Arthrose et troubles articulaires trouvez une solution naturelle
Avancés de l’âge, mauvaise posture, sport excessif, traumas physiques, mauvaise alimentation et ou stress, sedentarité, il y a plusieurs raisons qui peuvent provoquer les troubles articulaires et musculaires. Si on ne peut pas toujours les prévenir à temps, on peut en tout cas augmenter notre confort de vie, en naturopathie mais bien sur il ne faut jamais oublier qu’ en cas de lésion ou d’accidents ou d’arthrose établie, il s’agira de se faire accompagner par un spécialiste qu’il soit chiropractor, osthéopathe ou kinésithérapeute.
Mes conseils en phytothérapie et ou aromathérapie et en hygiéne de vie seront à pratiquer en paralléle d’un accompagnement avec un spécialiste des os.
Arthrose quand tu nous tiens
:Voici quelques bons réflexes en micronutrition et en phytothérapie
Si les lésions des cartilages causées par l’arthrose sont irréversibles, il est néanmoins possible de soulager la douleur en dehors des périodes de poussées inflammatoires et limiter la progression de la maladie. Faisons le point sur les bons réflexes alimentaires et en phytothérapie à adopter.
Si l’on ne guérit pas de l’arthrose, on peut la traiter. Pour soulager le patient souffrant d’arthrose, il est possible d’agir sur deux fronts :
diminuer la douleur en période de poussées inflammatoires
ralentir la progression de la maladie.
Diminuer l’inflammation par des solutions naturelles
Des omega-3 pour leur action anti-inflammatoire
Les acides gras polyinsaturés oméga-3 EPA et DHA sont reconnus entre autre, pour leurs propriétés anti-inflammatoires. Le processus de dégénérescence articulaire impliquant une inflammation locale, un apport nutritionnel adéquat en ces acides gras pourrait être utile1,2.
Pour ce faire, il convient de privilégier la consommation de poissons gras (saumon, sardine, thon, maquereau…) et des huiles de colza, de noix, de cameline.
Des plantes pour lutter contre l’inflammation
Le Curcuma (Curcuma longa L)
Curcuma Longa L., plante originaire du sud de l’Asie, est riche en curcumine. La curcumine a montré in-vitro qu’elle inhibait les cytokines de l’inflammation. Chez l’Homme, les études attestent que la curcumine soulage de façon significative les douleurs articulaires des sujets traités3.
Le Boswellia
Boswellia serrata est un arbre originaire d’Inde, sa résine obtenue après incision de l’écorce est utilisée en médecine ayurvédique. Les acides boswelliques inhibent l’activité des cytokines inflammatoires et des enzymes de l’inflammation (étude in-vitro)4. Ses extraits permettent d’améliorer la douleur des patients atteints d’arthrose5.
L’Harpagophytum
Harpagophytum procumbens DC est une plante de Namibie utilisée en Afrique du Sud pour soulager les douleurs rhumatismales, la fièvre… C’est une plante reconnue pour ses propriétés antalgiques et anti-inflammatoires6,7. L’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy) reconnait l’usage des racines secondaires d’Harpagophytum dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses, des douleurs lombaires, en cas de perte d’appétit et de dyspepsie. L’EMA (European Medecine Agency) reconnait son usage traditionnel pour les douleurs articulaires.
Le saule
Le saule (Salix), est un arbre riche en acide salicylique (ancêtre de l’aspirine) utilisé depuis des millénaires pour soulager les douleurs articulaires et combattre la fièvre. Selon le cahier de l’Agence du médicament (Médicaments à base de plantes, 1998), l’écorce de saule est traditionnellement utilisée par voie orale “comme antalgique (céphalées, douleurs dentaires)” et par voie orale et locale “dans le traitement symptomatique des manifestations articulaires douloureuses mineures”.
Son écorce est effectivement très riche en dérivés salicylés qui sont métabolisés en acide salicylique et confèrent au saule ses propriétés analgésiques et anti-inflammatoires indiquées dans les troubles ostéo-articulaires8.
Une étude clinique a été menée chez des sujets arthrosiques. Dans cette étude, l’apport de 350 mg d’un extrait de curcuma et 150 mg d’un extrait de boswellia deux fois par jour pendant 12 semaines a permis une amélioration de la douleur13.
Ralentir la progression de l’arthrose
Des légumes crucifères pour leur teneur en sulforaphane
Les légumes de la famille des crucifères (tous les choux, le navet, le cresson, le brocoli…) s’avèrent intéressants grâce à leur teneur en sulforaphane. En effet, d’après l’étude publiée dans Arthritis et Rheumatism9, le sulforaphane, libéré après la consommation de légumes crucifères dont le brocoli, ralentirait la destruction du cartilage dans les articulations.
Les aliments à bannir !!!!
Les fast-foods
Très riches en acides gras saturés, en hydrates de carbone et en sucres néfastes à la santé, et plus encore, si vous présentez des troubles inflammatoires et articulaires. Elles sont source d’accumulation de graisses et de toxines diverses difficilement assimilées par l’organisme. Non seulement elles accroissent le risque de surpoids, mais elles augmentent aussi les inflammations.
Les sodas
Trop riches en sucres, mais aussi en substances chimiques qui peuvent nuire à la santé en général. De plus, en ce qui concerne particulièrement les articulations, la forte teneur en sucre et en acide phosphorique des sodas leur sont très nuisibles, car ils endommagent lentement les tissus et les cartilages. En ce sens, priorisez les boissons naturelles telles que l’eau, les jus de fruit et les infusions.
Le café
La caféine provoque à la fois une réduction des minéraux essentiels et des vitamines, mais également une accentuation des inflammations. Si vous souffrez d’une affection des articulations, diminuez vos tasses de café quotidiennes, et si possible, arrêtez d’en boire, car cela ne ferait qu’aggraver votre état. Notez que le thé et le cacao contiennent aussi des purines et des alcaloïdes qui ont les mêmes résultats néfastes que le café. Misez plutôt sur les infusions ou les décaféinés si vous ne pouvez pas vous priver du café.
Le lait est ses dérivés
Ils ne feront qu’accroître les sensations de douleurs et irriter encore plus la partie affectée du fait qu’ils contiennent de la caséine, la protéine qui compose le lait. Vous pouvez toujours opter pour les protéines d’origine végétale qui se trouvent en grand nombre dans les légumineuses et les légumes secs. Néanmoins, certaines personnes peuvent tolérer les fromages frais et maigres.
La viande rouge
La viande rouge favorise la production de globules rouges dans le sang grâce à la grande quantité de fer qu’elle apporte. Toutefois, en abuser peut présenter des impacts négatifs comme les gonflements et les douleurs. L’excès de fer peut accentuer le risque de souffrir de pathologies inflammatoires touchant les articulations liées à la destruction des tissus. Aussi, il faut modérer la consommation de viande rouge, elles ne sont bonnes qu’en petite quantité sinon, alternez avec des viandes plus saines comme le poisson, le poulet ou la dinde. Sachez que les charcuteries et les produits transformés industriellement contiennent des additifs chimiques et des conservateurs qui peuvent provoquer des réactions allergiques de type arthritiques.
L’œuf
Les œufs sont des aliments complets et sains qui apportent une multitude de protéines pour l’organisme en entier. Pourtant, si vous souffrez déjà de douleurs articulaires, la consommation d’œuf peut augmenter l’inflammation, car cet aliment est d’origine animale, et le jaune est composé d’acide arachidonique. L’idéal serait de ne manger que le blanc et de réduire la consommation de 2 à 4 œufs par semaine au grand maximum.
Les fruits secs et les oléagineux gras
Si les fruits secs et les oléagineux sont recommandés pour une alimentation équilibrée, ils sont pourtant à éviter en cas d’inflammation articulaire puisqu’ils contiennent une grande quantité d’acides gras essentiels, notamment l’oméga 6 qui stimule les réactions inflammatoires au niveau des articulations. Les principaux fruits secs et oléagineux qui en contiennent le plus sont les noix, les pignons de pins et les arachides. Par contre, privilégiez l’oméga 3 qui est reconnu comme anti-inflammatoire et qui se trouve en grande quantité dans le poisson tel que le thon, le maquereau, les sardines et le saumon.
Le maïs
Le maïs accompagne souvent les salades et d’autres petits plats bien succulents qu’on n’hésite pas à l’inclure dans les habitudes alimentaires. Toutefois, par sa forte teneur en acides gras de type oméga 6, il peut faire augmenter l’inflammation articulaire. Cette réaction est constatée surtout chez les personnes souffrant d’arthrite rhumatoïde. Le mieux, c’est d’éviter d’en manger si vous avez des douleurs articulaires, qu’il soit transformé ou même frais. De même que le blé, l’avoine et le seigle sont également des céréales à éviter, ainsi que les produits élaborés avec ces céréales : les pains, les gâteaux et les pâtes.
Les pommes de terre
Les pommes de terre contiennent une grande quantité de potassium, ce qui est excellent pour le bon fonctionnement du métabolisme pour est sujet sain. Toutefois, chez un patient souffrant d’arthrite, de rhumatisme ou d’autres problèmes articulaires, elles peuvent être dommageables, car elles contiennent faiblement de la solanine, une forme de toxine. Même en petite quantité, cette toxine peut faire empirer les douleurs articulaires. Les légumineuses contenant des purines sont tout aussi nocives pour les articulations enflammées : le soja, les lentilles, le pois vert et le pois cassés, de même que certains végétaux riches en acides oxaliques (champignons, asperges, épinards…).
Par CONTRE A PRIVILEGIER !!!!
Des micronutriments spécifiques : Glucosamine et Chondroïtine
La glucosamine
Il s’agit d’une substance naturelle présente dans l’organisme, formée à partir de glucose et de glutamine. Elle se trouve principalement dans le cartilage et joue un rôle important dans son maintien. Les recherches menées sur cette substance ont été motivées par l’idée que l’apport de ce précurseur pourrait stimuler la synthèse de la matrice cartilagineuse. Les études montrent, en réponse à l’ingestion de glucosamine pendant 4 à 8 semaine.
Cette substance permet une amélioration des symptômes (douleur et handicap fonctionnel notamment),
un ralentissement de la perte de cartilage,
une diminution de la consommation d’antalgiques et/ou une amélioration de la qualité de vie.
La glucosamine peut être apportée par voie nutritionnelle car elle dérive de la chitine, présente dans la coquille des crustacés (langoustines par exemple).
La chondroïtine
Elle est également fabriquée par l’organisme et sa production diminue avec l’âge. Elle intervient dans la diminution des symptômes en diminuant la raideur de l’articulation. La chondroïtine sulfate est présente dans les cartilages de requin ou de raie ce qui rend sa consommation peu probable. Dans les pays occidentaux, les molécules de chondroïtine et glucosamine existent sous forme de compléments alimentaires.
Pour une efficacité optimale et éviter tout effet indésirable, il est conseillé de consulter un professionnel de la santé.
Ce qu’il faut retenir
La consommation de crucifères (choux, le navet, le cresson, le brocoli) est conseillée pour ralentir la destruction du cartilage.
La consommation de poissons gras (saumon, sardine, thon, maquereau…) et des huiles de colza, de noix, de cameline, riches en oméga 3 est intéressante : ces derniers ont une action anti-inflammatoire.
Des études ont également démontrées l’intérêt de la glucosamine et de la chondroïtine, pour stopper ou ralentir la progression de la maladie.
Du côté des plantes, le curcuma associé au boswellia améliore la douleur liée à l’arthrose. Ils peuvent être couplés à l’harpagophytum,et le saule pour leur action anti-inflammatoire.