Le mois de novembre a été semé d’embûches, de défis, de contretemps, comme une chape de plomb qui me tirait vers le bas. La lumière semblait si loin, alors que tout perdait son équilibre. Il y a parfois des moments dans la vie où il faut accepter de ne plus rien maîtriser, de ne plus pouvoir être la « première de la classe » sans rentrer dans le pessimisme, mais dans la lucidité de ses limites. J’ai connu la peine, j’ai connu l’échec, j’ai connu la déception, je connais encore actuellement la douleur de ne plus contrôler son corps. J’ai connu le sentiment de la trahison par rapport à des idéaux et des personnes que j’ai porté depuis des années dans mon sillage. Car l’humanisme a bon dos pour certains, il est devenu une valeur mercantile et moi, j’ai fini par me perdre car trop à la recherche de cet absolu qui au fond n’est pas de ce monde.
Fériel Berraies Guigny photo TAO ZEMZEMI Paris, stylisme Takla Makan, make up Laura Dauvillier, Bijoux Reminiscence Paris
Il faut alors se donner le temps, accepter ses limites, accepter ses défaites, accepter ses imperfections mais surtout très vite, se remettre en selle.
J’avais l’impression que je portais un sac si lourd sur mon dos, si pesant, qu’il ne faisait que me tirer vers le bas. J’ai connu l’enfer de la solitude, j’ai connu la peine de l’absence, j’ai connu l’humiliation du contretemps.
Mais tout ce qui arrive vient pour une raison, quand on rate un rendez vous, c’est pour mieux rebondir et j’en suis persuadée, ma fureur de vaincre, mon sens de l’excellence ne pourrait accepter de rester sur une défaite.
J’espère que mes enfants s’inspireront du combat de leur maman, je leur souhaite en tout cas de ne pas souffrir come j’ai souffert pour mes combats, mais c’est le prix juste à payer et je l’accepte.
J’ai repris contact alors avec mon écorce humaine, mon corps qui me parlait et dont le délabrement progressif me disait qu’il fallait arrêter et prendre une pause pour mieux me recentrer.
Ce fut le cas, ce temps de pause fut court, contre et pour moi-même j’ai dû lutter alors que mon naturel plus fort que tout me remettait sur le devant de la scène.
J’exècre la médiocrité, j’exècre la fausseté, j’exècre l’hypocrisie et l’opportunisme et tout cela, toutes ces années m’empoisonnait au point de tomber malade.
Je suis rentrée dans une bulle et j’ai observé le monde, comme un animal qui panse ses blessures, j’ai observé cette valse incessante des rapports humains et j’ai compris, que la salvation ne pouvait venir que de moi-même, à défaut de POUVOIR changer le monde, il me fallait changer moi, et finir par rentrer dans cette bulle de silence et de discrétion salutaire, pour continuer à vivre.
Alors oui les combats en moi resteront, mon amour pour l’humain sera toujours là, mais je l’exprimerai autrement et je n’aurai plus les mêmes attentes, le monde est ce qu’il est et je suis ce que je suis, aucun des deux ne changera, cette bataille impitoyable que je mène contre moi même car je veux sauver le monde… lutte manichéenne dont l’issue ne pourrait être que ma défaite, si je ne changeais pas.
A être trop exposée on perd son âme, on perd le sens de l’essentiel…
Cette prise de conscience était salutaire, elle s’est faite dans la conjoncture d’évènements cumulés bien pénibles, au détriment de ma santé et de mon insouciance, elle était cependant nécessaire.
Il faut se réveiller avant que cela ne soit trop tard, il faut savoir se battre et plus intelligemment, le sacrifice oui mais pour un temps uniquement…
Ce billet est important, il annonce une sorte de renaissance de mes cendres, une alerte sur un vécu au service des autres mais au détriment de soi…alors où serait l’équité, le juste ou le durable, s’il n’allait que dans un sens.
Le ton est grave chers lecteurs, mais il fallait l’aborder ainsi, pourquoi se mentir, pourquoi être autre que soi, mon miroir est bien trop transparent, je ne saurais me mentir ou vous mentir.
Il n’y a pas d’échec, il y a des choix que l’on fait, des expériences bonnes ou malheureuses et nous apprenons tous les jours notre humanisme perdu!
j’ai été rattrapée par le deuil d’êtres chers, j’avais tout pour ne pas réussir… mais je suis là, j’écris, je vis et mon cœur bat à mille pour cent, preuve indéniable de mon amour de la vie, de mon amour de l’amour, de mon amour pour mes semblables.
UFFP est l’incarnation de tout cela, il n’est ni dans la complaisance, ni dans l’angélisme, ni dans l’opportunisme, il devient un privilège, les sujets que nous choisissons sont choisis avec le cœur mais attention, ils ne sauraient être un droit, mais uniquement un privilège et ceux qui écriront avec nous, seront triés sur le volet, dorénavant.
ce média a été créé pour donner la lumière au juste par pour donner de la publicité gratuite à des marques ou des initiatives qui veulent profiter de notre humanisme, nous qui sommes de vrais journalistes, des journalistes de terrain, des journalistes qui écrivons avec nos tripes, ce monde tel qu’il devrait être…
J’espère que ces mots résonneront en vous, chers lecteurs, nous les avons écrits à une période assez difficile, mais nous savons que nous sommes dans le vrai le juste, et en cela nous avons trouvé le réconfort de l’essentiel.
Nous vous laissons chers lecteurs, pour rester dans le ton, découvrir nos magnifiques sujets de décembre, vous découvrirez encore une fois comme à chaque mois, de belles personnes, de belles initiatives, de jolies histoires.
Les couvertures du webzine ont été données à Fée UHSSI une jolie créatrice engagée dans la mode éthique et qui fait de magnifiques wrapping avec des matières de toute beauté. Plein d’idées cadeaux pour les Shopping de Noel, pour la saison nous avons aussi un super concours avec une marque de beauté engagée, les roll on rose et argan de LAVYZOE.
et nous vous souhaitons avec tout notre amour de joyeuses fêtes !
FerielBerraiesGuigny