Elle s’est imposée dans le milieu de la beauté, installée dans un quartier chic de la capitale Belge, Adele Simo adore sublimer la femme. Elle s’est fait un nom et une réputation dans un milieu hautement élitiste et brassant les beautés plurielles, elle a su imposer son Art.
Coiffeuse internationale reconnue pour sa technique du Chi (Lissage japonais) qu’utilisent les stars hollywoodienne, Adéle est la coiffeuse de référence pour la clientèle cosmopolite et internationale.
Diplômée en coiffure en Belgique, elle a poursuivi sa formation en se spécialisant sur les cheveux cosmopolites aux Etats Unis.
Aujourd’hui elle maîtrise toutes les ficelles du métier et réalise tout type de coiffure sur tout type de cheveux.
Adèle SIMO est le fournisseur agrée de la Belgique et le Luxembourg de la marque Avlon, marque américaine qui a développé une nouvelle technologie, et qui est la science des soins capillaires. Femme d’affaire avisée, sa société Elohim CosmeticsDistributor Of Hair& Beauty travaille directement avec le docteur Dr. Ali N. Syed, Président et Fondateur de l’industrie Avlon.
Lauréate de la 10 eme édition du prix UFA, ce mois de janvier dernier, UFFP vous la fait découvrir.
Entretien avec Adèle Simo :
Parlez-nous de votre passion pour la beauté africaine ?
Je ne suis pas passionnée par la beauté africaine, je suis une passionnée de la BEAUTÉ avec grand B. Donc la beauté en générale, interne, externe, le bien être, et j’en passe.
Mais comme on ne peut pas tout faire, je me suis penchée sur la coiffure, même si j’adore les vêtements, c’est la coiffure qui a pris le dessus, parce que même bien habillé, si vous n’êtes pas coiffé, vous n’avez l’air de rien !
Cette passion m’a prise dès mon plus jeune âge, dès mon adolescence.
Cette passion, elle vous nourrit depuis quand ?
Vivre de son art n’est pas toujours évident. Mon métier me nourrit réellement depuis 2002.
Vos débuts, vous vous en rappelez ?
Bien sûre que je m’en rappelle, comme si c’était hier. Les moments difficiles, même si nous voulons les occulter, ils sont toujours tassés quelque part, prêt à resurgir. Après mes cours de coiffure, il a fallu que je m’installe à mon propre compte, comme indépendante, avec mes économies, pas de crédits pour démarrer, pas de parents pour m’aider dans ce sens là, dans un pays étranger, contrairement à mes autres camarades. Alors j’ai d’abord travaillée pour les autres, questions d’épargner et financer ma propre structure.
Vos défis, vos victoires ?
Mes défis, ça été de m’imposer dans un pays qui n’est pas le mien, m’installer dans le chic quartier Louise, avec tous les jours des challenges différents.
La réussite, la victoire c’était d’asseoir mon nom, me créer une clientèle fidèle, cosmopolite.
Ma première victoire c’était à la fin de l’école. Après les études j’ai eu le prix du meilleur coiffeur de l’école, je ne m’y attendais pas, puisse que j’étais très souvent cassée à l’école, et la chance que j’ai eu était que le jury était de l’extérieur. Ce prix m’a rassurée, m’a donnée confiance en moi, m’a montré que je pouvais aller loin. Mon potentiel avait été reconnu.
Une autre victoire qui m’a permise de créer mon autre société c’est d’avoir été dénichée par le docteur Dr. Ali N. Syed, Président et Fondateur de l’industrie Avlon pour être distributrice exclusive de Avlon dans le BENELUX .
Pour vous, quelles sont les qualités d’une femme « belle ?
Par définition, pour moi toutes les femmes sont belles, puissent qu’elles reflètent la douceur, la tendresse, la pureté, la délicatesse. Une femme qui prend le temps de prendre soin d’elle, une femme coquette est encore plus belle que celle qui ne le fait pas. Et la coquetterie est un ensemble.
Look naturel ou plus travaillé ?
Les deux, tout est question de choix, ça dépend de l’atout que la femme veut mettre en avant. Chacune sait ce qui lui convient ou pas. Ou alors disons que tout ne va pas à tout le monde.
Ce prix reçu, cela signifit quoi pour vous ?
Une certaine Reconnaissance, valorisation. Il me booste, et ça aide aussi les autres à avancer, ça sort la coiffure de son isolement, et pourtant le coiffeur est une des personnes qu’on voit le plus dans sa vie. Avant son médecin ou son avocat. Comme le dit si bien Ophrah, « Je ne peux pas vivre sans ma coiffeuse »
Que diriezvous aux jeunes filles tentées par les métiers de la beauté ?
De ne pas sentir diminué, de foncer , de faire le travail de façon professionnelle et par passion, pas juste parce que ma copine coiffe, parce que la coiffure c’est la créativité.
Merci Adèle Simo !