Gérante de l’Agence AOH communication et AH Conseils, Amel Hantous est consultante, experte et formatrice en communication et événementiel, en collaboration avec la GIZ, PNUD, UNICEF, SKL international, le ministère de l’éducation, le ministère des affaires locales. Membre active du bureau exécutif national et régional de la Chambre des femmes cheffes d’entreprises et présidente actuelle des FCE Tunis de l’UTICA, elle est membre du bureau exécutif régional du Centre des jeunes dirigeants et du projet de mentorat allemand OUISSAL. Elle est fondatrice des rencontres BTOB TOURISME. UFFP s’est entretenue avec elle, après le lancement de son dernier happening BTOB TOURISME en Tunisie.
Pour rappel, cette plateforme d’organisation « B to B » tourisme propose un espace de synergies en faveur des hôteliers, restaurateurs et tous les investisseurs dans le secteur stratégique qu’ est le tourisme. Avec l’Algérie comme premier guest star pays qui selon l’organisatrice, recèle de très fortes potentialités. A cette occasion, la Tunisie, intervenait forte de son expérience dans le tourisme de plus de 50 ans.
Le B to B tourisme est un espace fructueux de rendez-vous ciblant les investisseurs, les opérateurs hôteliers et tous les acteurs intervenants dans le tourisme. Tous les opérateurs algériens étaient invités à rencontrer le savoir-faire tunisien et à saisir des opportunités de partenariat allant dans les deux sens.
Amel HANTOUS
Entretien UFFP :
Parlez-moi de votre évent BTOB TUNISIE ALGERIE?
-C’est des BTOB dans le secteur du tourisme organisés tous les deux ans entre les professionnels du secteur Tunisiens et Algériens. Ce BTOB Tourisme est une initiative privée qui concrétise et renforce les partenariats publics privés (PPP), notamment dans le secteur du tourisme en Algérie et en Tunisie.
L’Algérie premier pays hôte ?
L’Algérie est le premier pays invité pour trois éditions : La première fut en 2016 sous le thème « Opportunité et coopération » la deuxième qui vient de se terminer en 2018 a été sur le » Tourisme de santé et de bienêtre », la troisième en 2020 sera sur le ‘ Tourisme de loisir »
Pourquoi l’Algérie ?
Le choix de l’Algérie comme premier pays invité est dicté par plusieurs facteurs : un terrain potentiel, pour des affaires fructueuses dans le secteur du tourisme ; le pays connaît une amélioration constante du climat des affaires et l’émergence du secteur privé ; l’Algérie peut constituer une porte d’accès au marché d’un tourisme de qualité ; une localisation attractive à la fois culturelle et naturelle (un désert à perte de vue, des monuments historiques incomparables, la culture et des falaises…).
Qu’en est-il de la Tunisie ?
La Tunisie, le pays a derrière elle plus de 50 ans d’expertise dans le tourisme, avec un savoir-faire reconnu et une main-d’œuvre qualifiée constituant ainsi l’une des destinations principales du marché européen. La Tunisie se place d’ailleurs comme deuxième destination mondiale en matière de santé, bien-être et thalasso. Le bien-être s’est affirmé comme une valeur certaine du tourisme tunisien. La Tunisie compte près de 450 centres consacrés au bien-être et à la santé.
Et donc la rencontre des secteurs tourisme de santé entre ces deux pays est bien réfléchie ?
Oui c’est compte tenu de toutes ces données que je me suis donné comme objectif de faire fusionner les efforts des deux pays en vue de créer des synergies positives. Après les trois éditions dans le secteur du Tourisme avec l’Algérie, le BTOB ira vers l’Afrique Francophone sous d’autres secteurs » TIC » ou autres.
Les médecines douces en Tunisie si on fait un point rapide ?
Il y a une forte évolution de mentalité pour l’utilisation de la médecine douce en Tunisie et retour vers la consommation des produits de terroir
C’est une première ?
Oui c’est une première, C’est une plante forme de gestion de RDV préprogrammés à l’avance et première en Afrique ( un secteur et deux pays), c’est l’équivalent de www.futurallia.com ( Multi sectoriel et international)
Et la médecine douce réellement elle a un marché dans notre région?
Il n’y a pas beaucoup de thérapeutes en médecine douce en Tunisie, moi j’y crois et j’utilise ce genre de d’accompagnement qui vient compléter le travail des médecins classiques. Oui il y a un avenir prometteur, pour peux qu’il y ait des professionnels qualifiés dans notre pays.