Le Musée national du Mali a tenu du 6 au 9 décembre 2012, la 6ème édition du Festival Daoulaba. Un évènement rendu possible grâce au courage et à l’opiniâtreté de sa fondatrice, Awa Meite. Une ouverture il faut le rappeler, présidée par le Ministre du Tourisme, Ousmane Ag Rhissa.
Awa Meité Présidente du Festival du coton au Mali. Daoulaba
UFFP/ United Fashion for Peace la plateforme et le média éthique international, étaient partenaire média de cette dernière édition. Depuis que nous avons rencontré notre soeur et amie malienne au Sénégal en juin 2012, nous la suivons et la soutenons depuis toujours . Les femmes maliennes et tunisiennes, face aux transitions que traversent leurs pays respectifs sont plus solidaires et créatives que jamais !
Mais au delà de cette créativité au féminin, il est important d’aider à redresser le Mali et ses populations par la simple promotion de toutes les initiatives génératrices d’emploi, de revenu et de développement durable pour les femmes, les jeunes et les catégories vulnérables.
Au Mali le coton apporte, en plus de l’autosuffisance alimentaire, la plupart des recettes d’exportations du Mali. En effet, au terme de la campagne 2012 -2013, on estimerait que le coton apporterait 180 milliards de FCFA de recettes d’exportation.
Il est, à ce jour, le moteur de l’économie malienne. Le festival Daoulaba est une plateforme indispensable qu’il faut valoriser car elle permet la promotion du coton malien. Plus de 98 % des fibres sont exportées et 2% sont consommées au Mali. Cela représente 8% du PNB.
Outre la mise en marche des circuits touristiques de la boucle du coton et des sites aurifères dans les principales zones de production du coton, Daoulaba est un message de fraternité, de paix et de partage, à une période où le pays traverse une profonde crise politique et économique.
Valoriser les ressources, mais également, le patrimoine et l’artisanat d’un pays, reste le seul vecteur du développement durable en Afrique. En aidant le travail des petites mains, le travail des femmes, des catégories vulnérables, nous contribuons aussi à péreniser ce que l’on appelle l’économie parallèle, qui est une des premières forces de production en Afrique.