Un désastre sanitaire que l’on continue d’occulter pour le bien des industriels qui se fichent des conséquences sur nous les consommateurs.
UFFP vous appelle à être conscients des enjeux et à signer la pétition !!!
A l’heure où l’Union Européenne doit se prononcer pour ou contre la prolongation de l’autorisation du glyphosate, nous demandons que le rapport commandé à l’ANSES par le gouvernement français et dont les conclusions ont été censurées, soit rendu public. Identifié comme cancérogène depuis 2015En mars 2015, le CIRC (centre international de recherche sur le cancer, une branche de l’OMS) classe le glyphosate, l’herbicide bien connu, comme cancérogène probable1. Depuis, la dangerosité du produit a été plusieurs fois démontrée par des recherches indépendantes. Le mois dernier, une étude menée par l’institut Ramazzini en Italie a ainsi montré une forte incidence du glyphosate sur la leucémie2. La même semaine, aux États-Unis, un agriculteur a remporté son procès suite à un cancer attribué à son exposition à cet herbicide3. La dangerosité du glyphosate va au-delà du seul risque de cancers. Sa neurotoxicité est attestée. 250% plus de risques de développer Alzheimer et ParkinsonIl y a un an, dans une tribune publiée par « Le Monde »4, les Néerlandais Bas Bloem, professeur de neurologie, et Tjitske Boonstra, chercheuse en neurologie, déclaraient : « Il existe aujourd’hui un faisceau de preuves scientifiques indiquant que (…) l’exposition au glyphosate était associée à des signes de lésions cérébrales, mesurées par un marqueur sanguin (« neurofilament à chaîne légère ») des maladies de Parkinson et d’Alzheimer, entre autres. » Chez les agriculteurs et les viticulteurs utilisant le glyphosate, le risque de développer l’une de ces maladies neurodégénératives est majoré de 250 %5 !!! Glyphosate : le rapport censuréLeucémie, Parkinson, Alzheimer, sclérose en plaques : les rapports sont accablants. Pourtant, un autre rapport laisserait apparaître un autre danger du glyphosate, encore plus inquiétant – oui, c’est possible. Ce danger ahurissant a fait l’objet d’un rapport commandé par le gouvernement français à l’ANSES (agence nationale de sécurité sanitaire) en 2016. La première partie de ce rapport a été publiée. Mais la seconde partie a « disparu dans la nature ». D’ordinaire, quand un rapport est achevé, surtout quand il a été commandé par le gouvernement, il est publié ; il peut être contredit et rejeté. Mais rien de tout cela ne s’est produit : il a été simplement censuré, sans explication. Maintenant, nous avons une explication. Toxique pour le génome humain !Le glyphosate aurait des effets nocifs sur l’ADN humain. Autrement dit, être exposé au glyphosate mettrait votre santé en danger… mais aussi celle de vos descendants. Ce sont les révélations apportées par le toxicologue Bernard Salles, qui a travaillé sur ce rapport. Cet effet nocif sur votre ADN porte un nom : la génotoxicité. Le rapport jamais paru montrait, études scientifiques à l’appui, la génotoxicité du glyphosate. Nous exigeons la publication de ce rapport. |
D’après Bernard Salles, si le rapport s’est volatilisé, c’est à cause d’un autre chercheur : Fabrice Nesslany. Ce dernier récusait la génotoxicité du glyphosate. Conflit d’intérêt scandaleux Fabrice Nesslany, au moment où il travaille sur ce rapport jamais publié consacré au glyphosate, est également directeur d’un laboratoire. Or, comme le révèle le journaliste Hugo Clément :« Le laboratoire de Fabrice Nesslany était à l’époque lié par des contrats avec le groupe Arkema, un géant de la chimie qui commercialise notamment des adjuvants utilisés avec le glyphosate.7 » C’est un cas scandaleux de conflit d’intérêt. Ce chercheur mandaté par l’État pour établir la toxicité du glyphosate collaborait avec un industriel lié au glyphosate ! |
Nous exigeons la publication intégrale du rapport de l’ANSESL’ANSES est une agence d’état, financée par nos impôts. La publication complète de ce rapport est une urgence démocratique et sanitaire. Elle est une pièce à conviction déterminante dans le débat public concernant l’utilisation du glyphosate et son autorisation dans l’UE et en France. La citoyens français et européens ont le droit d’être informés, en toute transparence, du contenu de ce rapport commandé en leur nom. L’ANSES et l’État ont donc le devoir de rendre public l’intégralité de ce rapport. Il est temps de dire STOP ! Sans la publication de ce rapport, vous cautionnez 10 ans supplémentaires de contamination, soit :des centaines voire des milliers de cancer qui en résulteront ;des milliers de cas de Parkinson et d’Alzheimer qui auraient pu être évités ;une contamination probable de l’ADN des personnes exposées et de leurs descendants.Signez et diffusez largement cette pétition ! Contactez les médias que vous connaissez et toute personne susceptible d’avoir une influence sur cette publication. Il est crucial que le plus grand nombre d’Européens soient informés et parlent de cette question, afin que les décideurs politiques ne puissent plus nous ignorer. |