Takla Makan est autre magnifique griffe qu’UFFP a découvert lors du dernier salon Labo Ethno Fashion Weekend sur Paris. A rappeler qu’UFFP était partenaire média de cette 10e édition et avait été parmi les speakers de la tribune sur la mode éthique. Et c’est à cette occasion, qu’elle a pu avoir le loisir en dehors des catwalks, d’aller à la rencontre des designers qui exposaient.
Cette année le choix et les coups de coeur UFFP sont allés vers deux marques éthiques et solidaires qui toutes deux produisent en Inde.
Voici l’une d’entre elles, Takla Makan qui a fait d’ailleurs les couvertures du mois de septembre et de la rentrée.
Il était une fois Takla Makan
Créé en 2007 à Pondichéry, Takla Makan a été développé grâce à la volonté de fer et la passion de sa fondatrice, française aux origines sud-américaines Melissa de Valera . L’histoire de la marque est intimement connectée à son parcours, ce projet résultant de l’équilibre parfait entre son amour pour l’Inde et ses racines latines et françaises. Ci-dessous, quelques clés sur sa vie pour mieux comprendre sur quoi repose Takla Makan.
“Je suis tombée amoureuse avec l’Inde lorsque j’étais encore qu’une enfant. Ma grand-mère colombienne, qui pratiquait du yoga quotidiennement, prenait plaisir à me montrer des photos d’art et de sculptures indiennes… Après le lycée, j’ai voulu en apprendre plus en étudiant l’histoire de l’art indien à la Sorbonne et les langues à l’INALCO. Mes diplômes en poche, je suis partie en Inde afin de réaliser un documentaire sur les techniques de tissage à Pochampally (Andrah Pradresh). Ce documentaire est la première pierre de l’histoire de Takla Makan. En effet, j’ai eu l’opportunité d’observer et de mieux comprendre la situation des tisseurs traditionnels indiens. Leur artisanat était déjà, à l’époque, menacé par l’industrialisation du secteur textile dans le pays. Depuis ce voyage, je me suis promis de travailler toujours avec des artisans traditionnels afin de contribuer à la survie de cet art, mais aussi de l’aider à se développer.
Pour atteindre cet objectif, il m’a fallu suivre une formation plus technique en design textile, master réalisé à l’Ecole Nationale Supérieure de Création Industrielle (ENSCI) à Paris. Ce master m’a permis de voyager en Inde une deuxième fois, lors d’un échange universitaire d’un an à l’université NID d’Ahmedabad (National Institute of Design) en 2002/03.
Après quelques années passées en la France et l’Inde, je suis revenue m’installer de façon permanente en Inde, à Pondichéry. J’y ai fondé Takla Makan, combinant mes différentes passions: les textiles traditionnels indiens, les teintures naturelles , la mode et les actions sociales en faveur des femmes.”