Libero Reina ” mon identité c’est aussi une autre Méditerranée ” !

  • By UFFP
  • 17 novembre 2025
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Notre Mare Nostrum raconte de belles histoires et certains de ses enfants en sont les plus beaux ambassadeurs. Quand je l’ai vu en ligne il y a quelques mois, quelque chose m’a troublée, je revenais cet été de Sicile, encore imprégnée de la beauté dei Giardini di Naxos et de Taormina.

Mamma miaa et voila que je tombe sur un beau jeune homme à la chevelure longue et indomptée. Métissage entre les 2 rives de la Méditerranée, nous avons découvert cet artiste atypique et fascinant, telle il était amoureux de sa Sicile et de ma Tounes ( Tunisie)

Une vraie rencontre crush digital, comme je n’en avais pas connu quand j’étais ado ( sauf pour Georges Michael alors) oui une pépite.

Il résume à lui tout seul, mon combat d’universalistes et d’activiste de prés de 20 ans en France et en Afrique. Moi par les mots et lui par le son.

C’est LIBERO REINA, artiste musical, mage libre et indomptable des temps moderne. Mais eperdument épris de ses racines métissées.

Un amoureux de sa Sicile multiple intemporelle ET arabe. Ses pérégrinations musicales le bercent CONTINUELLEMENT comme un aller retour, à l’image des vagues du Rivage d’un bleu immaculé.

Oui car son histoire, sa musique, ses histoires, c’est un aller retour incessant d’histoires passées toujours contemporaines.

Petite anecdote, si vous le permettez, feu mon grand père, allah yarahmou… Hamadi Berraies comme j’aimais à l’appeler ” Baba Azizi” grand père adoré, me parlait souvent de ses amis siciliens, ses amis pêcheurs. Tous se retrouvaient à la Goulette, francais, italiens, juifs, tunisiens, tous avec tolérance, et fraternité.

Il me disait “vieni figya mia vieni, je l’écris ici comme je l’entendais phonétiquement… et cela m’horripilait moi qui suis née de parents diplomates à Rome, je ne comprenais pas ce patois, cet accent que je trouvais barbare, come mi vergogno oggi !

La Sicila à elle seule est tout un pays, toute une Histoire, il Mezzogiorno comme on l’apprend à l’école est si beau mais si incompris, il a gardé cette beauté authentique, qui n’a pas d’égale.

Libero en est le parfait exemple de cette Sicile : un pont entre les multiples visages de sa terre : Sicile, oui arabe aussi, car elle l’a été et des traces intemporelles existent… dans la langue la cuisine, certains villages appellent au muezzin encore aujourd’hui.

Pour moi découvrir cette Sicile a été une implosion personnelle. Tout m’a attiré, le chaos, le désordre, les bruits, les excès ( comme chez nous lool) mais aussi et surtout, les odeurs, les couleurs, la nature, la cuisine, les pâtisseries, l’histoire et la culture, la chaleur des gens, la langue, mon dieu la liste est interminable au point de rendre jaloux le Nord de l’Italie !

Les sons, les mots, les couleurs, les intonations, les proverbes, le dialecte, les us et coutume, tout y est et rappelle ce trésor pour l’humanité. Et on trouve tout ca dans la musique de Libero, sa façon de voir les gens, la vie, les influences. Il démontre que les métissages sont le futur, qu’importe les tragédies de notre siècle et les clivages idéologiques.

UN VRAI UFFP artiste, engagé, amoureux de la diversité comme on les aime !

Quand on songe que quelques kms nous séparent de Pantelleria à la Belle Sicile, une autoroute suffirait pour rejoindre les deux rives.

Credit photo: Christian Reina + Antonio Giannone ( Libero fi Tounes)

Découvrez cet artiste

Crédit Credit photo: Christian Reina + Antonio Giannone ( Libero fi Tounes)

Entretien avec UFFP :

Votre travail raconte une Sicile arabe? qu’est ce qui vous a amené sur ce chemin ?
Je parle d’une Sicile arabe parce qu’un jour, j’ai compris que cette histoire était déjà en moi. Cela
m’a frappé lorsque j’ai commencé à entendre, dans les sons des mots du quotidien — dans le
sicilien que je parlais depuis toujours — quelque chose qui n’était pas « seulement à moi ». Comme
si mon identité, que je croyais locale et isolée, s’ouvrait soudainement à tout le Méditerranée.
Depuis plus de trois ans, j’étudie cet héritage : des livres, des archives, des voyages, des
conversations avec des historiens, des musiciens, des rencontres fortuites. Les voix des poètes
arabes de Sicile ont été une révélation. J’y ai senti une continuité qui ne s’est jamais vraiment
brisée.
Dans ma musique, cette mémoire passe par les instruments et par la voix : le santoor, le mezoued, le
setar, le dozaleh, et ces rythmes méditerranéens qui respirent comme des vagues.
C’est une manière
de traverser le temps sans nostalgie, en ramenant au présent ce qui est encore vivant.
Si cette partie de l’histoire a été oubliée, c’est parce qu’elle est tellement intégrée à notre vie
quotidienne que beaucoup pensent que « nous sommes nés comme ça ». Un exemple simple : en
Sicile, la coffa — ce panier en paille — semble tellement typique qu’on la croit née là. Puis on
arrive en Tunisie et on découvre qu’elle porte le même nom… et l’on comprend alors que la
Méditerranée est une seule maison, avec plusieurs portes.

Les Maures ont laissé une vraie trace, je vois les têtes de maure partout, cet été en venant
vers Catane, et aussi l’histoire de la sicilienne qui a tué par jalousie son amant maure
infidèle ‘ ( belle anecdote mais terrifiante lool?

Les têtes de Maure font partie de l’imaginaire sicilien, et la légende qui les accompagne fascine
beaucoup de gens, en Sicile comme à l’étranger. C’est une histoire forte, dramatique, passionnée —
et je comprends très bien pourquoi elle marque l’imagination : elle parle de sentiments extrêmes, de
désir, de jalousie, de vies qui s’entrelacent avec intensité.
En même temps, j’aime rappeler qu’il s’agit d’une légende, d’un récit populaire devenu symbole au
fil du temps. Aujourd’hui, on peut la relire avec plus de conscience, en cherchant non seulement
l’aspect tragique, mais aussi ce qu’elle révèle de notre identité : la façon dont, en Sicile, nous vivons
les émotions, la passion, et le lien profond avec l’autre.
La présence arabe en Sicile a laissé des traces bien plus vastes — dans la langue, la poésie, les
métiers, l’architecture — et c’est surtout cela qui m’inspire : la rencontre culturelle, la cohabitation
qui a généré de la beauté et de nouvelles formes.

Quand quelqu’un regarde une tête de Maure, j’aimerais qu’il voie ces deux dimensions : le charme
de la légende, et en même temps le dialogue qui a façonné la Méditerranée pendant des siècles.
Ma musique naît précisément là : dans cet espace entre mythe et réalité, entre symbole et histoire,
où les cultures ne s’affrontent pas, mais se reconnaissent.

C’est un peu l’image de votre musique, passion, liberté mais surtout fraternité ?
Oui, ma musique porte en elle de la passion, de la liberté et aussi une forme de fraternité.
La passion vient du lien que j’entretiens avec mes instruments : ils sont anciens, chargés de siècles
de mains, de voyages, de poussière et de prières. Quand je les joue, j’ai l’impression qu’ils ont des
mots à me murmurer. Ils parlent dans des langues différentes, et mon rôle est simplement de les
laisser se rencontrer sans les forcer.
La liberté, pour moi, est culturelle, personnelle et aussi linguistique. C’est la possibilité de mêler
sans demander la permission : le santoor et l’électronique, le mezoued et un synthé, le setar et une
pulsation. C’est une musique qui n’appartient à aucun genre précis : elle bouge, elle se déplace, elle
s’ouvre, un peu comme les personnes qui la vivent.

La fraternité, je la sens surtout en concert. Quand quelqu’un qui ne me connaît pas me dit : « Je ne
savais pas que ce genre existait : de l’électronique avec des sons nord-africains et proche-orientaux
», et qu’il commence ensuite à danser aux côtés de personnes qu’il n’avait jamais vues… là, je vois
le Méditerranée qui s’entrelace. Le public se met à respirer ensemble, sans jugement, porté par le
même rythme.
Ma musique naît précisément de cela : du désir de faire se rencontrer des mondes qui, au fond, n’ont
jamais été réellement éloignés.

Votre démarche rapproche là où beaucoup divisent, votre musique c’est un peu la paix et
l’amour entre les peuples?

Mon travail rapproche parce qu’il ne part pas de grands concepts abstraits : il naît du désir de créer
un langage partagé. Quand je joue, j’aimerais que ceux qui écoutent aient l’impression d’habiter le
même espace, ne serait-ce que pour quelques minutes, sans devoir expliquer qui ils sont ou d’où ils
viennent.
J’ai vécu des moments très forts de ce type. Je me souviens de concerts où je voyais des personnes
complètement différentes — âges, histoires, cultures — danser ensemble sans se sentir jugées.
Personne ne parlait, mais tout le monde respirait dans le même rythme. Là, on comprend ce que
peut faire la musique : non pas « unir les peuples » comme un slogan, mais permettre aux personnes
de se rencontrer, une par une.

Je ne pense pas la paix comme un grand manifeste. Je travaille dans le micro : les émotions,
l’empathie, les petits gestes. Pour moi, la paix naît précisément de cela. Du fait de se reconnaître
dans l’autre, même pour un instant, un rythme, un regard.

Et la Méditerranée, au fond, c’est cela : une belle imperfection. Pas une mer uniforme, mais une
mosaïque d’accents, d’erreurs, d’improvisations, de rencontres qui n’étaient pas prévues. Ma
musique essaie de restituer ce mouvement : non pas la perfection, mais l’humain qui vibre.

Vous avez choisi de faire de la Tunisie, votre “laboratoire” de son mixes, cela fait quoi
quand vous arpentez les rues de nos kasbahs?

Quand je marche dans les kasbahs tunisiennes, je ressens une familiarité absolue avec la Sicile.
C’est comme si les deux rives me parlaient de la même manière, avec les mêmes couleurs, le même
vent, la même idée de “chez soi”. La kasbah de Tunis, celle de Monastir, la promenade qui regarde
vers le nord… ce sont des lieux où je ne me sens jamais étranger.
Depuis ma maison en Sicile, je vois Pantelleria ; et depuis le Cap Bon, je vois la même île qui me
salue de l’autre côté. C’est un symbole parfait : un morceau de terre suspendu entre deux mondes
qui, en réalité, n’en forment qu’un seul.

Le son qui m’a le plus transformé est celui du mezoued. Il a changé mon oreille : quand je l’entends
dans les rues ou dans les marchés, je perçois une ligne mélodique différente, plus ancienne, plus
directe. C’est un instrument qui n’attend pas qu’on lui ouvre la porte : il entre dans la peau. Depuis
que je l’ai rencontré, je travaille autrement, je respire autrement.

La Tunisie est un laboratoire pour moi parce qu’elle déplace ma perception. En Sicile, je compose
avec les racines ; en Tunisie, je compose avec l’horizon. Deux façons de sentir qui se complètent.
Et quand je retourne en Sicile après la Tunisie, ce que je ramène avec moi, c’est le cœur. Un cœur
qui a entendu d’autres voix, d’autres rues, d’autres rythmes, et qui continue de battre entre deux
mers qui, au fond, ne font qu’une seule.

Je vois qu’en plus de sons, vous aimez le verbe et le décortiquez souvent pour tisser un lien?
Mon amour pour les mots remonte à très longtemps. Enfant, je passais mes journées dans
l’immense bibliothèque de mon père : il collectionne les livres, il lit sans cesse, et cette maison
pleine d’histoires a été mon premier univers. Puis il y a eu l’école, les bandes dessinées, le dialecte
sicilien… et avec le temps, cette curiosité est devenue une véritable recherche. Aujourd’hui, j’étudie
aussi le derja tunisien, et chaque nouveau mot me fait sentir un peu plus proche d’un monde qui
m’appartient.
Les mots siciliens d’origine arabe m’attirent pour tout : leur sonorité, l’histoire qu’ils portent, les
images qu’ils évoquent, leur musicalité. Ce sont des ponts : ils n’appartiennent pas à un seul peuple,
mais à tous ceux qui, au fil des siècles, ont traversé la même mer.
Pour moi, le mot et le son sont inséparables. Écrire, c’est comme composer : chaque mot a son
rythme, sa mélodie cachée. La langue devient un instrument, tout comme le santoor ou le mezoued.
Si on l’écoute vraiment, elle montre le chemin.
Et ce qui se passe sur Instagram me le confirme chaque jour. Quand je publie une vidéo où je
raconte un mot de Sicile arabe, beaucoup de gens m’écrivent : « Ce mot, je l’entendais chez moi,
mais je ne savais pas d’où il venait. »
Ces messages sont la plus belle partie de mon travail : c’est comme faire renaître un souvenir resté
en silence. Voir cette surprise, cette reconnaissance, m’émeut à chaque fois.

Comment les gens réagissent à votre Art, beaucoup n’aiment pas penser aux arabes et leur
culture vue les stigmatisations actuelles, et les racismes

Les réactions à mon art sont très diverses. Il y a de la curiosité, parfois de l’incrédulité, parce que
beaucoup n’imaginent pas à quel point la présence arabe a laissé des traces profondes dans la vie
quotidienne sicilienne. Et il y a aussi du rejet : non pas tant de ce que je raconte, mais de l’idée
même que cela puisse être vrai. C’est un sujet sensible, et je le comprends.

Les critiques constructives sont précieuses pour moi. Le problème apparaît quand on réagit par
instinct, “par principe”, sans écouter, sans vouloir comprendre. Derrière ces réactions, on retrouve
presque toujours la même chose : l’ignorance et la peur. La peur de découvrir que nous sommes
plus liés que ce que l’on croit.
Ce qui me surprend le plus, pourtant, c’est que mon public n’est pas composé uniquement de
personnes déjà “ouvertes à la culture arabe”. Dans mes concerts et sur les réseaux, je rencontre de
tout : des sceptiques, des curieux, des gens qui ne s’étaient jamais posé ces questions.
Et quand ils écoutent la musique — juste la musique, sans explications — ils se laissent souvent
emporter. Ils dansent, ils bougent, ils s’approchent les uns des autres.
Ce que je comprends, c’est qu’avant les idées, avant les identités, avant les préjugés… il y a le
corps.
La musique ouvre une porte que les mots, seuls, n’ouvriraient pas.
Et dans cet espace, même pour un instant, les divisions se relâchent un peu.

Quel est votre message aux jeunes, à ceux qui ont peur de la différence?
Aux jeunes, je dirais quelque chose de très simple : la différence n’est pas un poids. C’est une
chance.
Quand on rencontre quelque chose que l’on ne connaît pas, on a deux options : se fermer, ou
accepter d’être un peu transformé. C’est dans ce petit changement que peut naître quelque chose de
beau.
N’ayez pas peur de ce qui est différent. Ayez plutôt peur si tout autour de vous devient
ennuyeusement identique.
Parfois, il suffit de faire un pas de côté pour découvrir que ce qui semblait « autre » n’est qu’une
part de vous que vous n’aviez pas encore rencontrée.

Des concerts de prévus? ou peut on vous écouter?
Oui, j’ai plusieurs concerts prévus en Sicile :
le 28 novembre à Barcellona Pozzo di Gotto,
le 29 novembre à Ragusa,
le 7 décembre à Cefalù,
et le 13 décembre à Mazara del Vallo.
Ma musique est disponible sur toutes les plateformes digitales, à commencer par Spotify, qui est la
manière la plus simple de suivre mes sorties et de rester connecté à mon univers sonore.
Et sur scène, mon travail prend toute sa forme : c’est là que les pulsations, les voix et les
instruments se rencontrent vraiment.
C’est le Méditerranée qui se manifeste.

Libero en action lors d’un de ses concerts

Credit photo: Christian Reina + Antonio Giannone

Sicilien de Sang, amoureux de la Tunisie dont il a choisi d’en faire son laboratoire acoustique et culturel, il est l’incarnation de ce brassage et ce métissage, d’une terre longtemps nourrie de toutes influences: grecques, arabes, romaines…

Crédit photo: Christian Reina + Antonio Giannone

Musique et Sicile arabe

Le son que vous ne saviez pas rechercher.
Rythmes arabes, mots siciliens, instruments qui disent qui vous êtes…

Découvrez le il est juste MAGNIFIQUE !!!

https://liberoreina.com

UFFP

UFFP la Fondatrice et Présidente FERIEL BERRAIES GUIGNY :
Tour à tour mannequin, criminologue, diplomate et journaliste, la franco tunisienne Fériel Berraies Guigny a lancé en février 2011, une Association loi 1901 du nom de United Fashion for Peace. Parmi les activités de l'Association, une Caravane de mode internationale qui met en avant la paix, la tolérance, le dialogue entre les civilisations par le biais de la mode et de l'artisanat éthique. Née dans la foulée du printemps arabe, cette Association réunit tous les artistes du monde pour la paix, désireux de donner de l'espoir dans des régions en crise ou en transition. Depuis le mois de mai dernier, le magazine en ligne a aussi vu le jour pour être le portevoix de tous ses combats pour une planète éthique. La première programmation de la Caravane de mode se fera prochainement en février 2012 en Afrique subsaharienne sous la thématique de l'éducation pour la paix à la Triennale de l'Education en Afrique. Sept pays ont été les Ambassadeurs, Tunisie, Maroc, Cameroun, Afrique du Sud, France/Niger et Burkina Faso.
Fériel Berraies Guigny dirige par ailleurs, depuis des années deux panafricains New African en co rédaction et New African Woman/ Femme Africaine qu'elle a crée pour le groupe de presse britannique IC publications. Elle a longtemps été journaliste correspondante presse pour la Tunisie.

UFFP Contenu rédactionnel webzine :
Magazine français pour une planète éthique. Se veut une plateforme internationale pour une mode éthique qui défend la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat. Rubriques : 'Planète éthique' - 'Le rendez-vous des entrepreneurs' - 'Ethnical Conso : beauté bio, manger éthique' - 'Ethical Fashion' - 'Eco Déco' - 'Culture éthique' - 'Eco Evasion' - 'Société et éthique' - 'Femmes d'Ethique' - 'Prix Ethique' - 'Paroles Ethique'.
Mission de l'Association UFFP :
La Caravane United Fashion for Peace est née ce mois de février passé dans la foulée du printemps arabe et suite au massacre de femmes ivoriennes dans le marché lors des affrontements civils dans le pays. C'est une Association loi 1901française, née du désir de rendre hommage a à tous ceux qui ont perdu la vie pour un idéal de paix dans le Monde, tous ceux qui ont été sacrifiés alors qu’ils recherchaient simplement la dignité humaine. Cette Association et plateforme internationale est apolitique, sans coloration religieuse ou ethnique, elle se bat pour la mode éthique, défend par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat, la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations.
Dans le farouche désir de combattre pacifiquement les injustices sociales et économiques à l'encontre des peuples par la culture, elle entend véhiculer des messages d'humanité. Son slogan le beau au service de l'autre, permet des passerelles, des rencontres et l’ acceptation des diversités couture. L'esthétique pour l'éthique reste son credo.

United Fashion for Peace entend fédérer le meilleur de la création internationale dans le respect de la diversité, des us et des coutumes. Tout un symbole de paix aujourd'hui, alors que le Continent continue de subir les soubresauts de son histoire.
Investir dans la paix c'est investir dans les peuples
UFFP est une plateforme internationale destinée à valoriser la création éthique centrée sur le développement humain durable.
Pont couture entre les peuples du Monde, cette plateforme a pour vocation de faire la promotion d'une création éthique et sans frontières. Favoriser un jour le commerce équitable de ces produits, pouvoir faire venir les artistes sur Paris pour leur organiser des défilés et vendre leurs produits.
United Fashion for Peace, c’est un concept qui propose un défilé de mode « clés en main », une animation « décalée » à l’occasion d’une manifestation, d’un colloque, d’un forum, d’assises politiques, économiques, scientifiques.
United Fashion for Peace c’est la présentation d’artistes qui font vivre et revisitent une culture, c’est un témoignage de richesse et de savoir faire, c’est la promotion du développement durable avec l’ambition d’accéder à la conscience durable
United Fashion for Peace c’est un vecteur d'amour et le partage dans la création.
Pour les organisateurs il s'agit de créer un évènement mais aussi de véhiculer une philosophie de vie dans la création. Pour laisser quelque chose aux générations futures " loin des passerelles du luxe, UFFP est avant tout une histoire d'amour et d'amitié avec les peuples, leur création, leur identité et leur patrimoine au service de l'autre.

C'était une idée, elle est devenue un projet, aujourd'hui une Association qui a hâte de trouver des programmateurs, des sponsors et des partenaires afin de pouvoir sa première édition.
UFFP dans le Monde
UFFP est à la recherche de programmations dans le Monde, de partenaires et de sponsors qui souhaiteraient se rapprocher de l'éthique, du développement durable, de la préservation des Arts et métiers, des droits de l'homme, de la culture et de la parité, sans oublier le dialogue entre les civilisations qui sont les valeurs qu'elle véhicule.
A chaque programmation dans un pays où événement donné, sont mis en avant les créateurs du pays hôte qui sont dans l'éthique.
UFFP s'adapte à toutes les thématiques et les rencontres politiques, économiques, culturelles, développement, environnements, bio, bilatérales, multilatérales, fêtes d'indépendance, fêtes nationales, parité, jeunesse, droits de l'homme, ou encore pour médiatiser une problématique donnée de la région.
A terme, L'Association voudrait pouvoir faire également du caritatif, et organiser des ventes de charité, au profit d’une ONG ou association défendant des valeurs similaires et la mettre en avant à l'occasion d'un défilé programmé.
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contact: unitedfashionforpeace@gmail.com

UFFP mode d'emploi :
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