Johnny Fadlallah a une formation en informatique, à l’origine rien ne le prédisposait aux métiers de l’événementiel, mais son destin professionnel est tout autre : il est bien tombé dedans, cad l’événementiel et dans les affaires relatives au mannequinat et ce, depuis des années et il est devenu incontournable au Liban, en la matière.
Johnny Fadlallah, le pape de l’événementiel à Beyrouth
Avec son agence L..I.P.S il a pignon sur rue dans la capitale libanaise. Il détient toutes les fashion weeks et events de la Capitale. Johnny Fadlalah a également construit un réseau solide en terme de recrutement de top modèles occidentales et il les place dans les fashion weeks du pays, mais également avec les designers de la région. Elles sont principalement occidentales, car l’agence fait des recrutements temporaires pour des shows donnés, les quelques top libanaises sont par contre, coachées par son agence.
Membre du jury pour Miss Tunisie en 2003, il revient 10 ans plus tard, à l’invitation de Neziha Nemri directrice artistique du Festival de la Mode de Tunis, pour être membre du jury des jeunes créateurs , ce mois d’avril dernier sur Tunis. Une expérience qui lui a permis de découvrir les qualités mais aussi les lacunes de la Tunisie en la matière. Pour Johnny il y a encore beaucoup de travail à faire en terme de coaching de mannequins « les filles doivent faire attention, à leur peau, leur alimentation et avoir la bonne attitude, elles ont le physique, mais on sent aussi que la formation n’est pas finie » nous explique til.
Le métier est difficile et avoir un joli minois ne suffit pas, pour Johnny Fadlalah » le mannequinat, c ‘est un métier sérieux, il ne s’improvise pas » ! ajoute til.
Les critères de sélection de L.I.P.S sont d’abord, l’aspect commercial, les filles doivent être belles pouvoir être bankable et pour cela le critère est la beauté du visage, le poids, la taille, le parler en anglais etc « en Tunisie, il serait opportun de faire appel à des professionnels et à des filles internationales, afin que le modèles tunisiens puissent avancer » ajoute til.
S’agissant des créatifs tunisiens, Johnny est convaincu que la crise par laquelle traverse la Tunisie, rend le secteur du textile et l’évolution et les perspectives des jeunes plus aléatoires « je prie pour que nos jeunes, survivent à cette période transitoire, mais je suis convaincu que c’est une question de temps » conclut il.
Johnny Fadlallah est déjà en train de préparer sa proc haine fashion week, à la fin du mois de mai, UFFP et sa reporter devrait y être à son invitation pour vous raconter les coulisses de l’événement, inchallah !
Good Wind L.I.P.S events !