RDC autopsie d’une tragédie humanitaire niée

  • By UFFP
  • 30 novembre 2012
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Les combats font de plus en plus rage  dans la région et ont provoqué d’importants mouvements de population. Hommes, femmes enfants fuient   sous le coup des violences, mais ils sont désormais affamées, on estime à plus de 100 000 déplacés, sans aucun abri, sans accès à l’eau, sans aucune nourriture et une partie d’entre eux sont porteurs de choléra » selon médecins sans frontières.  Une situation intolérable passée sous silence. UFFP s’est entretenue avec Son Altesse Impériale Mwant-a-MWAD, Princesse de la dynastie des Mwant-a-YHW, de l’Empire LUNDA, (Congo RDC, ANGOLA, ZAMBIE) INGETA. YAV Marilyn, Présidente de l’Association Etoiles d’Afrique. Femme militante et engagée, elle nous raconte son ressenti après les terribles évènements que traversent son pays.

 

 le 22 Octobre 2012, au Musée Belvue à Bruxelles, à la soirée de gala de levée de fonds pour l’Hôpital de Panzi,organisée par la Fondation Roi Baudoin.

Entretien avec UFFP

En RDC, les populations réfugiées dans les camps improvisés aux alentours de Goma sont une nouvelle fois rattrapées par les violences qui rongent le Nord-Kivu, quel est votre sentiment ?

Je te remercie très chère Fériel de m’accorder cette interview qui me permet de lancer mon cri du coeur par le biais du webzine  UFFP. En effet, étant originaire de la RDC, où la situation de la guerre fait des échos dans tous les médias.

J’ai un sentiment d’injustice et surtout de révolte, car ce qui arrive était prévisible étant donné que cela a été planifié par depuis très longtemps. J’ai l’impression de revivre la guerre du Zaïre en 1996 lorsque l’AFDL (l’Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre), à cette époque, j’étais consultante à l’UNICEF-ZAÏRE, où j’ai aussi assumé le rôle d’Ambassadrice, en présidant le Comité de Fundraising pour le cinquantenaire de l’UNICEF, qui avait un réel besoin de fonds, à cause de la grosse crise humanitaire qui sévissait à Goma, qui abritait le plus grand camp de réfugiés du monde, après le génocide du Rwanda, en 1994.

Aujourd’hui, je revois les mêmes signes précurseurs de chaos, le même schéma, la même technique d’agression, avec les mêmes acteurs (Rwanda, Ouganda, Burundi) et les mêmes objectifs :

–          Prendre le contrôle de la RD Congo

–          Y installer à sa tête un dirigeant qui sera sous les ordres du Président Rwandais Paul Kagamé

–          Procéder à la balkanisation de la RD Congo pour mieux piller ses richesses sans tenir compte de la population qui est la première victime de cette guerre dont les enjeux sont économico-financiers.

Rien n’a changé, ce qui a de plus scandaleux c’est que la MONUSCO (Mission de l’Organisation des Nations Unies pour la Stabilisation en RDCongo) ne fait rien pour la population vulnérable, qui est la première victime de cette guerre qui dure depuis seize ans, et a fait près de huit millions de morts, où chaque minute près de mille cinq cent femmes et enfants se font violées et mutilées,…Un génocide perpétrer dans l’indifférence totale et le silence complice de la communauté internationale.

Aujourd’hui, je suis arrivée à me poser la question existentielle suivante :

« Nous peuple de la République Démocratique du Congo, que sommes-nous aux yeux des dirigeants de la planète, sommes-nous une nouvelle espèce qui n’a pas de nom ni de qualificatif et que l’on va tous nous exterminer dans un silence total car nous n’avons aucun statut qui nous définit et  que nous n’avons rien à faire dans l’histoire de l’Humanité ?  »

C’est très difficile d’accepter cette situation, car elle se perpétue depuis l’ère coloniale que nos parents et grands-parents ont vécu durant l’époque de l’Etat Indépendant du Congo qui fut la propriété privée du roi Belge Léopold II, qu’on appelait aussi jadis « Le pays des mains coupées », dont il reste encore des stigmates indélébiles dans l’esprit des congolais, car il y a encore des témoins qui ont vécu à cette époque.

Et en Belgique, on commercialise ironiquement avec cynisme, des petites « mains noires coupées » en chocolat noir ou en biscuit, qu’on appelle communément « les petites mains d’Anvers ». Serait-ce pour  rendre hommage aux bienfaits de la colonisation belge, honorer et commémorer les crimes du roi Léopold II à la gloire de la Belgique, tel qu’on le fait pour la cérémonie des  » Oscars  » ? Pour nous les congolais, ça nous rappelle la période glorieuse de ce « Roi humaniste qui apporta la civilisation au Congo ».

A cette époque, au nom de la civilisation, la population congolaise fut exterminée à 80%, pour exploiter ses richesses, hévéa (caoutchouc), or, cuivre, diamant, ect…

Aujourd’hui, au nom de la démocratie, on extermine 8 millions de congolais pour exploiter ses richesses au risque de créer non seulement le plus grand crime humanitaire de l’histoire humaine, mais de créer aussi un crime écologique, car cette guerre déstabilise l’écosystème du Bassin du Congo et sa biodiversité, pire encore, elle est menée pour exploiter le gaz du lac Kivu, qui est au pied du volcan le plus imprévisible et le plus dangereux de la planète, le Nyiragongo. N’oublions pas la tragédie du lac Nyos au Cameroun, c’est ce qui risque de nous arriver au Lac Kivu.


Les politiques comme d’habitude peu soucieux de la tragédie humanitaire ?

Le Président Congolais a encore fait preuve de son incapacité à diriger ce pays, vu qu’il est le chef suprême de l’armée congolaise qui est en débandade, vu qu’elle est mal équipée, sous payée.

En ce qui concerne la présence de la Mission des Nations Unies, dans l’esprit des congolais, les Missions de Paix des Nations Unies riment avec la mort, toutes sans exceptions ont conjugué la mort des congolais, la désolation, la prostitution et surtout l’humiliation de notre Nation.

On a eu :

–          L’ONUC de Juin 1960 à Juin 1964

–          La MONUC du 30 Novembre 1999 au 30 Juin 2010

–          La MONUSCO du 1er Juillet 2010 à 2012.

Pour rappel, de 1960 à 1961, la population du Congo fraîchement indépendante est pour la première fois victime des exactions de l’ONU, on peut retrouver des récits commis de Septembre à Décembre 1961 dans le fameux « Livre Blanc du Gouvernement Katangais », durant ce énième  sombre épisode de son histoire, c’est la première fois qu’un Secrétaire Général des Nations-Unies meurt en mission de Paix. En effet, le 18 Septembre 1961, le Secrétaire Générale Mr Dag Hammarskjöld, est tué lors d’un mystérieux accident d’avion dans l’espace aérien de l’ex-Rhodésie du Nord, l’actuelle Zambie.

En 1999, on a eu d’abord la MONUC qui est devenue la MONUSCO  en 2010,  cela fait treize ans que cette mission onusienne est établie au Congo.  Elle est la mission de Paix la plus grande, la plus chère et la plus longue que les Nations Unies a déployé depuis sa création. Autour d’elle gravite une multitude d’organisations non-gouvernementales(ONG) dotées de vocations aussi diverses qu’il y a de problèmes à résoudre. C’est un Etat à l’intérieur de l’Etat.

Non seulement elle joue un rôle très ambiguë avec près de 20.000 hommes dont près de 18.000 militaires et près d’1,5 Milliards de dollars de budget annuel. Pour couronner le tout elle ne contribue pas au développement économique et social du pays, que du contraire elle a largement contribué à l’inflation économique, aux divers trafics de matières premières et d’œuvres d’art, à la recrudescence et la banalisation de la prostitution et de la pédophilie, …Et tout ça sous le regard complice des autorités congolaises, l’humanitaire onusien est devenue un fonds de commerce en RDC,

On se demande à quoi elle sert, pourtant depuis 2002, les femmes congolaises se sont mobilisées et réunies au sein du Congolese Women Caucus, pour réclamer le départ de la MONUC, dont les agents s’adonnaient plus  à la prostitution pédophile et  aux trafics divers, qu’au maintien de la Paix.

Femmes et enfants sont les populations vulnérables et les cibles ?

Les premières victimes de cette guerre sont effectivement la population qui est déplacée, et se retrouve avec un statut de réfugiés dans leur propre pays.

Cette même population subit des exactions telles que les viols massifs et répétitifs qui sont la plupart suivi de mutilations génitales et corporelles ou de mort barbare et lente.

Ma préoccupation et celle de beaucoup de compatriotes est que juste avant la chute de Goma, il y a eu une tentative d’assassinat du Dr Denis Mukwege, qui est un éminent médecin reconnu mondialement et activiste congolais. On le surnomme « l’ange de Bukavu », il est chirurgien gynécologue et il dirige l’Hôpital de Panzi, dans le Sud Kivu, un havre de paix au cœur de la région des grands lacs, car c’est un centre médical spécialisé dans les réparations des fistules vaginales. Ce centre hospitalier accueille gratuitement les victimes de viols et de mutilations sexuelles afin de les soigner, les opérer et les suivre psychologiquement.

Les patients sont des victimes sont des femmes, des filles, des grands-mères, des bébés, des hommes, car le viol est une arme de guerre redoutable, qui détruit l’être humain dans toute sa profondeur existentielle et métaphysique.

Aujourd’hui le Dr Mukwege est en Europe, car  pour sa sécurité, les autorités belges lui ont accordé l’asile politique, chose qu’il a fermement refusé, car il estime que sa place est à Bukavu, dans son Hôpital à Panzi, auprès de ses patients qui l’attendent.

Avec la reprise de la guerre, les cas de viols vont s’accentuer et toutes les patientes qui ont été soignées, vont subir à nouveau les mêmes viols et mutilations, si pas pire… Je vous laisse imaginer ce cauchemars qui restent jusqu’à ce jour impunis.

Je suis d’autant plus révoltée, car le 22 Octobre 2012, la veille de l’attentat du Dr Mukwege, j’ai assisté en Belgique, au Musée Belvue à Bruxelles, à une soirée de gala de levée de fonds pour l’Hôpital de Panzi, qui a été organisée par la Fondation Roi Baudoin.

Cet évènement était en fait une conférence dîner-débat avec le Docteur Mukwege, dont le thème était : « La prise en charge médicale des femmes victimes de violences sexuelles : de leur arrivée à l’hôpital, à leur intégration dans leur milieu de vie ».

Durant la soirée, le Vice Premier Ministre et Ministre des Affaires Etrangères Belge, Monsieur Didier Reynders a entre autre déclaré dans son discours, que la situation de la RDC n’était pas une priorité dans l’agenda politique de la Belgique, mais qu’il allait faire de leur mieux pour se pencher sur le cas des victimes de violence de guerre et la sécurisation de la région ainsi que celle de l’hôpital de Panzi… Et que les congolais ne doivent pas s’attendre à un « Pardon » ni à un « Plus jamais ça !!! », comme cela avait été pour le cas du génocide au Rwanda.

Et trois jours après, le 25 Octobre 2012, le Dr Mukwege échappe à un attentat, quelque temps après le M23 rentre en scène à l’Est, jusqu’à la prise de Goma.

En treize ans, le Dr Mukwege a opéré plus de 40.000 femmes…


Quel regard apporter à ces crises larvées ? ces conflits intérieurs suscités par les extraterritoriaux ?

La politique est cynique, et surtout dans un contexte de crise économique mondiale où les enjeux financiers sont constamment menacés par les intérêts des multinationales et des pays du G20. Cette situation met mon pays au cœur des intérêts des Grands de ce monde, il est à l’ordre du jour de leur agenda caché, car chacun veut sa part du gâteau, et encore, …cela va même au-delà, car aujourd’hui il divise, comme à l’époque de la guerre froide ou le mur de Berlin délimitait le monde capitaliste du monde communiste.

Lorsque le roi Léopold II avait acquis sa part du gâteau de la Conférence de Berlin, il créa l’Etat Indépendant du Congo, dans lequel le ni le Rwanda, ni le Burundi existaient, et encore moins la notion de Tutsi et Hutu, Bantu.  Le système colonial pratiquait la politique de diviser pour mieux régner, et le concept tutsi, hutu, bantu, s’instaura dans la région avec les conflits que ce genre de tribalisme discriminatoire génère. Mais le peuple bantu est par nature hospitalier d’où à la mixité ethnique et cela malgré le clivage que la colonisation lui a imposé.

Le Congo est un grand pays largement multiculturel et c’est ça qui fait son originalité exceptionnelle, cette multitude de groupe ethnique s’étend au-delà de ses frontières, mais on constate que depuis seize ans c’est toujours la région des Grands Lacs qui pose problème, et on veut faire croire que cela est dû à des conflits ethniques entre tutsi et hutu, mais la réalité est tout autre car la véritable raison de cette guerre est économique, où le culte de l’argent pour le pouvoir à tout prix est au cœur de tous les enjeux. La démocratie n’est pas le leitmotiv politique de ces mouvements armées qui déstabilisent le pays car depuis 1996, on a eu  droit à une série de printemps de rébellions armées en RDC :

–          L’ AFDL = Alliance des Forces Démocratiques pour la Libération du Congo-Zaïre

–          Le FPLC = Forces Patriotiques pour la Libération du Congo

–          L’ARC = Armée Révolutionnaire du Congo

–          Le RCD =  Rassemblement des Congolais pour la Démocratie

–          Le CNDP = Congrès National pour la Défense du Peuple

–          Le MRC =  Mouvement révolutionnaire du Congo

–          L’UPC = Union des Patriotes Congolais

–          Le M23 = Mouvement du 23 Mars

–          Le Mouvement pour la revendication de la vérité des urnes

–          Ect …/…

Tous ont un dénominateur commun, le Rwanda de Paul Kagamé et un modus operandi qui mérite d’être dénommé « le kagamisme », qui fait du viol une arme de guerre, et ce type de viol est accompagné de tortures horribles, de mutilations génitales, des pratiques meurtrières extrêmement barbares qui a totalisé près de 8 millions de morts, un génocide qui reste silencieux, car les enjeux économiques et financiers sont plus importants que la vie de congolais, qui ont pour tort d’avoir un pays qui possède un sous-sol riche et généreux.
Quel appel voudriez vous lancer et à qui ?

Je veux lancer un appel aux dirigeants occidentaux en premier, en leur disant que le peuple congolais n’est pas dupe, et qu’aujourd’hui on a pris conscience des véritables causes de cette guerre qui est sale car c’est le plus grand conflit que l’Humanité ait connu, il a fait plus de morts que la dernière guerre mondiale, que continuer à cultiver le négationnisme du génocide congolais finira par discréditer leur pouvoir et surtout les institutions qu’ils ont créé pour assurer et garantir leur suprématie.

Car la guerre en RDC n’est pas la guerre des congolais ni des rwandais, c’est la guerre des grands de ce monde, des enjeux du G20, du CAC 40, ect… Nous en sommes conscients, mais nous ne comprenons toujours pas pourquoi ils veulent à tout prix prendre le contrôle de la nature en voulant exploiter le gaz du lac Kivu, sans heurter la vie des volcans de la région, plus particulier du Nyiragongo, qui est le plus dangereux et imprévisible du monde.

Parce que cette guerre finira par provoquer une catastrophe écologique irréversible pour la région et surtout la planète.

La science à ses limites, et l’homme quoi qu’il soit ne peut aller au-delà du pouvoir de la nature, car elle détient le pouvoir de le faire disparaître de la planète à tout moment.

J’invite les dirigeants de la planète et les élites  à faire preuve de sagesse, et que le Congo n’est pas qu’une jungle où tout est permis, car dans la jungle il y a des codes et des principes qui régissent la philosphie « Ubuntu », d’où est née la tradition dite « bantou » (bantou signifie les Humains). Le principe ubuntu est : « Je suis ce que je suis, grâce à ce que nous sommes tous »…

Nous venons de fêter la journée internationale contre les violences faites aux femmes pourtant cela reste endémique dans la région, le viol en l’occurrence un gros défi ?

En France, la célébration de cette journée n’a eu aucun sens pour moi, dès l’instant où la communauté internationale n’a jamais réellement condamné et réprimé le viol comme arme de guerre, sous prétexte que c’est notre Gouvernement qui doit le faire. Pourtant elle reconnait officiellement les commanditaires et initiateurs de ces tactiques de viols.

Ce qui m’a surtout déçu, c’est le fait que cette journée tombait à pic dans le contexte de la guerre à Goma mené par le M23 et ses parrains, et surtout de la présence du Dr Mukwege en Europe, ce jour était une occasion rêvée pour que le politiques et les médias, puissent envoyer un signal fort aux dirigeants des grands lacs qui ont institutionnalisé les viols et les mutilations en RDC, qui aujourd’hui est désigné comme étant « la capitale du viol », pourtant ce sont les rwandais tutsis à la solde de Kagamé, qui exterminent les congolais, pourtant eux-mêmes ont été victimes d’un génocide en 1994, qui jusqu’aujourd’hui est farouchement condamné avec le cri de « Plus jamais ça !!! »

Il faut mettre fin à cette sale guerre et le seul moyen d’y arriver est d’arrêté Paul Kagame, et les membres de son Etat-Major qui fabrique des rébellions congolaises, avec la complicité de Kabila, qui a démembré volontairement l’armée congolaise, afin de la rendre vulnérable.

Aujourd’hui, il est tombé dans le piège qu’il s’est concocté avec ses frères, et devient la victime de ses propres erreurs. On lui fait ce qu’il a fait à son père nourricier, Mzee Kabila.
Que voudriez vous dire aux lecteurs de UFFP et aux gouvernants d’Afrique , au Nord ?

Mon premier message est destiné aux dirigeants d’Afrique : Ce n’est pas la guerre qui tuera l’humanité, mais la folie des hommes qui dirigent de la planète.

Il est temps de comprendre que l’Afrique est l’avenir du monde, et que la plus grande et précieuse richesse qu’elle a à offrir c’est la sagesse et le savoir que nos ancêtres nous ont laissé en héritage. Tournez-vous vers vos racines pour y puiser les principes et les codes régis par les anciens royaumes et empires africains, car c’est de là que réside notre propre démocratie avec nos traditions, nos valeurs et notre unité culturelle.

Regardez où la démocratie occidentale nous a plongé…dans le chaos, et nul n’y échappera, y compris l’Occident.

Mon deuxième message est pour les lecteurs d’UFFP.

La démocratie européenne a mis l’Afrique à l’heure du « Printemps Arabe », nos frères du Nord ont fait leur révolution et je félicite leur bravoure et leur détermination.

Nous enfants du Cœur de l’Afrique, au Centre il n’y a jamais eu de printemps et il n’y en aura jamais, par contre, les signes du temps ne trompent jamais, « l’éveil africain » est en marche, presque comme à l’époque de la saison des premières indépendances, mais en 1960 c’était le réveil du peuple africain qui se levait, aujourd’hui nous avons vu, subit, compris et nous allons marcher droit vers notre liberté, la route est longue mais la victoire est proche de nous, car nous n’avons plus rien à perdre, on nous a déjà tout pris depuis 52 ans… le meilleur est à venir pour les congolais et tous les africains.

 » La Terre de nos ancêtres ne nous appartient pas, nous appartenons à leur Terre « 

 

INGETA.

YAV Marilyn

Son Altesse Impériale Mwant-a-MWAD, Princesse de la dynastie des Mwant-a-YHW, de l’Empire LUNDA, (Congo RDC, ANGOLA, ZAMBIE)

Marylin Yav Présidente de l’Association Etoile d’Afrique

 


UFFP

UFFP la Fondatrice et Présidente FERIEL BERRAIES GUIGNY :
Tour à tour mannequin, criminologue, diplomate et journaliste, la franco tunisienne Fériel Berraies Guigny a lancé en février 2011, une Association loi 1901 du nom de United Fashion for Peace. Parmi les activités de l'Association, une Caravane de mode internationale qui met en avant la paix, la tolérance, le dialogue entre les civilisations par le biais de la mode et de l'artisanat éthique. Née dans la foulée du printemps arabe, cette Association réunit tous les artistes du monde pour la paix, désireux de donner de l'espoir dans des régions en crise ou en transition. Depuis le mois de mai dernier, le magazine en ligne a aussi vu le jour pour être le portevoix de tous ses combats pour une planète éthique. La première programmation de la Caravane de mode se fera prochainement en février 2012 en Afrique subsaharienne sous la thématique de l'éducation pour la paix à la Triennale de l'Education en Afrique. Sept pays ont été les Ambassadeurs, Tunisie, Maroc, Cameroun, Afrique du Sud, France/Niger et Burkina Faso.
Fériel Berraies Guigny dirige par ailleurs, depuis des années deux panafricains New African en co rédaction et New African Woman/ Femme Africaine qu'elle a crée pour le groupe de presse britannique IC publications. Elle a longtemps été journaliste correspondante presse pour la Tunisie.

UFFP Contenu rédactionnel webzine :
Magazine français pour une planète éthique. Se veut une plateforme internationale pour une mode éthique qui défend la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat. Rubriques : 'Planète éthique' - 'Le rendez-vous des entrepreneurs' - 'Ethnical Conso : beauté bio, manger éthique' - 'Ethical Fashion' - 'Eco Déco' - 'Culture éthique' - 'Eco Evasion' - 'Société et éthique' - 'Femmes d'Ethique' - 'Prix Ethique' - 'Paroles Ethique'.
Mission de l'Association UFFP :
La Caravane United Fashion for Peace est née ce mois de février passé dans la foulée du printemps arabe et suite au massacre de femmes ivoriennes dans le marché lors des affrontements civils dans le pays. C'est une Association loi 1901française, née du désir de rendre hommage a à tous ceux qui ont perdu la vie pour un idéal de paix dans le Monde, tous ceux qui ont été sacrifiés alors qu’ils recherchaient simplement la dignité humaine. Cette Association et plateforme internationale est apolitique, sans coloration religieuse ou ethnique, elle se bat pour la mode éthique, défend par le biais de la culture, de la création et de l'artisanat, la paix, la tolérance, l'échange, le dialogue entre les civilisations.
Dans le farouche désir de combattre pacifiquement les injustices sociales et économiques à l'encontre des peuples par la culture, elle entend véhiculer des messages d'humanité. Son slogan le beau au service de l'autre, permet des passerelles, des rencontres et l’ acceptation des diversités couture. L'esthétique pour l'éthique reste son credo.

United Fashion for Peace entend fédérer le meilleur de la création internationale dans le respect de la diversité, des us et des coutumes. Tout un symbole de paix aujourd'hui, alors que le Continent continue de subir les soubresauts de son histoire.
Investir dans la paix c'est investir dans les peuples
UFFP est une plateforme internationale destinée à valoriser la création éthique centrée sur le développement humain durable.
Pont couture entre les peuples du Monde, cette plateforme a pour vocation de faire la promotion d'une création éthique et sans frontières. Favoriser un jour le commerce équitable de ces produits, pouvoir faire venir les artistes sur Paris pour leur organiser des défilés et vendre leurs produits.
United Fashion for Peace, c’est un concept qui propose un défilé de mode « clés en main », une animation « décalée » à l’occasion d’une manifestation, d’un colloque, d’un forum, d’assises politiques, économiques, scientifiques.
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United Fashion for Peace c’est un vecteur d'amour et le partage dans la création.
Pour les organisateurs il s'agit de créer un évènement mais aussi de véhiculer une philosophie de vie dans la création. Pour laisser quelque chose aux générations futures " loin des passerelles du luxe, UFFP est avant tout une histoire d'amour et d'amitié avec les peuples, leur création, leur identité et leur patrimoine au service de l'autre.

C'était une idée, elle est devenue un projet, aujourd'hui une Association qui a hâte de trouver des programmateurs, des sponsors et des partenaires afin de pouvoir sa première édition.
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