Depuis la rentrée, les médias parlent beaucoup d’ harcèlement scolaire dans les écoles et pire encore, de suicide d’adolescents. Mais également, de la pression que les familles « subissent » par l’école pour leurs enfants. Trop tôt ou trop tard, déni ou envie de briser les tabous, la situation actuelle fait bien réflechir.
Car la plupart du temps, il faut un « drame » pour que les choses bougent… et encore.
Une aberration ou le laxisme souvent et ou le tout punitif cache bien souvent, des tragédies à venir.
En France, le gouvernement français a mis met en place des mesures pour essayer de prévenir ces problématiques qui peuvent prendre une tournure dramatique. Pourtant le problème est toujours là et fait encore couler beaucoup d’encre. Une réalité sociale que vivent nos enfants dans leur quotidien et qu’il ne sert à rien d’être dans le déni. Au contraire, la vigilance et l’écoute est plus que nécessaire en ces temps incertains où la violence est même banalisée au sein du système éducatif. Avec à l’appui la prolifération du numérique qui rend cette menace de plus en plus présente et prégnante dans le quotidien de nos enfants qui sont hyper connectés. Dans un monde de plus en plus hostile, que ce soit à l’école, dans le couple, les relations amicales ou en entreprise, aucun milieu n’est épargné par les manipulateurs harceleurs qui cannibalisent l’innocence et se nourrissent de la vitalité de l’autre pour se sentir exister » il s’agit ici de l’emprise de la personne harceleuse qui décide par un processus de destruction mentale lente et progressive, d’aliéner sa proie.
Harcèlement scolaire en reconnaitre les stigmates
C’est avant tout des comportements violents répétitifs perpétrés sur un enfant ou adolescent et qui provoquent en conséquence l’isolement de l’enfant ou du jeune qui en est victime.
Briser la peur la honte et le silence
Quand le parent ne voit pas les signes avant-coureurs de cette situation de harcèlement, le plus grand ennemi de cette problématique reste le silence.
Bien souvent l’enfant n’en parle pas, car on ne l’écoute pas ou on ne le prend pas au sérieux, on se dit qu’il veut régler des comptes avec des copains ou qu’il se fait des films. Quand l’enfant victime de harcèlement ne parvient pas à parler de ce qu’il vit ou lorsqu’il en parle, on ne l’écoute, il est à craindre que la situation à terme puisse prendre une tournure dramatique.
Des sentiments de culpabilité, de honte s’associent à une extrême dévalorisation de lui-même, ce qui empêche l’enfant de parler de ce qu’il vit.
A l’âge de l’enfance et de l’adolescence, l’estime de soi est fragile
L’appartenance à un groupe et le besoin de se conformer à l’ensemble de ses camarades est très important et la différence quelle qu’elle soit est mal perçue et mal vécue. Alors lorsqu’un enfant est stigmatisé, brimé, violenté, l’estime chute en flèche. L’enfant s’associe à toutes les brimades et les insultes dont il est victime. La détresse et la dévalorisation peuvent être telles qu’elle pousse l’enfant au suicide.
Quand l’établissement scolaire est dans le déni
Et cette situation est malheureusement, très courante (beaucoup de parents sont obligés de faire changer leur enfant d’école) , les parents font tout ce qu’ils peuvent pour mettre un terme au harcèlement dont est victime leur enfant mais font face à un déni ou à un manque de moyen de l’établissement scolaire laissant l’enfant dans la violence.
Faire appel aux thérapies pour accompagner l’enfant harcelé
Une fois la situation de harcèlement isolée, un autre travail doit être entamé sur l’enfant victime.
Une prise en charge avec un suivi adapté est nécessaire dans lequel l’enfant devra apprendre à exprimer ce qu’il a vécu et ressenti.
Sophrologie et harcèlement à l’école
Cette technique psycho corporelle permet en effet de travailler sur l’estime de soi grâce à des exercices de relaxation dynamique qui aide la personne à se remettre dans son corps, à se réconcilier avec son corps et à se détendre.
Travailler sur la confiance la bienveillance vis-à-vis de soi
Les victimes de harcèlement ont une mauvaise image d’eux, et plus aucune confiance ni sentiment positif envers leur corps. Certains exercices dynamiques vont recadrer cette mésestime de soi pour aider l’enfant à se réapproprier son corps à travers des ressentis positifs et non plus de la douleur ou de la honte.
Retrouver sa place et sa légitimité
Travailler sur soi permet de se réancrer, de retrouver cette place légitime longtemps considérée interdite pendant tout le temps de la violence vécue.
Mettre en exergue les qualités de l’enfant et ses ressources
Le boosting des capacités est un cheminement nécessaire, par le biais de la visualisation mentale, le jeune se projette dans toutes ses capacités, dans un avenir plus serein et bienveillant. Il pourra enfin se projeter. S’il a développé des comportements pathologiques en parallèle avec le pédopsychiatre, je travaillerai sur la libération des phobies (phobie scolaire, phobie sociale, agoraphobie etc…).
Lors des séances, l’enfant ou va exprimer toutes les émotions liées à son traumatisme (colère, peur…) qui ont été enfouies au plus profond de son corps et de son esprit.
Avec la Sophrologie on finit par reprendre confiance et dépasser la souffrance morale, pour n’en faire qu’un apprentissage de vie in fine.
Petit à petit, le travail de réparation permettra à l’enfant de se reconstruire et reprendre le cours de sa vie dans la confiance, en laissant derrière soi, dans un coin de son histoire, cet évènement douloureux.
Retrouvez les conseils de Fériel Berraies
Sophrologue certifiée RNCP
Spécialisée Enfance et Adolescence
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