ces mécanismes destructeurs prennent fin, et la société civile de nos pays d’origine a un rôle de vigilance, d’assistance à jouer aussi!
Dans ce numéro encore une fois, nous donnons la lumière aux initiatives qui nous parlent, aux marquent qui ont un sens, et nous vous invitions à découvrir ces jolis récits au cours de ces pages.Nous sommes installée dans notre cabinet de thérapeute en, France , et commençons avec bonheur à accompagner . Mais nous restons présents et toujours actifs, s’agissant de notre journalisme activiste, pour continuer à faire le lien là où les clivages idéologiques persistent.
En attendant de vous revoir, belle promenade sur nos pages et à mes soeurs toutes les femmes du MONDE: lumière, force et courage !
Feriel Berraies Guigny