A l’occasion de son exposition sur les princesses d’Afrique de l’Ouest, l’artiste Supa Djiles proposera à l’emblématique restaurant de la Capitale, le Massai Mara le best de sa dernière création. Nous vous l’avions déjà raconté, dans un article précédent au travers d’une autre exposition en commun avec l’artiste DTONE et vous avez pu y admirer la série « princesses du monde ».
Des femmes africaines au regard fier, des dos nus provocants, des regards perdus ou défiants, des princes et des princesses.
Les œuvres de Supa Djiles sont essentiellement des portraits « ethniques » d’homme de femmes d’Afrique et d’Asie et symbolisent un échange d’idées, d’image entre deux personnes distantes. Des portraits très colorés et agrémentés de peintures métalliques ou de paillettes puis vernies « Mon objectif : Créer des enveloppes originales avec des visuels porteur d’émotion : Je construis mes images comme des covers en utilisant toute sorte de techniques manuelles. Je pourrais utiliser des logiciels comme Photoshop mais de même que les défauts nous font ce sont les défauts de mes images qui font leur valeur à mes yeux. » nous explique til.
Segouallstar
Supa Djiles ne se considère pas comme un artiste peintre mais plutôt un artisan. Il travaille essentiellement dans le domaine de l’Art Postal ou « Mail Art ». Des enveloppes kraft grand format peintes comme des tableaux et prêtes à envoyer par la poste. Un mode artistique inspiré par l’œuvre du britannique Nick Bantock, avec notamment son chef d’’œuvre «Sabine et Griffon » un échange épistolaire, imagé et imaginaire entre deux graphistes l’un britannique créateur de cartes postales .l’autre, créatrice de timbres aux iles Salomon.
Ce n’est pas vraiment du spectaculaire, de part le format enveloppe, ce sont de petits formats (21×30) forcément minimalistes qui demandent de l’attention.
« L’échange épistolaire conduit souvent à une considération intelligente sur le monde cat elle nécessite du recul mais également un mode posée et subtil de narration. Mon inspiration vient de la peinture mais également, du cinéma, de la littérature, de la BD ou de la photographie mais maintenant les bijoux, la mode, l’art plastique. Je conçois mes peintures comme des « covers ».A l’origine je travaillais sur des photocopies de photos recoloriées puis, naturellement je me suis orienté vers la peinture. C’est une manière d’illustrer mon sentiment en image et de le faire partager. Le portrait est venu naturellement et le coté ethnique, au sens de pratique culturelle, s’est imposé par l’inspiration liée aux costumes traditionnels et parures. Se parer pour une cérémonie c’est mettre ce que l’on a de plus beau« et c’est ce je cherche pour mes personnages. A l’opposé, il peuvent aussi être dénudés ce qui est une autre forme de beauté et de tradition » explique Supa.
Un voyage magnifique avec un véritable amour pour la beauté afro et une sensibilité pour notre Continent « Je suis autodidacte en peinture et je me considère plus comme un artisan qu’un véritable peintre. Je fais principalement des enveloppes car j’apprécie l’originalité du support même si ce sont des petits format. Je me mets toujours à la place de la personne qui recevrait ce tableau/enveloppe et c’est ce qui me motive dans ma recherche picturale ». conclut il.
Un magnifique voyage vers l’autre et ce Sud sublimé par un artiste français qui avec le temps est devenu plus africain qu’un africain !
Alors UFFP readers rendez vous au MASAI MARA sans fautes pour découvrir notre magnifique hôtesse Alice Abeng propriétaire des lieux et notre UFFP artiste de coeur et de talent GILLES ROCHET alias de son nom d’artiste SUPA GILES !
un artiste que nous suivons car il fait parti de la famille UFFP !