Simples bruits pour les uns ou bourdonnements entêtants pour les autres, les acouphènes touchent un nombre croissant d’individus chaque année. Le tumulte de nos sociétés modernes comme l’allongement de la vie sont autant de causes favorisant l’apparition de ce symptôme. La sophrologie offre des moyens de retrouver un bien-être au quotidien. Ce manuel donne les clés de traitement pour accompagner les personnes acouphéniques. Il expose les principes physiologiques de l’acouphène mais aussi ses impacts psychologiques pour l’individu. Il détaille les protocoles sophrologiques conçus et adaptés à ces problématiques et décrit, étape après étape, des déroulés de séances, figures à l’appui. Guide complet et pratique, il intéressera le professionnel comme aussi la personne souffrant d’acouphènes.
Comme le confirme une enquête réalisée par l’association France Acouphènes auprès de ses membres, les acouphèniques sont bien les laissés pour compte de la médecine conventionnelle :
- 82% des patients se déclarent insatisfaits de leur première consultation pour acouphènes.
- Près de 9 personnes sur 10 consultent à nouveau après une première consultation.
- Après une première consultation chez un ORL, 92% vont consulter un autre ORL. Un tiers des personnes disent avoir consulté plus de dix fois un spécialiste ORL.
- Une fois vu l’ORL, en vain, environ la moitié des patients consultent alors tous azimuts : acupuncteurs (55%), généralistes (51%), ostéopathes (46%), homéopathes (38%)?
Cette enquête éclaire bien ce qui se passe : la plupart du temps, les patients finissent par s’en remettre aux thérapies complémentaires. Et ils ont raison car seuls les thérapeutes les plus pointus dans ce domaine savent identifier les causes des acouphènes et les soigner !
Trois causes plus ou moins connues d’acouphènes
1. Les chocs psychologiques et le stress : dans ce cas,adressez-vous à un acupuncteur ou/et à un spécialiste des thérapies comportementales et cognitives
2. La prise de médicaments dit ototoxiques : elle provoque à la longue des acouphènes et hypoacousies irréversibles. Les principaux sont :
- les anti-inflammatoires : aspirine, Aspro, Aspégic, Kardégic, Soulupsan, Catalgine, Ibuprofène et Naproxen étant les plus souvent incriminés.
- Les traitements contre le cancer : c’est notamment le cas de la Cisplatine et de ses dérivés mais aussi de médicaments comme la Bléomycine, la Vinblastine ou le Methotrexate.
- Les diurétiques : la Furosémide en particulier.
- Les antibiotiques : il s’agit aussi bien des aminosides (avec mention particulière pour la néomycine et la streptomycine) que des macrolides.
- Les antipaludéens : quinine, Nivaquine, Savarine.
- L’interféron.
- Certains antidépresseurs : Surmontil, Anafranil, Miansérine, Athymil, Prozac
- Et aussi certains anti-hypertenseurs, anti-arythmiques, anti-convulsivants, anti-ulcéreux, mais aussi des hormones et la contraception orale (décidément !).
3. Certaines maladies se manifestent aussi par des acouphènes.
- D’abord bien sûr le syndrome de Ménière qui provoque généralement des acouphènes de tonalité grave.
- Les maladies cardiovasculaires qui provoquent des acouphènes dits «pulsatiles» (bruits rythmiques, battements).
- Les tumeurs cancéreuses peuvent aussi se manifester par des acouphènes.
- Autres possibilités : les maladies de la thyroïde, l’hypertension artérielle et l’arthrose cervicale.
Face à cette problématique de plus en plus endémique que faire?
Le dernier ouvrage de Catherine Aliotta « Accouphénes » paru aux éditions Dunod Interéditions nous offre un nouvel éclairage et surtout une réelle prise en charge de ces symptomes.
Résumé :
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- Comprendre les acouphènes
- Traiter les acouphènes par la sophrologie
- Protocoles, exercices et déroulés de séances
L’auteur est la fondatrice de l’IFS et Présidente de la Chambre Syndicale de la Sophrologie.
Catherine Aliotta, Fondatrice de l’IFS Paris, auteur et Présidente de la Chambre Syndicale de la Sophrologie
Bio Expresse de Catherine Aliotta:
Arrivée au terme de ses études secondaires en 1992, la préparation et le passage des épreuves du baccalauréat occasionnent pour elle de fréquentes crises d’angoisse. De nature émotive, elle entame une démarche thérapeutique auprès d’une psychothérapeute pour surmonter l’anxiété et le stress provoqués par l’anticipation des examens. C’est pendant cet accompagnement qu’elle découvre la sophrologie.
Après avoir réussi à gérer ses émotions et obtenu son baccalauréat, elle entame des études de droit social à la Sorbonne qu’elle achèvera en 1995.
Ensuite, elle occupera divers postes dans les ressources humaines jusqu’en 2000. C’est pendant son expérience professionnelle qu’elle va se sensibiliser au vécu de l’individu mais aussi à la formation professionnelle. C’est en 2000 qu’elle décide de se former à la sophrologie, elle suit alors l’enseignement du Centre de Formation en Sophrologie, fondé et dirigé par le Docteur Luc Audouin. Elle y apprend à pratiquer la sophrologie dans le respect des concepts et de sa méthode, telle qu’initiée par le neuropsychiatre espagnol Alfonso Caycedo dès le début des années 1960.
IFS L’institut de Formation à la Sophrologie
C’est en 2003, que Catherine Aliotta décide d’ouvrir un organisme de formation professionnelle à Paris, l’Institut de Formation à la Sophrologie (IFS), pour transmettre cette nouvelle façon d’envisager et de pratiquer la sophrologie. Elle développe alors un enseignement centré sur la pratique professionnelle du métier de sophrologue. Elle y délivre l’adaptation des exercices de sophrologie et elle modélise sa technique protocolaire d’accompagnement des demandes des clients.
En 2011, elle obtient pour l’Institut de Formation à la Sophrologie la première certification professionnelle de sophrologue enregistrée au Répertoire National des Certifications Professionnelles. Ce titre de niveau III est reconnu et visé par le Ministère du Travail. C’est la première fois, que le niveau de qualification du sophrologue est reconnu officiellement par l’État.
La Chambre syndicale de la sophrologie
Fin 2011, Catherine Aliotta fonde la Chambre syndicale de la sophrologie dont elle est présidente depuis sa fondation. Cette organisation professionnelle se veut pluraliste dans le respect des différences de chacun. Sous sa Présidence, le métier de sophrologue va connaitre de grandes avancées et reconnaissances comme :
- l’inscription du terme « sophrologue » dans la nomenclature NAF de l’INSEE dans la catégorie des professions de santé
- la reconnaissance par la Sécurité Sociale et des caisses sociales du caractère libéral de l’activité de sophrologue (RSI et CIPAV)
- la création du premier contrat de responsabilité civile professionnelle de groupe pour les sophrologues en partenariat avec AXA
- la fin de la mention discriminatoire « pratique hors d’un cadre réglementé » par les Pages Jaunes au sujet de la sophrologie
En tant que Présidente, Catherine Aliotta promeut l’insertion du sophrologue dans le paysage thérapeutique et œuvre pour que le sophrologue soit connu par les autres disciplines de l’accompagnement thérapeutique. A cet effet, elle conçoit et anime des conférences sur la sophrologie où le sophrologue peut intervenir en collaboration avec d’autres disciplines telles que « La sophrologie et le Cancer du sein » organisée avec La ligue contre le cancer et Adeca 75.