Par Fériel Berraies
Avez-vous eu si mal que vous pensiez en mourir ? Vous êtes-vous réveillé la nuit, avec une atroce souffrance et un poids énorme sur le cœur, comme si l’air venait à manquer ? Avez-vous perdu la lumière, l’envie d’avoir envie, tout sens et entendement ?
Avez-vous eu si mal au cœur que vous sentiez qu’il allait sortir de votre poitrine, comme si quelque chose vous l’arrachait de votre thorax ? Vous est-il arrivé de pleurer à en hurler à la mort ? Avez-vous perdu l’appétit, le sommeil ?
Avez-vous ressenti alors des douleurs physiques, l’angoisse, la tristesse, le sentiment d’abandon pouvant provoquer une grosse fatigue, des palpitations ?
Pour beaucoup et certainement c’est la réalité, ce sont les signes d’une peine de cœur, d’un grand chagrin d’amour, d’une déception affective. C’est les contrecoups émotionnels, d’un deuil, d’une rupture, d’un divorce, d’une séparation, d’un rejet de l’autre ou voire même d’une trahison.
Ça brule à l’infini, cela prend aux entrailles, et pour certains, cela peut plonger dans une dépression voire plus grave…
Ce billet je l’écris pour tous ceux qui ont vécu cet épisode de la vie sur terre.
Alors je dirai simplement ceci, avoir un cœur et le voir vibrer même dans un court instant, connaitre et découvrir les tourments de l’amour, est un privilège et il n’est certainement pas donné à tout le monde… malheureusement…
Bien sûr on pourrait bien se passer de certaines manifestations pathologiques qui peuvent en découler, car « avoir le cœur brisé » n’est pas juste une symbolique ou une image, mais réellement une pathologie médicalement avérée.
Une étude montre que le syndrome du cœur brisé, ou cardiomyopathie, tuerait presque autant que la crise cardiaque !
Ce sont les japonais en 1990, des médecins qui vont détecter ce syndrome. Le cœur brisé est en fait une pathologie déclenchée par un stress émotionnel ou physique pouvant provoquer une défaillance cardiaque aiguë et mener au décès, dans certains cas. C’est la cardiomyopathie de Tako-Tsubo (TTC), du nom d’un pot en céramique utilisé par les pêcheurs japonais pour piéger les poulpes. Il s’agit d’un récipient convexe au col étroit qui empêche le poulpe de ressortir. Lors de la contraction, le cœur prend la forme de ce piège : la pointe du cœur (apex) s’immobilise (« akinésie ») et gonfle comme un ballon.
On appelle aussi ce syndrome du coeur brisé « la cardiomyopathie de stress »
Oui il ne faut pas prendre vos « crises de cœur « à la légère !
« Avoir le cœur brisé » pour vous c’est avoir un chagrin d’amour. Oui mais pas que…
Une pathologie scientifiquement prouvée
Le ventricule gauche se bloque. Il gonfle comme un ballon, provoque une douleur thoracique, et une sensation d’oppression. Cela ressemble à une crise cardiaque. Dans 30 % des cas, le syndrome du cœur brisé survient après une rupture amoureuse ou un décès.
C’est l’adrénaline qui serait en cause. L’adrénaline accélère le cœur et peut aller jusqu’à le paralyser. On peut même mourir du syndrome du cœur brisé.
Une étude réunissant vingt-six scientifiques de neuf pays et dirigée par le Dr Christian Templin de l’Université de Zurich (Suisse) s’est penchée sur les mécanismes à l’origine de la maladie. Entre 1998 et 2014, les chercheurs ont analysé les données de 1 750 patients.
Une conclusion sera publiée en septembre 2014 dans la revue New England Journal of Medicine, démontre que ce syndrome entraine un nombre de complications médicales et de décès beaucoup plus important que les médecins ne l’imaginaient jusque-là.
Les signes déclencheurs de la cardiomyopathie
Avant tout un choc émotionnel intense et subit.
Dans 27,7 % des cas de cardiomyopathie, c’est un choc émotionnel provoqué par la rupture amoureuse ou la perte d’un être cher, un conflit familial ou professionnel… qui ferait naitre la maladie du cœur brisé.
A noter aussi que 36 % des cas de maladie du cœur brisé est liée à d’autres complications dont l’insuffisance respiratoire aiguë ou une intervention chirurgicale récente.
Sous l’effet d’un très grand stress, le cerveau envoie un signal aux glandes surrénales, situées au-dessus des reins et dont l’une des principales fonctions est de sécréter de l’adrénaline pour répondre aux agressions. Les surrénales libèrent alors de l’adrénaline, qui contracte involontairement les petits vaisseaux et accélère le cœur. Mais parfois, sous l’effet d’un stress particulièrement important, comme la mort d’un conjoint par exemple, le cœur va jusqu’à être paralysé et s’arrête de battre.
Et là je voudrais donner une pensée à mon grand-père paternel, BABA Chedly…
Lors de sa phase aigüe, les symptômes sont presque identiques à ceux d’une de la crise cardiaque. De violentes douleurs thoraciques (dans les trois quarts des cas), suivies d’un essoufflement (dans presque la moitié des cas), puis, dans moins de 10 % des cas, d’une syncope.
Sous diagnostiqué il toucherait surtout les femmes
Dans neuf cas sur dix, le syndrome du cœur brisé concerne les femmes, surtout après la ménopause, et le risque augmente avec l’âge. Parmi les femmes hospitalisées pour suspicion d’infarctus du myocarde, 10% souffrent en réalité du syndrome du cœur brisé.
On suppose que les cellules du cœur des femmes ménopausées sont plus sensibles aux hormones du stress en raison d’un taux beaucoup plus faible d’oestrogènes. Il se pourrait également que les cellules cardiaques des hommes soient plus riches en récepteurs de l’adrénaline, avec alors une meilleure résistance au stress.
Les symptômes ?
• sensation d’oppression ou douleur dans la poitrine
• dyspnée (difficultés respiratoires)
• palpitations
Le taux de mortalité de la maladie du cœur brisé s’élève à 3,7 %. Une incidence presque aussi élevée que celle de la crise cardiaque (5,3 %). « Il est (donc) possible que ce trouble soit considérablement sous-diagnostiqué ». Pas de traitement au cœur brisé
Il n’existe pas encore de traitement pour soigner le syndrome du cœur brisé. Le plus souvent, les médecins prescrivent aux victimes des bêtabloquants qui ont pour effet d’inhiber l’angiotensine II, l’hormone qui augmente la pression artérielle. Le traitement ne s’avère toutefois pas très efficace puisque 20 % des personnes souffrant de cardiomyopathie s’en étaient déjà vu prescrire.
J’espère que mon billet fera prendre conscience à tout un chacun, de l’urgence de préserver son cœur de toute émotion parasite et choc émotionnel, et en tout cas d’avoir aussi une hygiène de vie qui puisse le préserver dans sa globalité (émotions positives, sport doux, bonne alimentation, bon sommeil, méditation).
Nous ne sommes pas infaillibles et encore moins à l’abri des peines de cœur, ou des épreuves de vie mais tout au moins, faut-il parfois « passion garder » pour « raison garder » !
Avec la Sophrologie accompagnez votre peine de cœur
Ne pas rester seul et surtout mettre en mots ses maux est vitale. Il ne faut surtout pas s’isoler ou se couper du monde. Pour cela il faut avoir le courage de s’ouvrir à l’autre et le fait de le faire est un début de résilience.
Se donner bienveillance et amour
Là où la confiance, l’estime de soi peuvent être mises à rude épreuve, suite au rejet ou à la rupture, la Sophrologie va être particulièrement bénéfique pour la personne en souffrance. Car elle va l’aider à se réapproprier positivement son monde émotionnel. A accueillir sa peine d’abord et ensuite à apprendre à prendre de la distance pour l’évacuer.
Cette technique psychocorporelle est un outil thérapeutique qui permet le lâcher prise de la douleur et de ses effets sur le corps et l’esprit. Avec un travail soutenu pour atténuer les effets du stress liés à la perte ou la rupture ou encore le divorce ou le deuil. Une nouvelle réappropriation de son miroir physique et émotionnelle et tout un travail sera fait aussi pour déconstruire les pensées incapacitantes et les fausses représentations. Il est important ici, que le sujet se déculpabilise et se donne la chance de redevenir serein et heureux. Tout cela permettra la résilience et la relecture de sa vie sur un angle moins pessimiste.
Il s’agira aussi pour le thérapeute d’aider le sujet à reprendre espoir et à s’ouvrir à nouveau à la vie.
Aux côtés des thérapies verbales, quelques plantes peuvent aussi aider.
Avec la Florithérapie allégez votre peine avec les Fleurs de Bach
Soignez-vous avec la Florithérapie et les Fleurs de Bach, oui c’est un petit soin en phytothérapie que je peux vous conseiller. Avec deux fleurs notamment.
Star of Bethlehem, la fleur de la consolation
Ces quintessences naturelles peuvent être associées à une thérapie mais, bien entendu, elles ne remplacent en aucun cas un avis ou traitement médical.
Enfin, il est possible qu’une réaction exacerbée intervienne avec une fleur : pas de panique, cela fait partie de la pratique (par exemple, le fait d’avoir envie de pleurer plusieurs jours de suite avec Star of Bethlehem, la fleur de la consolation). Il s’agit d’un travail de nettoyage, de re-équilibrage qui est en train de se faire, le temps « d’éplucher » les couches émotionnelles (comme un oignon), une couche pouvant en cacher une autre. Cela dure deux ou trois jours pendant lesquels il est conseillé de poursuivre le traitement pour ré-harmoniser toutes les émotions du moment et se sentir apaisé.
Vous pouvez aussi prendre la Dame de Onze Heure qui va vous aider à dissoudre le chagrin, les peines, les blessures émotionnelles.
Comment Utiliser les Fleurs de Bach
Sont recommandées 4 prises 4 fois par jour du mélange préparé et dilué ou de la fleur unique.
Pour des résultats stables, le traitement est à poursuivre 3 semaines avec un suivi.
Elles sont prises par voie orale dans la bouche directement ou dans une boisson.
Il est possible de les utiliser de manière ponctuelle ou dans le cadre d’une évolution personnelle et introspective.
Les contre-indications
La simplicité de cette thérapie, son efficacité, son côté naturel et inoffensif (pas de contre-indication ou d’effet secondaire connu, pas de risque de dépendance ni d’accoutumance, pas de risque de toxicité ou de surdosage) font qu’elle est utilisée depuis 80 ans aussi bien par des adultes que par les enfants dans plus de 75 pays au monde.
Une attention particulière doit cependant être portée sur les personnes présentant certains pathologies comme la schizophrénie ou l’épilepsie en raison de la présence d’alcool. Il en est de même pour les personnes en cours de sevrage alcoolique. Il existe de nombreux laboratoires qui disposent de Fleurs de Bach sans alcool, préparées avec une base d’érable, de glycérine ou de vinaigre de cidre.
Attention : ces quintessences naturelles peuvent être associées à une thérapie brève ou une psychothérapie mais, bien entendu, elles ne remplacent en aucun cas un avis ou traitement médical. Faites-vous suivre par votre psychothérapeute et cardiologue, les médecines douces ne sont que des soins de support et ne peuvent se substituer à un suivi allopathique.
Feriel Berraies est en train de se former en Fleurs de Bach dans le cadre de son cursus en Naturopathie
Retrouvez ces conseils sur www.feriel-berraies-therapeute.com