Fischer Siéwé Tchamo Jeannine « mon métissage je l’aime et je le revendique comme une richesse » !

  • By UFFP
  • 1 janvier 2015
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Elle a la fougue et la gnac, d’une Afropéenne bien dans ses pompes, curieuse, entrepreneuse, touche à tout, Jeannine Fisher Siéwé Tchamo est une femme passionnée qui aime aller au bout de ses envies. Elle est une rencontre coup de coeur que nous avons eu, lors de notre bref passage LILLOIS en novembre dernier. A cheval entre deux cultures, revendiquant haut et fort la richesse de sa mixité, jeannine est une UFFP woman comme on les aime: déterminée, engagée, battante !

UFFP vous l’a fait découvrir au travers d’un entretien in aparté.

Par Fériel Berraies Guigny

Crémaillière Isabelle & Fabrice

Entretien :

Parles-nous de ton parcours?

Je m’appelle Fischer Siéwé Tchamo Jeannine, j’ai 33 ans, toujours la bougeotte et 1000 projets en tête. Née à Paris et ayant grandie au Cameroun, Je suis franco- camerounaise, lilloise d’adoption depuis 16 ans. Je suis très à l’aise et très attachée à mon métissage culturel que je revendique comme une richesse.

 A 17 ans, j’ai eu mon bac et j’ai posé mes bagages à Lille, je suis tombée sous le charme de cette ville du Ch’nord et j’y suis restée. Titulaire d’un Master 1 en conception de projets culturels et Diplômée de l’EFAP (Ecole Française d’Attachés de Presse), j’ai travaillé  2 ans en agence de communication et 6 ans en tant que responsable marketing, communication et achats. J’adorais ce travail car je partais 2 fois par an en Inde, dans la magnifique région du Rajasthan, pour constituer et acheter des collections de bijoux en argent et pierres fines, pour une boutique Lilloise.  Par ailleurs, je suis une grande passionnée de danses africaines et brésiliennes que je pratique et enseigne depuis 15 ans déjà. Je suis aussi dingue  de mode, d’art et  de voyages. J’ai finalement réussi à regrouper toutes ces passions dans un seul projet : mon association culturelle Wa Wa que je fonde Lille en 2011. Une association culturelle engagée sur des projets solidaires, artistiques et culturels en lien avec les cultures afro- caribéennes et brésiliennes.

BrasilAfroFunk
BrasilAfroFunk

Je développe à présent à plein temps mon association. J’assume volontiers de porter plusieurs casquettes dans mon métier de Directrice artistique. Nous sommes une équipe de 10 personnes, de cultures différentes mais réunies par des valeurs fortes de solidarité, partage et amour pour ces cultures. Je  les appelle « mon laboratoire à idées ». Nos objectifs sont de faire connaitre et valoriser ces cultures, lutter contre les préjugés dont elles sont souvent victimes, créer du lien social et développer le dialogue interculturel et solidaire.

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Imagination, détermination et adaptabilité, ces 3 mots résument bien notre état d’esprit. En 3 ans nous avons  fondé la Fashion Outlet Party ® la Happy New Hair ®,la Waka Waka Dance Academy , la WaWa Models Academy et le web magazine Le nord on dit qu’Wa et je travaille également en collaboration avec des créateurs à l’élaboration de ma marque de bijoux, d’accessoires et de vêtements à base de matériaux recyclés  qui s’appellera  Terre rouge et sortira fin 2015.

Nos objectifs sont clairement de devenir l’association de référence pour les cultures afro- caribéennes et afro-brésiliennes dans le Nord.

WaWa l’Association, met en avant les talents de la zone Afrique et Caraïbes ?

Quels événements et spectacles proposez-vous?

En 3 ans, nous nous sommes attachés à  créer des temps forts, festifs, et ludiques, toujours avec authenticité, simplicité et convivialité, sous le signe de l’interculturalité et des cultures afro caribéennes et brésiliennes. Ce sont  des moments propices pour s’ouvrir à la culture de l’autre, transmettre, partager, fédérer, faire rêver et motiver.

1|Les animations : Nous proposons aux particuliers, privés ou aux collectivités territoriales des animations et spectacles inédits : Contes pour enfants, spectacles de danses ou musique inspirées par la culture mandingue (Afrique de l’ouest) ou brésilienne, nous avons imaginé des animations originales, un savant mélange d’élégance, d’énergie et de rythmes endiablés. La magie de l’Afrique de l’Ouest et des caraïbes et l’énergie du Brésil.

2|Les ateliers pédagogiques – cours et stages:

Particuliers, entreprises, enterrement de vie de jeune filles, associations, collectivité

Nous proposons des ateliers inédits ou le maitre mot ici est plaisir et détente. Des moments précieux de bien être, d’apprentissage, de créativité et de divertissement.

  • ·         Cours et stage de danses afro urbaines au sein de notre école la Waka waka Dance Academy. La 1ère école de danses afro-urbaines dans le Nord (coupé décalé, ndombolo, kuduro , azonto, samba axé, socca )
  • ·         Ateliers beauté et bien être : Attaché du turban, atelier make up, atelier soins et conseils des cheveux bouclés, frisés, crépus
  • ·         Ateliers de cuisines du monde

 

3|Nos grands évènements 

2 fois par an, nous organisons à Lille des grands événements pour mettre en valeur ces cultures :

  • La Fashion Outlet Party ® : L’évènement de la mode éthique et ethnique. On est à près de 1000 visiteurs sur une journée-
  • La Happy New Hair : l’évènement de référence dans  le Nord sur la valorisation de la  beauté et bien être qui met en valeur les cheveux bouclés, frisés et crépus- Prochaine session, le 14 mars 2015.

4|Le Web magazine, Le nord on dit qu’wa : Le 1 er Web mag, agenda et annuaire des associations qui met en valeur l’actualité des cultures afro-caribéennes et brésiliennes dans le Nord.

Vous avez également fait des formations en Afrique, parlez-nous de votre expérience avec Germaine Acogny ? Germaine Acogny est une personne que j’admire depuis très longtemps, même si je ne la connais pas personnellement. Elle a apporté tellement à l’instar d’autres personnes, à la danse afro- contemporaine et à une certaine création artistique africaine.  Quand j’avais 17 ans je suis tombée sur un article d’elle dans le magazine Amina (mensuel féminin femme africaine)  j’ai eu un coup de cœur pour son travail, sa personnalité, ses engagements. Je voulais lui écrire mais je n’osais pas par respect, par timidité. Je me souviens bien que c’est ma mère qui m’a poussé et je lui ai écrit sans trop d’espoir de réponse, et puis un jour j’ai reçu sa réponse par courrier. J’étais super émue et heureuse de cela. Quelle gentillesse, quelle humilité de prendre le temps d’écrire une lettre de remerciement et de répondre à une gamine qu’elle ne connaissait même pas. Comprenez à  cette époque il n’y avait pas de mail, pas d’internet, pas de réseaux sociaux etc.

Je voudrais rendre hommage aussi  Irène Tassembedo, autre chorégraphe dont j’ai eu la chance de profiter de son enseignement au Sénégal et de voir son travail à Ouagadougou. Comment ne pas penser à  Salia Sanou et Seydou Boro et de leur apport à la danse afro-contemporaine. Il y ‘en a tellement d’autres qui font un travail formidable.  Avec mon amie Johanna avec qui je danse depuis 15 ans,et qui fait un travail formidable de rehcrehce et de transmission sur les danses afro-brésiliennes, nous avons prévu de nous rendre à l’école de sables cet été à l’école des Sables, le Centre International des Danses Traditionnelles et Contemporaines Africaines à Toubab Dialow fondé par Germaine Acogny.

Vous êtes une afropéenne, comment  vivez-vous ce métissage au quotidien et dans votre travail?

Quel regard portez-vous sur les artistes restés dans le Continent ?

Comme je  l’ai dit plus haut mon métissage je l’aime et je le revendique comme une richesse. Je suis née à Paris et j’ai vécu 10 ans au Cameroun, et puis je suis revenue en France avec mes parents. Entretemps j’ai un peu voyagé en Europe, en Afrique, en Asie. Ces voyages m’ont permis de m’enrichir d’autres cultures. Mon père vit à présent entre le Maroc et la France et j’ai eu l’occasion d’aller le voir souvent et de visiter ce magnifique pays.  Avec mon travail, j’essaye d’être de plus en plus aussi entre l’Afrique et l’Europe. En ce sens oui, je suis une vraie Afropeéenne. Grâce à ce métissage culturel, social, familial,  j’ai le privilège de pouvoir choisir entre ces cultures, c’est-à-dire prendre ce que je considère comme bon dans chaque culture. Je remercie énormément mes parents de m’avoir transmis cet héritage de vie. Je me sens plus armée, plus forte. J’ai une vision du monde plus globale, plus nuancée et moins manichéenne.  Je me sens plus armée pour comprendre les subtilités géopolitiques du monde dans lequel nous vivons et surtout durant ces périodes peu stables politiquement, socialement, religieusement etc.  Du coup je ne m’interdis rien. J’ai moins peur de l’autre. Je mélange, je recrée, je réinvente sans cesse. Je place le métissage de toutes ses cultures dont je suis pétrie, au cœur  de mon travail au quotidien.  Je m’attache aussi à retranscrire avec sincérité et à relayer l’héritage culturel, le précieux enseignement que j’ai reçu.

J’ai beaucoup de respect et d’admiration pour les artistes restés au pays qui se battent pour faire respecter leurs arts. A 19 ans j’ai écrit un mémoire sur l’art contemporain africain. Et cela m’a amené à aller au Sénégal et au Cameroun et à rencontrer différents artistes mais surtout des plasticiens. J’ai découvert les inégalités qu’ils subissent, j’ai vu leur détermination, leur luttes, leur engagement, leur sacrifices. C’est encore plus dur pour les femmes artistes.  La situation du Sénégal et du Cameroun sont différentes. La place et la vision de l’artiste n’est pas la même. Au Sénégal toutes proportions gardées, la place de l’artiste est au moins reconnue : Il y’a des espaces de créations, quelques  moyens financiers mis en œuvre, des évènements organisés etc. même s’il faut faire encore beaucoup ! Au Cameroun, l’artiste n’est même  pas vraiment reconnu et imaginez, encore moins encouragé! Aucune politique culturelle réelle n’est engagée, aucune importante structure pour aider, pas vraiment de moyens financiers, sans parler du regard de la société extrêmement dévalorisant sur ces métiers et la place des artistes dans la société. C’est le système D qui prime.

Parfois cela peut être très productif et donner lieu  à l’invention de nouvelles expressions ou de styles artistiques. Mais ce gâchis m’insurge. Car là ou certains responsables politiques africains voient une perte de temps, j’y voie une réelle opportunité économique pour nos pays africains.  A long terme mon projet en Afrique sera en direction de la promotion de ces artistes africains.  Je veux prouver à l’instar de personnes comme Adama Paris avec sa Dakar Fashion week,  comme toi Feriel ou encore de personnes formidables que j’ai rencontré à Doula (Doula’rt) ou à Pointe noire (Bassango)que l’art peut apporter un développement économique certain en Afrique.

Etes-vous une artiste engagée et quelles sont les causes qui vous tiennent à cœur ?

J’ai beaucoup de respect pour les artistes de manière générale, des sacrifices, des luttes que parfois ils/elles doivent mener. En ce sens je ne me considère pas entièrement comme une réelle artiste. Je n’ai pas de savoir-faire artisanal, artistique, je ne sais ni dessiner, ni écrire, ni peindre. Mais j’ai un peu le sens artistique et je  touche à la création certes, dans la danse, mo travail photographique ou avec ma collection de bijoux et d’accessoire, mais j’ai toujours plus accompagné les artistes, crée des projets, que je n’ai vraiment produit artistiquement. Je préfère mettre en valeur ou les manager les vrais artistes !

En revanche cela ne m’empêche pas d’être engagée à mon petit niveau en tant qu’association et en tant que femme. Les causes qui me tiennent à cœur, j’en ai plusieurs. Voici celles pour lesquelles je suis concrètement engagée :

A notre façon, nous sommes engagés dans la lutte contre le cancer et notamment le cancer du sein.

Nous avons conçu des ateliers d’attaché du turban pour apporter de manière pratique et originale, des solutions aux bouleversements que subissent les femmes confrontées au cancer : chutes de cheveux, port de perruques, perte de la féminité face à la maladie. Nous travaillons avec des associations engagées dans la lutte contre le cancer. Le turban est un accessoire original de beauté qui permet de masquer en douceur la chute des cheveux et de garder sa féminité en toute sérénité. Ces moments précieux que je partage avec ces femmes, sont des moments de bien- être, d’échanges de discussion, durant lesquels on se fait belle et on oublie l’espace d’un moment la maladie.

Le développement durable et la  création éthique et ethnique nous tiennent à cœur. Notre engagement s’exprime dans la Fashion Outlet Party . Evènement majeur et annuel de Wa Wa sur la mode éthique et ethnique. RDV mode désormais incontournable à Lille, la Fashion Outlet c’est avant tout un évènement engagé :

–          l’envie de soutenir une autre forme de consommation, une mode plus engagée et responsable.

–          le projet de créer du lien social entre les artistes et leur public.

–          l’ambition de développer le dialogue interculturel et solidaire et de valoriser des expressions culturelles métissée

La valorisation cheveux crépus, bouclés frisés et des beautés multi-ethniques nous importe aussi:

Au travers de ce salon annuel :  Happy New Hair. Nos objectifs sont pédagogiques, pour une meilleure connaissance de soi et de son cheveu. Prévenir et changer les mentalités et les pratiques dangereuses pour la santé.  Educatifs, dans la valorisation du cheveu bouclé, crépu, frisé. Prise de conscience de l’importance de la transmission des techniques de soin et d’entretien aux enfants possédant ce type de cheveux et favoriser leur autonomie,  Solidaires, faire connaitre des acteurs locaux – associatifs travaillant autour de thématiques similaires-  Les consom’acteurs.- Créer du lien social et interculturel.

Vous êtes amoureuse de Lille, cette ville est vraiment en ébullition?

Je suis  arrivée à 1998 à Lille et j’ai vu la ville se transformer au fil des années. Je me souviens encore de la  vision que j’avais de Lille juste avant d’y venir pour commencer mes études à la Fac. Je pensais que c’était une ville quelque part perdue dans le nord (je n’arrivais pas bien à la situer, la honte !)  Je pensais qu’il neigeait et pleuvait tout le temps et qu’il n’y avait que des mines de charbon ! haha un peu comme dans le film « Bienvenu chez les Ch’tis » ! Une vision  très très loin de la réalité !

Lill est tout autre ! Il est vrai que 2004 – Lille capitale européenne a été un tournant dans la perception et la dynamique culturelle de la ville. Ca a apporté beaucoup en termes d’image, de notoriété pour cette ville. Beaucoup de nouveaux lieux culturels ont émergé, de nouvelles associations culturelles, ont vu le jour et cette dynamique ne cesse pas. La population est mixte et mélangée, vivante, dynamique, enrichie par une vie étudiante importante, et par le tourisme et les différentes vagues d’immigrations qui ont façonnées l’esprit de la ville. Et par les villes alentours : Roubaix, Tourcoing, Villeneuve d’Ascq etc.. Le paysage urbain aussi s’est transformé : de nouveaux quartiers ont vu le jour, d’autres ont été rénovés. La volonté de la ville tend définitivement vers le vivre ensemble, la solidarité. Comme dans chaque ville il y’a encore des problèmes à régler : lutte contre le chômage, les  inégalités sociales, le développement durable etc.

Nous sommes à un carrefour européen de nationalités et de cultures aussi : 30 min de Bruxelles, 1h de Paris en TGV, 1H de Londres, la Hollande est à coté aussi. On a un aéroport qui dessert l’Europe, L’Afrique etc. Cette ville est riche de toutes les cultures qui la composent et de l’apport fondamental des cultures étrangères (polonais, italien, portugais, Sénégal, Maroc etc.)

La dernière fois avec mon amie écrivaine Samira El Ayachi, nous sommes sorties dans un lieu culturel à Lille: la Maison Folie dans le quartier populaire de Moulins, nous avons assisté gratuitement à plusieurs concerts, soirées etc. On  s’est dit : « C’est quand même dingue, on a la chance de voir plein de concerts, évènements culturels différents et le tout gratuitement ! Quelle chance on a de vivre à Lille » !

Qu’avez-vous envie de dire aux femmes qui ont envie de se lancer dans les Arts vivants?

Foncez ! Et j’ai envie de leur répéter, cent, mille fois cette phrase : « Celui qui n’a pas voulu quand il pouvait, ne pourra pas quand il voudra » signée l’opportunité. Encore trop peu de femmes se refusent de rêver et de réaliser leurs rêves même si le monde de la culture et des arts dans lequel j’évolue semble plus ouvert aux femmes. Je dis bien semble ! Car en réalité la société toute entière leur fait implicitement  croire qu’elles ne sont pas douées, capables ou même autorisées à se lancer dans un projet de création, qu’elles ne sont pas à leur place,  encore moins dans  le domaine des arts vivants (domaine précaire, peu sur etc).  Prenons par exemple, la structure familiale en France. Elle repose entièrement sur les femmes. Elles sont prises en otage par ce schéma culpabilisant. On a décidé que la femme plus que l’homme est faite pour se consacrer au foyer, à ses enfants et abandonner ses autres rêves professionnels. Je vois personnellement dans mon entourage des femmes qui sont mères,  mais qui sacrifient leurs rêves d’écrivaine, de styliste, de peintre au profit de la réussite professionnelle du compagnon, du père de famille, ou de l’ex-mari. Ces derniers, la société ne les condamne pas quand il s’agit d’avoir de l’ambition autre que familiale, de faire un choix professionnel en défaveur des enfants. Ce sera toujours normal de privilégier l’homme, ce sera mal vu si c’est la femme qui met en priorité son ambition professionnelle. L’ambition féminine est mal vue, la société autorise et facilite l’homme à nourrir ses ambitions. On fait croire aux femmes ambitieuses qu’elles sont egocentriques, méchantes.

Maintenant il existe des associations, des groupements de femmes et d’hommes, des structures pour aider financer ces projets de créations d’artistes femmes. Je pense entre autres à une structure comme Initiatives plurielles à Lille qui aide et accompagnent les femmes à entreprendre. Un tissu solidaire se tisse de plus en plus pour faire évoluer les choses et les mentalités. Il faudrait passer à la vitesse supérieure !

Dans mon association, on milite pour casser ces schémas de société, on soutient beaucoup de projets féminins, surtout en direction de ces publics issus de ces cultures africaine, caribéennes.  Personnellement, je coache et j’encourage d’avantage mes équipes féminines à aller au bout de leurs projets, de leur rêve. Par ailleurs, je me forme actuellement pour dispenser des modules et formation en développement personnel et en coaching pour leur apprendre à entreprendre et comment transformer ce qu’elles pensent être des contraintes en opportunités!

 

merci Jeannine !

Merci beaucoup à vous de m’accorder l’opportunité de pouvoir exprimer mon engagement, et partager mes passions au travers de votre magazine et votre plateforme de mode éthique internationale !

 

 

UFFP

UFFP la Fondatrice et Présidente FERIEL BERRAIES GUIGNY :
Tour à tour mannequin, criminologue, diplomate et journaliste, la franco tunisienne Fériel Berraies Guigny a lancé en février 2011, une Association loi 1901 du nom de United Fashion for Peace. Parmi les activités de l'Association, une Caravane de mode internationale qui met en avant la paix, la tolérance, le dialogue entre les civilisations par le biais de la mode et de l'artisanat éthique. Née dans la foulée du printemps arabe, cette Association réunit tous les artistes du monde pour la paix, désireux de donner de l'espoir dans des régions en crise ou en transition. Depuis le mois de mai dernier, le magazine en ligne a aussi vu le jour pour être le portevoix de tous ses combats pour une planète éthique. La première programmation de la Caravane de mode se fera prochainement en février 2012 en Afrique subsaharienne sous la thématique de l'éducation pour la paix à la Triennale de l'Education en Afrique. Sept pays ont été les Ambassadeurs, Tunisie, Maroc, Cameroun, Afrique du Sud, France/Niger et Burkina Faso.
Fériel Berraies Guigny dirige par ailleurs, depuis des années deux panafricains New African en co rédaction et New African Woman/ Femme Africaine qu'elle a crée pour le groupe de presse britannique IC publications. Elle a longtemps été journaliste correspondante presse pour la Tunisie.

UFFP Contenu rédactionnel webzine :
Magazine français pour une planète éthique. Se veut une plateforme internationale pour une mode éthique qui défend la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat. Rubriques : 'Planète éthique' - 'Le rendez-vous des entrepreneurs' - 'Ethnical Conso : beauté bio, manger éthique' - 'Ethical Fashion' - 'Eco Déco' - 'Culture éthique' - 'Eco Evasion' - 'Société et éthique' - 'Femmes d'Ethique' - 'Prix Ethique' - 'Paroles Ethique'.
Mission de l'Association UFFP :
La Caravane United Fashion for Peace est née ce mois de février passé dans la foulée du printemps arabe et suite au massacre de femmes ivoriennes dans le marché lors des affrontements civils dans le pays. C'est une Association loi 1901française, née du désir de rendre hommage a à tous ceux qui ont perdu la vie pour un idéal de paix dans le Monde, tous ceux qui ont été sacrifiés alors qu’ils recherchaient simplement la dignité humaine. Cette Association et plateforme internationale est apolitique, sans coloration religieuse ou ethnique, elle se bat pour la mode éthique, défend par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat, la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations.
Dans le farouche désir de combattre pacifiquement les injustices sociales et économiques à l'encontre des peuples par la culture, elle entend véhiculer des messages d'humanité. Son slogan le beau au service de l'autre, permet des passerelles, des rencontres et l’ acceptation des diversités couture. L'esthétique pour l'éthique reste son credo.

United Fashion for Peace entend fédérer le meilleur de la création internationale dans le respect de la diversité, des us et des coutumes. Tout un symbole de paix aujourd'hui, alors que le Continent continue de subir les soubresauts de son histoire.
Investir dans la paix c'est investir dans les peuples
UFFP est une plateforme internationale destinée à valoriser la création éthique centrée sur le développement humain durable.
Pont couture entre les peuples du Monde, cette plateforme a pour vocation de faire la promotion d'une création éthique et sans frontières. Favoriser un jour le commerce équitable de ces produits, pouvoir faire venir les artistes sur Paris pour leur organiser des défilés et vendre leurs produits.
United Fashion for Peace, c’est un concept qui propose un défilé de mode « clés en main », une animation « décalée » à l’occasion d’une manifestation, d’un colloque, d’un forum, d’assises politiques, économiques, scientifiques.
United Fashion for Peace c’est la présentation d’artistes qui font vivre et revisitent une culture, c’est un témoignage de richesse et de savoir faire, c’est la promotion du développement durable avec l’ambition d’accéder à la conscience durable
United Fashion for Peace c’est un vecteur d'amour et le partage dans la création.
Pour les organisateurs il s'agit de créer un évènement mais aussi de véhiculer une philosophie de vie dans la création. Pour laisser quelque chose aux générations futures " loin des passerelles du luxe, UFFP est avant tout une histoire d'amour et d'amitié avec les peuples, leur création, leur identité et leur patrimoine au service de l'autre.

C'était une idée, elle est devenue un projet, aujourd'hui une Association qui a hâte de trouver des programmateurs, des sponsors et des partenaires afin de pouvoir sa première édition.
UFFP dans le Monde
UFFP est à la recherche de programmations dans le Monde, de partenaires et de sponsors qui souhaiteraient se rapprocher de l'éthique, du développement durable, de la préservation des Arts et métiers, des droits de l'homme, de la culture et de la parité, sans oublier le dialogue entre les civilisations qui sont les valeurs qu'elle véhicule.
A chaque programmation dans un pays où événement donné, sont mis en avant les créateurs du pays hôte qui sont dans l'éthique.
UFFP s'adapte à toutes les thématiques et les rencontres politiques, économiques, culturelles, développement, environnements, bio, bilatérales, multilatérales, fêtes d'indépendance, fêtes nationales, parité, jeunesse, droits de l'homme, ou encore pour médiatiser une problématique donnée de la région.
A terme, L'Association voudrait pouvoir faire également du caritatif, et organiser des ventes de charité, au profit d’une ONG ou association défendant des valeurs similaires et la mettre en avant à l'occasion d'un défilé programmé.
Siteweb: http://www.unitedfashionforpeace.com
contact: unitedfashionforpeace@gmail.com

UFFP mode d'emploi :
La promotion d’un pays passe par la mise en avant de ses valeurs, de ses atouts et par une communication à la fois ciblée, régulière et soutenue. La Côte d'Ivoire de la paix et de la réconciliation souhaite développer un tourisme culturel mais également donner une image positive d’une Afrique à la fois moderne et traditionnelle où les valeurs humaines, sociales et pacifiques prédominent.

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