Récit de Fériel Berraies Guigny
photos Diane Cazelles
Une place qui porte son histoire, dont subsistent encore les stigmates d’une certaine révolution, des tags épars, des grillages comme pour stopper une foule improbable. Des barricades sur les côtés, un char en arrière plan.
Un sitting improvisé où sont assises de vieilles mères « attendant le retour du fils » la charge émotionnelle est bien là. Tunis son cœur et son poumon, plus vibrants que jamais.
au loin la nouvelle Mairie de Tunis
Une ville qui est vivante et dont l’histoire est encore en cours. C’est l’impression que l’on a eu en foulant le sol mouillé de la place de l’indépendance, moi et ma reporter Diane Cazelles, ce mois de mars dernier.
Guettant au loin l’abondante végétation qui stoppait les allées du Première Ministère, tout semble reprendre sa normalité.
Tant de choses se sont passées et c’était comme si c’était hier ou presque… Des drapeaux tunisiens… des passants prenant le temps de s’attarder sur le rebord des trottoirs et le cours de la vie reprend lentement son chemin. Oui, il y a plus de tags, c’est peut être moins propre, mais la Tunisie est toujours aussi belle et confiante, elle a juste besoin de digérer ce « tsunami » des derniers temps.