La phytothérapie propose de jolies alternatives à ceux qui voudraient prendre soin de leur coeur et parmi les plantes les plus emblématiques que nous propose Gaia :
les digitaliques qui sont extraits des feuilles de la digitale pourprée. Ils sont si puissants qu’ils sont délivrés uniquement sur prescription médicale, et mieux vaut respecter les consignes !
A doses infimes, ces actifs stimulent le cœur. Ils sont utilisés pour traiter l’insuffisance cardiaque et certains troubles du rythme. Mais ils peuvent, en cas de surdosage, se révéler extrêmement toxiques. Un certain nombre d’autres plantes, heureusement, peuvent être adoptées sans risque.
L’aubépine soutient le muscle cardiaque
L’aubépine est un arbrisseau épineux dont la phytothérapie utilise tout ou presque : les baies rouges, les sommités fleuries blanches ainsi que les bourgeons. Elle renferme des polyphénols et des triterpènes aux propriétés antioxydantes, mais surtout qui stimulent le cœur. L’aubépine est également capable de réguler le rythme cardiaque.
Cette plante est choisie en cas d’insuffisance cardiaque modérée, en plus des médicaments classiques. « Comme elle diminue le rythme cardiaque, on l’utilise volontiers en cas de palpitations.
Le mode d’emploi ? On la prend sous forme d’extrait liquide de plantes fraîches ou d’extrait sec, à raison de 600 à 800 mg par jour en deux prises, par exemple une le matin et une le soir. La plante n’étant pas toxique, la cure peut être prolongée pendant plusieurs mois.
L’olivier fait baisser la tension
De nombreuses études indiquent que l’olivier réduit le risque cardiovasculaire. C’est ici la feuille qui nous intéresse. « Elle abrite des flavonoïdes, des triterpènes et des actifs – des sécoiridoïdes – légèrement hypotenseurs et hypolipémiants ».
Pourquoi ? La feuille d’olivier peut stabiliser une hypertension artérielle débutante liée à un surpoids ou à un syndrome métabolique (surpoids, diabète, triglycérides élevés et/ou hypertension). En complément, bien sûr, de mesures diététiques et de la reprise d’une activité physique.
Le mode d’emploi ? Sous forme d’extrait sec ou liquide, 600 à 800 mg par jour. Mais en tisane aussi : ajouter 30 g de feuilles dans un litre d’eau à ébullition deux à trois minutes, à laisser infuser dix minutes. à boire sur une journée, par cures de trois semaines, entrecoupées de pauses d’une semaine.
La mélisse régule le rythme
Parfois confondue avec la verveine ou la citronnelle pour l’odeur, l’ortie ou la menthe pour l’aspect de ses feuilles, la mélisse mérite d’être remarquée. Ses feuilles contiennent de l’acide rosmarinique anxiolytique et des triterpènes, tonicardiaques et antiarythmiques. Grâce à ces actifs, la mélisse diminue le stress et régule le rythme cardiaque. Comme elle calme le système nerveux qui commande la contraction de l’intestin, elle est aussi antispasmodique.
Pourquoi ? On la préfère en cas de palpitations assorties de spasmes digestifs.
Le mode d’emploi ? En extrait sec ou liquide, 600 mg d’extrait par jour, ou en tisane : jeter une quinzaine de feuilles, sèches ou fraîches, dans un litre l’eau bouillante, laisser infuser 15 minutes. à boire sur une journée. Cette tisane n’est pas très colorée, mais goûteuse. Attention, la mélisse peut interférer avec le fonctionnement de la thyroïde ! Mieux vaut être prudent en cas de maladies thyroïdiennes. Pour l’agripaume, choisir la teinture mère, 15 gouttes matin et soir en cures de trois semaines (sur herbiolys.fr ).
Phytothérapie :
- Toniques. Bourgeons Aubépine, Vitaflor, 15 gouttes matin et soir, 13,50 € le flacon de 15 ml.
- Bon pour la tension. Naturactive Olivier, une gélule matin et soir, 12 € la boîte de 60 gélules.
- Complet. Ail Olivier Aubépine bio, Fleurance, 2 comprimés par jour, 13,60 € les 60 comprimés, sur www.fleurancenature.com
- Calmant. Extrait liquide de mélisse, Phytoprevent de Mélisse, une dosette de 5 ml une à deux fois par jour, 17,50 € le flacon de 90 ml.