En quarante ans le nombre de familles monoparentales a plus que doublé en France, avec une famille sur cinq qui serait concernée. Ce sont les femmes dans la plupart des cas qui sont chef du foyer. Sur 10 cas, 8 seraient des femmes. Les familles monoparentales sont concernées entre autre par le manque d’aide financière de la part de l’Etat. Parmi les autres difficultés rencontrées: le manque de solution de garde d’enfants, la difficulté à concilier vie professionnelle et personnelle, la difficulté à toucher la pension alimentaire fixée par le tribunal.
La France championne d’Europe
C’est un des pays où le pourcentage de famille monoparentale est le plus élevé. Les familles nécessiteuses de surcroit on du mal à tirer bénéfice des aides qu’on leur octroi en principe.
Quelques chiffres *: 1 famille sur 5 est concernée en France, à Paris on compte 27% de familles monoparentales, par endroit jusqu’à 45 %. En Outremer les chiffres sont deux fois plus élevés qu’en métropole. En 40 ans le nombre de familles monoparentales a doublé. 85 % des familles monoparentales sont des femmes et 1 sur 5 en France est concerné.
64% des parents isolés ayant la garde d’enfants sont au chômage ou inactifs.12% des enfants de moins de 3 ans vivent avec un seul de leur parent. En 2007 on estimait prés de 75000 de divorces impliquant au moins un enfant mineur et on estime à 70000 le nombre de séparations de concubins avec enfants.
L’enfant victime numéro un
Prés d’un enfant sur cinq est concerné, pourtant il faut arriver à trouver une solution à des générations qui risquent d’être sacrifiées, les générations qui feront la France de demain.
Précarité pour la mère
Seule sans ressources, ayant des difficultés à faire garder les enfants pour trouver ensuite un emploi. Les femmes sont handicapées, encore plus si elles ont des maladies graves qui leur demandent un suivi médical. L’accès aux soins mais à l’emploi difficiles, la mère est en situation d’impasse.
Que faire?
Constats alarmants
Les familles monoparentales sont les premières à se diriger vers les associations d’aide, sont les premières victimes de la pauvreté, ont du mal à trouver un logement, ont des enfants qui s’adaptent mal à l’école, et sont les premières victimes de détresse psychologique.
K d’urgence le combat de Christine Kelly
Créée sous l’égide de la Fondation de France, K d’urgences a pour but de venir en aide aux personnes en situation difficiles, notamment les familles monoparentales.
Il s’agit de trouver un logement, payer la caution, éviter les expulsions, de prendre en charge la garde d’enfants pour permettre aux parents de chercher un emploi ou de se faire soigner lors de maladies graves, faire face au décès, à l’handicap, financer un permis de conduire pour trouver un emploi, mais aussi dans certains cas, aider les enfants à partir en vacances pour éviter la détresse psychique. K d’urgences intervient également au niveau de l’éducation en finançant des soutiens scolaires.
Comment aider les personnes concernées ?
Premièrement, les identifier. K d’urgences travaille avec la Fondation de France pour repérer les bénéficiaires, mais il s’agit surtout de construire un lien fort avec les associations qui travaillent sur le terrain et sont en contact direct avec les personnes ciblées. K d’urgences travaille avec des associations qui deviennent des partenaires, afin de travailler ensemble et de leur donner de la visibilité.
Dans un deuxième temps, la fondation verse les fonds nécessaires directement aux bénéficiaires, c’est à dire plus précisément à l’organisme créancier ; l’association par exemple.
Une fois venue en aide, la fondation réoriente les bénéficiaires vers les associations qui peuvent poursuivre leur aide dans des situations moins urgentes mais tout aussi difficiles.
La devise de K d’urgences est d’être au plus près des bénéficiaires et uniquement dans l’action.
Opération « 2000 femmes pour 2012 »
L’opération « 2000 femmes pour 2012 » a pour but de mettre la lumière sur les problématiques des familles monoparentales et de les aider face à leurs besoins en matière de garde de jeunes enfants.
Pourquoi ? 80% d’entre elles se disent « pas suffisamment aidées par l’Etat »1. 30% vivent en-dessous du seuil du seuil de pauvreté2. Et lorsque ces parents seuls veulent chercher un emploi pour s’en sortir, ils sont pour la plupart dans l’obligation de trouver une solution pour faire garder leurs enfants.
Face à ce constat, des collectivités, des entreprises et des associations s’engagent sous l’impulsion de Christine Kelly, présidente de K d’urgences, pour apporter des solutions.
Les villes de Paris, Nice, Ajaccio, Courbevoie, Pointe-à-Pitre, Fort-de-France, Angers, ou encore Mâcon, des entreprises comme La Roche-Posay, Air Caraïbes, Disneyland Paris et de nombreuses associations comme Familles de France sont les premiers partenaires de l’opération.
A la suite de son rapport sur les familles monoparentales débattu au Conseil de Paris en mai 2011, la Ville de Paris a été la première collectivité à signer une convention avec la Fondation K d’urgences, sous l’égide de la Fondation de France. Paris proposera notamment aux conseils d’arrondissement de faire de la monoparentalité un des critères de priorité pour obtenir une place dans les établissements de petite enfance pour les familles monoparentales en situation de vulnérabilité sociale et familiale.
Après Paris, également la ville de nice qui a signé un accord ce mois d’octobre passé.
Sur les photos :
– Christine Kelly, Présidente et fondatrice de la Fondation K d’urgences
– Jacques Kossowski, Député-Maire de Courbevoie
– Claude Greff, Secrétaire d’Etat chargée de la Famille
*Les chiffres sont issus de l’Institut de sondage du CSA France.
Pour plus de renseignements sur K d’urgences:
www.kdurgences.org
contact@kdurgences.org