J’ai décidé d’écrire sur cette tendance de plus en plus pratiquée en ces temps de distanciation « physique » et plus et affinités. Alors, oui a on bien rigolé au départ des gags du genre « coronasutra » et du fait divers du jeune couple pris en flag dans un parc à l’intérieur d’une voiture, bien que tous deux munis » du passe » de déplacement.
« Le confinement engendre une augmentation du stress et donc une forme d’excitation. Cela augmente la testostérone chez les hommes et les femmes, et cela déclenche ensuite la production de noradrénaline et d’épinéphrine, des stimulants naturels qui produisent de l’énergie, de la concentration, de la motivation et de l’excitation sexuelle » explique ainsi Helen Fisher, chargée de recherches au Kinsey Institute.
En d’autres termes, l’attente et le confinement ont poussé notre sexualité dans ses retranchements. Résultat, nous sommes forcés de trouver de nouvelles manières de se satisfaire. Attention toutefois puisque ces pratiques donnent souvent lieu à des conséquences négatives. Le revenge porn et le slut shaming font fureur en ce moment. Attention donc à ne pas faire n’importe quoi, avec n’importe qui.
Alors on fait comment ?!
le printemps bat tout son plein et les résidents d’île de France sont en plus gâtés par une météo plus que propice qui n’a de cesse de mettre nos hormones en ébullition.
Et oui, dans ce scénario de privation, de confinement, de deuils et d’épreuves économique et sociale en tout genre, y a plus que la « copulation » ou le « love making » qui hante nos esprits.
Nous sommes des animaux sociaux oui, mais des êtres en carence affective et sexuelle surtout!
Cette distanciation sociale qui nous oblige à abstinence et qui a vu grimper les achats des sex-toys et le visionnage des sites pornos, a aussi des effets bien pervers.
Bien sur cela ne concerne pas les couples « clean et bien portants » qui sont confinés à deux, je parle et j’écris pour ceux qui sont privés de leur amoureux ou « amoureuse » et même de ses membres de familles qui ne peuvent plus embrasser leurs parents ou personnes âgées, car vulnérables.
Mais bon, là on ne parlera pas de la carence affective mais de la carence sexuelle, provoquée par ce fichu Covid, qui n’ a de cesse de nous renvoyer à nos limites.
Vivre l’amour en confiné pas top !!!
Des sexpics aux sextexts, la quarantaine prend des airs de relation à distance. “et pourtant faut alimenter le désir et la complicité. » !
L’infidélité virtuelle n’est pas loin
Autre effet pervers et pas des moindres, le Covid risque aussi de faire naître des attitudes ambivalentes.Ces semaines hors du temps, nous font découvrir des choses enfouies en nous.
Et cela va toucher les couples vulnérables, en crise ou dont la sexualité n’est pas aussi épanouie cette période de confinement favorise aussi l’infidélité virtuelle qui pourrait bien augmenter pendant les prochaines semaines…
Attention aux sites de perditions, mesdames et messieurs lool
De Gleeden, à Tinder, Happn; et compagnie ( et même les politiquement corrects comme Meetic, etc) la méthodologie change aussi et les profils se dévoilent plus rapidement que d’habitude.
Nous entrons vraisemblablement dans le virtuel, aseptisé, un genre de fast love making fast sex imaginé qui va éroder encore plus les relations amoureuses de notre ère.
Bien que le sexting ou sexpics ne pourront jamais se substituer à des actes, à un toucher, à une odeur, à un rythme, à une alchimie qui se retrouvent quand les personnes sont peau à peau, c’est malheureusement tout ce que l’on peut espérer pour l’instant.
So stay safe and have fun !