Rock Ball Malaria présente: Du sang, de la sueur et des larmes», une exposition du photojournaliste américain Adam Nadel à la Mairie de Paris.
Exposition du 18 mai au 02 juin 2012
Crédit photo Adam Nadel
Dès 2001, Paris s’est mobilisé en faveur des Objectifs du Millénaire pour le Développement des Nations Unies. Ce sont ainsi près d’un million de personnes qui bénéficient des projets menés en matière d’accès à l’eau et à l’assainissement et plus de 16 millions d’euros qui ont déjà été consacrés à la lutte contre le Sida en Afrique. La Ville de Paris souhaite donc contribuer en accueillant cette exposition, à une meilleure connaissance du paludisme auprès du public français.
Thomas Teusher, Directeur exécutif du partenariat Roll Back Malaria co-organisateur de cet événement parisien explique : « Cette exposition a pour objectif de rappeler que le paludisme continue de décimer plus de 600.000 personnes chaque année. Si la lutte contre la maladie rencontre des succès sans précédent ces dernières années, nous devons poursuivre et amplifier la mobilisation auprès du public partout dans le monde. Pour cela, nous avons besoin de tous les talents et le travail artistique d’Adam Nadel est un formidable vecteur de sensibilisation ».
Dans des pays où le paludisme est endémique, comme le Nigéria, l’Ouganda ou le Cambodge. il y a rencontré des personnes touchées par la maladie et a constitué un portfolio.
Les photographies présentent l’histoire de ces rencontres et offrent une vision de l’évolution du paludisme, au regard des récents progrès réalisés.« Avant ce projet, j’avais déjà souvent travaillé dans des pays où le paludisme estendémique, il a été impossible d’ignorer à quel point le paludisme est dévastateur, alors que les solutions sont si simples ! Alors j’ai commencé petit à petit, avec des portraits de personnes et le récit de leurs histoires. Ces histoires, qui tissent un récit plus large, plus global autour du paludisme, parlent de pertes terrifiantes mais également d’espoir et de la détermination de l’esprit humain », explique Adam Nadel.
Cette exposition a été présentée pour la première fois l’année dernière à New York, au siège des Nations Unies. Elle a été décrite comme l’une des expositions les plus réussies jamais présentées aux Nations Unies et a accueilli plus de cent mille visiteurs.
Adam Nadel, photographe récompensé par de nombreux prix internationaux, présente plus de cinquante photographies liées aux défis de la lutte contre le paludisme. Conçue par Adam Nadel et le Malaria Consortium, organisation non gouvernementale basée en Grande-Bretagne, cette exposition est une occasion unique de découvrir un travail mettant en lumière l’histoire et l’impact global du paludisme, ainsi que des éléments scientifiques, au travers de photographies, d’illustrations, d’interviews et d’éléments sculpturaux.
Le paludisme des effets dévastateurs
Le paludisme tue près de 800,000 personnes par an, principalement des femmes et des enfants de moins de cinq ans vivant en Afrique sub-saharienne. Adam Nadel a voyagé dans les pays où le paludisme est endémique, comme le Nigéria, l’Ouganda et le Cambodge, afin de rencontrer les communautés vivant avec le paludisme et dans le but de constituer un portfolio. Ses photographies fournissent des informations essentielles sur les divers aspects du paludisme – de l’histoire des personnes touchées par la maladie aux éléments scientifiques – mais offrent aussi une nouvelle vision positive grâce aux récents progrès réalisés, à savoir la réduction de près de 50% du nombre de décès liés au paludisme dans certains pays africains.
«Avant ce projet, j’avais déjà souvent travaillé dans des pays où le paludisme est endémique, j’avais étudié les statistiques – j’ai même eu la malaria. Mais une fois sur le terrain, il a été impossible d’ignorer à quel point le paludisme est dévastateur, alors que les solutions sont si simples! Cela défie l’entendement. Alors j’ai commencé petit à petit, avec des portraits de personnes et le récit de leurs histoires. Ces histoires, qui tissent un récit plus large, plus global autour du paludisme, parlent de pertes terrifiantes mais également d’espoir et de la détermination de l’esprit humain», explique Adam Nadel.