Après avoir suivi des cours à l’Académie de Charpentier à Paris, et avoir fait une école de photographie à Toulouse, l’artiste franco-marocaine Farah Chaoui a bien marqué son empreinte sur la scène artistique marocaine par sa créativité.
Farah Chaoui à l’oeuvre
A travers la peinture, elle exprime son intérieur et ses émotions. Elle aime customiser et embellir les objets de sonquotidien
Les travaux de Farah Chaoui ont toujours été distingués par la nouveauté, la fusion et l’audace de la Marocaine à la quête de découvertes en matière de couleurs, nuances, formes et courbes.

Entretien express:
« Qu’est ce qui vous inspire » ? tout ce qu’ il y a autour de moi, des objets du quotidiens, des meubles, des tasses des théiéres…
– Pourquoi avez-vous décidé de vous installer à Marrakech ?
Marrakech est un endroit propice à la créativité, c’est magique, vivant et plein de lumiére !
Parlez nous de votre univers créatif?
Coloré, vivant et lumineux, et cela sans aucune modération.
-Qu’est ce qui vous inspire ?
Tout et Personne en particulier. Quand je peins, je laisse place au moment, à la spontanéité à la créativité à l’émotion.
Marrakech vous nourrit?
Absolument comment ne pas l’être, cette ville est pleine de vie, de mouvements de couleurs de gens, d’animaux. Les odeurs les bruits tout cela me nourrit continuellement.
Votre actue ?
Je prépare actuellement deux expositions, l’une de peintures et l’autre de photos.
Sa peinture est reconnue pour sa généreuse contenance des couleurs, de la vivacité et de l’espoir. Elle se veut d’être une artiste capable de faire surgir un art qui lui correspond et qui reflète son image, à la fois joyeux, vivant et réceptif à toutes les surprises de l’existence.
Artiste peintre franco-marocaine autodidacte, Farah utilise la peinture comme un moyen d’expression. Quand elle peint, elle s’absente du monde et se met en étroite relation avec la toile : un combat, une danse plutôt, ou rien ne laisse prévoir ce qui va sortir.
Peintre chercheur, elle renouvelle sans cesse son art. Si certaines toiles font penser à l’art brut ou à l’art singulier, d’autres sont nettement expressionnistes, voire orphiques ou abstraites. Toutes sont en résonnance avec l’énergie qui traverse sa sensibilité. Farah ne peut être enfermée dans un courant précis.
A travers ses expositions sur l’art urbain c’est tout un univers de personnages insolites et originaux qui s’épanouissent dans ce monde.
Comme des hommes sandwichs ces figures véhiculent des messages subliminaux qu’il faut savoir déchiffrer. Sous une apparence parfois cruelle ou gothique ils expriment une grande tendresse pour l’humanité. C’est à travers eux que Farah avec pudeur nous révèle un aspect de ses propres sentiments.
Chaque toile a son originalité et suscite chez l’observateur attirance ou répulsion mais pas indifférence
Elle utilise des techniques mixtes de peinture, collage et divers autres procédés. Entre le sérieux, l’émotion et l’expression d’idées fortes, l’humour reste roi. Sa démarche est instinctuelle et fluctuante.
Elle passe de ses toiles grand format très colorés, à de petits formats précis comme un retour à une intimité. Sur cet espace de liberté, surgit un monde familier et magique, que permet l’encre de Chine, à travers des personnages d’une grande précision et de délicatesse.
Farah a aussi une grande sensibilité visuelle au monde, qu’elle capte par la photographie. Elle étend également sa peinture aux instruments de musique depuis peu.