90,5 % des gens ont l’intention de changer leur manière d’acheter des vêtements dans les années à venir. Encore faut-il savoir comment s’y prendre.. Une étude menée par Première Vision et l’Institut français de la Mode nous dévoilent l’envers du décor. Ils ne sont ni des experts de la mode, ni spécialement rompus aux procédés de fabrication, ni même choisis pour leur gourmandise en matière d’achat de vêtements, chaussures ou accessoires. C’est bien en cela que la vaste étude menée par la chaire IFM-Première Vision, auprès de 7 000 personnes réparties dans 5 pays (France, Royaume uni, Italie, Allemagne et Etats-Unis), est précieuse.
Ce qu’elle nous montre ? En premier lieu, la solidité d’un marché, qui représente désormais un tiers du budget vêtements. Ensuite, les attentes immenses de consommateurs bien décidés à poursuivre le mouvement vers des articles plus responsables. Mais ce que cette étude, pilotée par Gildas Minvielle, responsable de l’Observatoire économique de l’IFM, illustre avant tout, c’est un grand besoin d’éclaircissement sur des matières et des méthodes de production encore mal identifiées. C’est tout l’objet de l’engagement de Première Vision, organisateur leader d’événements au service de la filière mode créative, et notamment à travers son salon phare, Première Vision Paris (5-7 juillet 2022 – Parc des Expositions de Villepinte). Autour d’elle, Première Vision fédère l’ensemble des acteurs pour informer, nourrir la réflexion et impulser de nouvelles manières de concevoir la mode. Un marché bel et bien incontournable La mode éco-responsable n’en est définitivement plus une, de mode.
Sa part dans les achats de vêtements ne cesse d’augmenter. En 2019, date de la précédente étude menée par la chaire IFM-Première Vision, 43,4 % des Allemands et 45,3 % des Français déclaraient avoir acheté au moins un article de mode écoresponsable au cours de l’année. En 2022, 2 Européens sur 3 l’ont fait (65,4% des Français, 65,3% des Allemands, 56,9% des Britanniques et 58% des Américains). Du point de vue des montants consacrés, ces produits pèsent aujourd’hui pour un tiers du budget d’achat de vêtements des Français, 30 % de celui des Allemands et 21 % de celui des Américains.
Et malgré les crises multiples, la sinistrose et le manque de moyens, cette tendance doit être maintenue et UFFP l’y encourage !