Edward Hopper, l’un des plus grands artistes américains, vécut à New York de 1905 à sa mort en 1967; sept décennies durant lesquelles il représenta l’aspect physique de la ville à travers ses peintures, esquisses, aquarelles et gravures. Le choix de son environnement urbain comme thème central reflète la manière dont l’homme, d’une réserve légendaire, se définissait: “Le peintre, disait-il, peint pour se révéler à travers ce qu’il voit dans son sujet. Hopper exprimait sa personnalité à travers la plus grande métropole américaine de manière si authentique et inaltérable qu’il nous est désormais impossible de voir New York sans penser à ses œuvres. Près d’un siècle plus tard, ses toiles les plus évocatrices résonnent encore d’une force très actuelle.
En réunissant plus de 50 scènes new-yorkaises saisissantes, Avis Berman explore comment Hopper et son art s’illuminent l’un l’autre, et analyse tout ce qu’est – et n’est pas – le New York de Hopper. Anticonformiste, Hopper propose un autre regard à ce que de nombreux artistes américains ont représenté: la nouveauté, le gigantesque et l’enthousiasme technologique. Il gardait ses distances avec les grands sites touristiques, et sa preference pour les bâtiments ordinaires illustre parfaitement le paradoxe de Hopper : le vide prend tout son sens, le silence s’articule, la banalité devient intense, la simplicité mystérieuse et la frivolité noble.
Editeur: Editions Soline
EAN-13: 978-2-87677-520-6
Nombre de pages: 112 pages
Dimensions: 21 x 24 cm
Reliure: Broché
Prix : 18,00 € TTC
AVIS BERMAN bio expresse:
Ecrivaine et historienne de l’art. Ses critiques et analyses ont été publiées dans de nombreux journaux, revues, anthologies et catalogues d’exposition. Depuis 2001, elle dirige le programme d’histoire de la foundation Roy Lichtenstein.