En prévision de la tenue de ce salon qui montre le meilleur de la création internationale à Paris, UFFP a sélectionné quelques noms de créateurs dans divers domaines, ceux qui risquent de faire parler d’eux.
Focus sur certains d’entre eux en attendant le prochain reportage de UFFP sur le terrain !
ACCESSOIRES
LUCY JAY (Grande-Bretagne)
De l’imagination, la jeune créatrice Lucy Jay en a à revendre. Ses foulards aux couleurs pop et imprimés psychédéliques en témoignent. Sa collection énergique a le pouvoir de dynamiser n’importe quelle tenue, qu’elle soit street wear ou plus sophistiquée. Lucy ne revendique pas d’inspiration particulière, ses foulards sont simplement l’expression de ses humeurs, tantôt baroques, tantôt Art Déco, tantôt ethniques… Et par effet de vases communicants, ils se font également l’écho de l’humeur et de la personnalité de celui ou celle qui les porte.
ATELIER CARLO SADINO ( Italie)
Carlotta Sadino est née à Milan en 1985. Après des études de haute couture et un séjour à Londres, elle fonde, au cours de l’été 2011, AtelierCarlottaSadino. C’est dans sa maison de vacances à Pallanza, un village antique d’origine romaine, que ce projet a germé en elle avec l’envie de créer des produits uniques et éternels, savant mélange entre art et design, tradition et expérimentation. Avec sa marque, Carlotta veut prendre un chemin indépendant, dissemblable de la logique mode mass market habituelle, en soutenant une fabrication « Made in Italy » et en favorisant la création de produits entièrement faits à la main, où l’expertise artisanale est garante d’authenticité. La créatrice italienne aime travailler n’importe quel tissu comme si c’était de la pâte à modeler, créant des formes uniques et polyvalentes. Les personnes qui ont déjà porté ses chapeaux disent qu’ils ont une âme…
ateliercarlottasadino.blogspot.com
EMMA SHIPLEY ( Grande Bretagne)
Après avoir reçu plusieurs prestigieuses distinctions pour son travail, Emma J Shipley lance à Londres, en février 2012, sa marque éponyme de foulards. Cette toute jeune créatrice anglaise s’inspire des schémas de la nature et puise son inspiration chez William Morris et le mouvement d’Arts et Métiers tout comme dans le travail scientifique de Darwin. Elle utilise ces références historiques en réalisant des créations originales où se mêlent des designs modernes et classiques, naturels et artificiels. Les collections, tirées des dessins au crayon d’Emma, sont créées à Londres et imprimées en Italie sur de la soie, de la laine et du cachemire de grande qualité.
MIESNOBIS ( Allemagne)
D’origine australienne, Millicent Nobis saute le pas de l’entreprenariat en 2010 à Berlin. La créatrice, aux inspirations éclectiques, de Margiella à l’artiste Jenny Kee en passant par l’architecte Gaudi, utilise le laiton, l’argent et le bois pour façonner de bien beaux bijoux, pendentifs, bagues et bracelets, en éditions limitées. Son travail reflète une véritable fascination pour les techniques traditionnelles de l’artisanat. Selon Millicent, il est plus facile pour une personne de porter un bijou « expérimental », peu ordinaire, qu’un vêtement « hors-norme ». Et quand elle parle de style, elle cite Platon : « La beauté du style, l’harmonie, la grâce et le bon rythme dépendent de la simplicité ».
CHAUSSURES
VINCENT BOTTESI ( France)
Jeune créateur isérois au parcours éclectique, Vincent Bottesi trouve sa voie en 2010 en recevant deux premiers prix, en création chaussure et maroquinerie, à Romans-sur-Isère. Sa première collection, Twiggie’Twelve, est un clin d’oeil au mannequin Twiggy, et à 2012, année de naissance de sa ligne de sandales ultra-féminines. Rétro et moderne à la fois, unique par son talon courbé, cette sandale impose le style glamour et provocateur de Vincent Bottesi.
MANAMI SAITO ( Japon)
Diplômée du Artez Institute of the Arts (Pays-Bas), Manami Saito présente avec cette collection de fin d’étude, une variation autour de trois modèles de souliers féminins, caractérisés par la pureté de leur forme et la simplicité des processus de fabrication. En s’inspirant de techniques artisanales ancestrales, Manami Saito conjugue avec brio son héritage culturel et sa vision de la modernité.
FEMME
DANIELA BARROS ( Portugal)
Toute jeune Daniela Barros était déjà fascinée par la mode. Et elle n’a jamais renié cette passion. En 2010 elle crée sa marque éponyme de vêtements féminins. Soucieuse du détail, Daniela prodigue à chacune de ses créations un soin et une attention particulière qui leur donnent un caractère avant-gardiste et élégant. La juxtaposition des tissus et l’utilisation de matières innovantes sont sa marque de fabrique. Si son style n’est pas sans rappeler les codes de la mouvance gothique, son inspiration, elle, provient principalement de l’art et de la nature.
Tata Christianne ( Allemagne)
Fondée en 2007 par Julie Bourgeois et Hanrigabriel, Tata Christiane est à la fois une marque de vêtements féminins et une agence de création de costumes dont le spectre couvre les univers de l’art, du théâtre, du cinéma, de la photographie et de la musique. Les deux créateurs proposent une vision décalée du costume de rue en jouant avec les frontières de l’élégance et du mauvais goût. Tata Christiane s’adresse aux garçons et aux filles, aux femmes et aux travestis, aux hommes et aux vieillards, aux rois et aux fous ! La marque développe une collection par an, en série limitée. Chaque vêtement est une pièce unique et est confectionné à la main.
HOMME
TWENTY2TWO ( Roumanie)
Originaire de Roumanie, Mihai Dan Zarug, enfant, passait des heures dans l’usine de sa mère à regarder les ouvriers transformer un simple bout de tissu en vêtement… En 2007, bien décidé à faire carrière dans la mode, il s’installe à Paris pour étudier les rudiments de sa passion et lance sa première collection en 2010 sous le nom de Twenty(2)too. 22 ans est un âge passionnant, un âge où se mélangent hésitation, incertitude, expériences, découvertes et amusement ! S’inspirant du style traditionnel roumain et des jungles urbaines, Mihai crée de vraies pièces de collection et assume un style personnel parfois risqué mais qui fait quasi toujours l’unanimité.