Sarah ALIMONDO est Présidente du Syndicat National des Kinésiologues. Elle décrit l’intérêt grandissant des Français pour la kinésiologie tout en expliquant le métier, la technique, les limites. Elle développe particulièrement ce qu’est un test musculaire. Enfin, elle insiste sur la déontologie et la discipline de la profession.
UFFP s’est entretenu avec elle
Qu’est ce que la Kinésiologie?
Quelle différence avec l’osthéopathie et la Kinésithérapie ?
Quelles sont les racines du désordre? l’émotionnel et le psy y jouent aussi ?
A qui peut on appliquer?
Les limites du test musculaire?
Le test musculaire utilisé dans la pratique de la kinésiologie est l’outil de base du kinésiologue. Il donne l’indication d’un état de stress en lien avec le sujet abordé pendant la séance. Il indique un ressenti qui ne correspond pas toujours à un fait réel. Le kinésiologue s’abstient d’utiliser, de détourner le test musculaire pour :
- en faire un instrument de diagnostics, de révéler ou d’affirmer un fait passé de ce qui pourrait être interprété comme une « vérité » dont le bien fondé serait invérifiable, de prédire le futur,ni de savoir si une personne dit la vérité,
- affirmer des certitudes à propos d’évènements que la personne aurait vécus, dépassant les limites des souvenirs conscients (exemple : vies antérieures, affirmation d’abus sexuels, « syndrome des faux souvenirs »…),
- affirmer ou confirmer tout événement de l’histoire de la personne qui ne peut être vérifié par elle-même ou son entourage,
- poser un quelconque jugement sur la personne ou lui imposer des choix.
Un syndicat pour la profession pour empêcher les dérives?