A l’image de la reine imaginaire qui a donné son nom à sa marque, Céline Bernier, peintre et essayiste, passionnée par la mode, les tendances, l’histoire du monde, l’anthropologie, les bijoux et les techniques d’ornementation antiques, perpétue dans ses « carrés-bijoux » leur beauté, leur histoire et leur symbolique.
Depuis le premier salon à l’Hôtel de Crillon en 2010, le musée des Arts Décoratifs et les Galeries Lafayette ont accueilli certains de ses modèles, créés avec passion et un énorme respect des savoir faire artisanaux.
Chacun de ses modèles trouve son inspiration dans une région, une tradition, un personnage historique ou un bijou mythique. Les « carrés-bijoux » d’Eleazar Paris sont édités en très petites quantités, quelques dizaines d’exemplaires au plus.
Comme matière, elle a choisi le twill de soie, tissu de soie souple avec ses diagonales caractéristiques créées par le jeu des fils de chaîne qui se décalent d’un fil de trame à chaque rang et surtout ses propriétés de mise en valeur des couleurs d’impression.
Chez Eleazar Paris, tout est fait main, du dessin original à l’impression réalisée selon les savoir faire des Soyeux lyonnais et jusqu’au roulotté main de ses ourlets, quatre points au centimètre, réalisés dans la plus grande tradition par les roulotteuses de Montchal.
Voici le dernier-né : le collier de Marie-Antoinette et la reproduction du modèle original, exposé au Château de Breteuil, nouveau rêve qu’elle nous fait partager après ceux de l’Impératrice Eugénie, de la princesse Grace de Monaco, de l’impératrice Poppée, épouse de Néron, de la Reine berbère Damya des Aurès ou de la Reine Marie Leszczynska.