Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le monde et c’est la deuxième cause de mortalité juste après les cancers. D’où la nécessité, malgré les progrès de la médecine allopathique, de bien connaître les facteurs de risque et les méthodes de prévention les plus adaptées, par le biais aussi des médecines douces.
Comme celui du cancer, de la dépression et de bien d’autres pathologies, le risque cardio-vasculaire se transmet d’une génération à l’autre. Dès qu’il est connu des individus concernés, il génère en eux un sentiment de fatalité à l’origine d’un bouleversement intérieur durable.
A l’heure actuelle, la médecine allopathique connait ses limites, ne prenant en considération qu’une infime partie des facteurs de risque et exposerait par ailleurs, à de nombreuses pathologies – notamment cardio-vasculaires – du fait de la toxicité de certains médicaments auxquels elle a régulièrement recours. Pourtant, nous ne pouvons faire autrement et les maladies iatrogènes (effets secondaires de l’allopathique) sont une réalité que l’on ne peut occulter face à des pathologies chroniques. Ce billet n’est pas une critique de l’allopathique mais tente aussi de trouver des alternatives écologiques pour améliorer les effets secondaires du chimique.
Pourtant vivre en bonne santé et longtemps en prévention est une nécessité
Quels sont les risques primaires cardiovasculaires ?
La sédentarité, la malbouffe, le tabagisme et le stress viennent bien sûr au premier plan. Mais il existe un bon nombre de facteurs secondaires qui sont tout autant nocifs.
Prévention de base
En France et en Tunisie, les maladies cardio-vasculaires sont la seconde cause de mortalité. C’est pourquoi leur prévention est une mesure essentielle en santé publique. Cela passe par la prise en charge des facteurs de risque cardio-vasculaires majeurs comme :
l’hypercholestérolémie,
la dyslipidémie mixte,
certaines hypertriglycéridémies,
le diabète, l’hypertension artérielle,
le tabagisme,
l’obésité abdominale,
la sédentarité,
une alimentation déséquilibrée,
l’alcool,
le stress.
Prévention primaire
L’évaluation du risque cardio-vasculaire (RCV) dans les dix ans à venir est établie à partir de l’outil Score, qui prend en compte le sexe, l’âge (de 40 à 65 ans), le tabagisme, la tension artérielle systolique et le taux de cholestérol total. Quatre niveaux de risque sont définis : faible, modéré, élevé et très élevé. Avec pour chacun, un code couleur particulier, à savoir, dans l’ordre de gravité croissante : vert (foncé ou clair), jaune, orange et rouge (vermillon ou carmin).
Quant à la prévention elle-même, elle passe, selon l’article intitulé « Prévention du risque cardio-vasculaire & dyslipidémies » (Webzine de la HAS – Magazine des bonnes pratiques), par « la prise en charge des facteurs de risque modifiables quand ils sont présents, notamment les dyslipidémies, mais également par la mise en œuvre de modifications du mode de vie portant sur l’alimentation et l’activité physique »
HYGIENE DE VIE
Changer ses habitudes est crucial, à défaut, ce serait l’arbre qui cache la forêt !
Pour cela commencez à manger différemment :
Adopter une alimentation de type méditerranéen
Consommer du poisson deux à trois fois par semaine, dont au moins une fois du poisson gras (sardine, maquereau, hareng, etc.).
Des aliments solides et liquides, frais, riches en vitamines et minéraux, le moins transformé et le moins pollué possible
Privilégier les aliments riches en polyphénols et/ou en vitamines et en caroténoïdes (fruits, légumes, huiles végétales, thé, cacao). D’où la recommandation de consommer « 5 fruits et légumes par jour, pour une quantité journalière de 400 g ».
Réduire les apports en sel, mais en évitant le régime désodé strict.
Lutter contre la sédentarité
Pour les adultes il faut pratiquer un exercice physique régulier pendant au moins 30 minutes la plupart des jours de la semaine (comme la marche rapide), pour cumuler au moins 150 minutes par semaine d’activités d’intensité modérée, ou 75 minutes d’activités aérobies d’intensité élevée, ou une combinaison des deux, par périodes de dix minutes ou plus
Aérez votre esprit
Respirez un air intérieur et extérieur le plus pur possible. Et cherchez le « beau », (en général et comme il l’entend, le combat est esthétique), car de la qualité de nos relations, de ce qui nous entoure, de ce qu’on lit ou écoute, dépend la qualité de nos émotions, et par voie de conséquence, celle de nous comportements envers nous-même et autrui.
HYGIENE EMOTIONNELLE
Une hygiène de vie préventive ne passe pas que par l’activité physique. Consulter régulièrement son dentiste, protéger son sommeil ou aller au sauna sont quelques-unes des recommandations suivantes pour diminuer les risques cardio-vasculaires. Encore faut-il d’abord s’être libéré des auto-injonctions…
N’avoir d’activité physique qu’au travail protège moins que d’en pratiquer une de façon régulière. Dans le premier cas, le stress accumulé n’est pas aussi bien évacué pendant le temps de repos.
Il convient donc, quelle que soit la profession que l’on exerce, de veiller à avoir une activité physique régulière comme la marche rapide et la course à pied, qui diminuent de moitié les facteurs de risque cardio-vasculaire (FRCV).
Privilégiez une activité physique de loisir
Il est indispensable que cette pratique soit génératrice de bien-être physique et psychique, qu’elle soit libre de tout sentiment d’obligation (« Je dois… » « Il faut que… ») et de tout esprit de compétition (envers les autres comme envers soi-même). Le but : rechercher simplement la détente nécessaire à la régénération, dans un environnement dont l’air est le moins pollué possible et dont les impressions sont bénéfiques à l’équilibre émotionnel (campagne, mer, forêt) .
Méditez
La pratique régulière du taï chi dans un espace vert améliore la qualité de vie en redonnant souplesse, équilibre et sérénité. Celle du yoga réduit le risque de syndrome métabolique, un important FRCV. L’exercice quotidien du jardinage d’agrément diminue le niveau de stress, ce qui a un impact sur le cœur.
Se libérer des « il faut que »
Mais comment se libérer des « Il faut » et des « Je dois » ? Ce n’est possible que lorsqu’on a vérifié la validité d’une information puis compris son intérêt au point de l’aimer et de décider de la faire sienne. On peut alors prendre la mesure des oppositions à dépasser – propres à soi (ex. : ma paresse) comme contextuelles (ex. : manque de temps) – et des forces sur lesquelles s’appuyer (ex. : ma capacité à m’engager et le soutien de mes proches). On quitte alors l’univers de la peur infantile pour le monde de la sérénité de l’adulte relié à sa sagesse intérieure et responsable de ses choix.
Conserver une vie active le plus longtemps possible
Même en l’absence d’exercice physique régulier, avoir une vie sociale, caritative, artistique et culturelle réduit le niveau de RCV. Avoir une vie sexuelle LE PLUS LONGTEMPS POSSIBLE !!!
Posséder un animal de compagnie
Notamment un chien, un chat ( ronronthérapie) ou un cheval. Outre les bienfaits de la relation affective avec lui, le fait de devoir le sortir régulièrement fait quitter momentanément le monde des soucis et procure un temps de régénération bénéfique.
TROUVER UN SENS A VOTRE VIE
Stress, angoisse, questions existentielles ou insatisfaction professionnelle peuvent contribuer à augmenter les risques cardio-vasculaires.
Être satisfait dans la plupart des domaines de sa vie est associé à un moindre risque coronarien. Malheureusement, c’est aujourd’hui une condition de moins en moins partagée, notamment dans le domaine du travail alors qu’on y consacre la moitié de notre temps. En découle une insatisfaction pérenne qui, en élevant plus encore le niveau de stress chronique, participe à l’accélération du cercle vicieux duquel il est quasiment impossible de s’extraire sans aide extérieure : stress > pathologie cardio-vasculaire > peur de mourir prématurément > aggravation du stress > aggravation de la pathologie cardio-vasculaire > aggravation de la peur de mourir.
Endiguez les effets destructeurs du stress
L’hygiène émotionnelle est indispensable. Pour que l’anxiété permanente et les poussées d’angoisse n’exercent plus leurs effets mortifères, un travail sur soi avec un psychothérapeute est nécessaire. Le but est de se débarrasser du manque de confiance et du manque d’estime de soi, deux poisons très largement répandus. Les thérapies brèves et comportementales vont vous aider !
Différentes thérapies courtes peuvent aider (de quelques mois à un ou deux ans) comme l’analyse transactionnelle, l’approche centrée sur la personne, l’EMDR, la gestalt-thérapie, la sophrologie ou les thérapies cognitives et comportementales.
D’autres méthodes de gestion du stress
En même temps, il est bon d’apprendre une méthode de gestion du stress au quotidien pour renforcer l’effet de la thérapie courte puis d’en prendre le relais, tels la méditation, le qi gong, le reiki, la relaxation, le taï chi, la technique de liberté émotionnelle de Gary Craig ou le yoga.
Retrouvez les conseils de la thérapeute Fériel Berraies
www.feriel-berraies-therapeute.com
Prix Sanitas Monastir 2018
Prix UFA 2015 Bruxelles
Fériel Berraies sera sur la Tunisie pour deux semaines ce mois de février prochain invitée par plusieurs écoles et institutions, multinationales pour des ateliers de groupe en Sophrologie et des ateliers en naturopathie
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Par Fériel Berraies Thérapeute