Mon amour premier EST et sera éternel,
C’est toi qui m’as fait découvrir ce sentiment
On s’est rencontrés sur le virtuel mais notre passion ne le fut point.
Tu es venu à un moment de ma vie où j’étais pleine d’incertitudes de questionnements
Tu as été mon tout mon Alter Ego comme cette chanson de Jean Louis Aubert que tu aimais tant et où tu disais que tu viendrais me chercher.
Ton amour était si grand si fort que tu serai aller au bout du monde pour me retrouver
Tu prenais l’avion tous les weekend pour me retrouver sur Tunis tu n’avais pas peur de la dépense tant ton envie d’être heureux était si grand
Avec toi j’avais appris à faire confiance à l’amour, je n’avais pas peur, je n’avais plus peur de souffrir
Tu m’as comprise, écoutée, devinée, aimée, vénérée
Qui longtemps tu a troublé mon sommeil.
Et encore aujourd’hui, que la maladie t’as emporté, je te vois je te devine partout.
A chaque fois une pensée, une idée, un objet, un détail me font penser à toi et alors mon corps et mon âme sombrent dans un chagrin sans fond, comme un puits où j’aimerai me noyer pour mieux te retrouver.
On me demande de rester forte, de rester debout, de penser à mes enfants, mais je n’ai plus la force, je n’ai pas encore la patience d’accepter ton départ
El Saber comme on dit chez nous, cette tempérance chez les nous les musulmans qui nous permet de donner un sens à inacceptable… je la refuse
A tes grands enfants et aux petits, j’essaye de leur dire que pour moi la rédemption sera le jour où je trouverai un sens à cette douleur, celle de ton départ.
On s’est tant attendus, on s’est tant aimés, on s’est tant trompés prenant les choses pour acquises nous chamaillant souvent pour un rien pour des broutilles.
Oui notre amour fut tumultueux comme seules les grandes passions peuvent l’être
Il n’y a pas d’amour heureux mais l’injuste et l’inéluctable ne devait pas pour autant être le prix à payer.
J’ai si mal, que j’en perds le souffle, moi la battante la guerrière la lionne, mon Roi c’était toi et je ne deviens qu’une pâle copie de cette personne que tu as tant aimée
Oh mon amour, ma déchirure, ma blessure à vif, « que serais je sans toi » ce pseudo sur ce site où l’on s’est rencontrés et d’une abominable pertinence et moi du haut de ma « Renaissance » me voilà bien obligée de « mourir » en même temps que toi ce deux juin à une heure du matin, un jour avant ton dernier anniversaire de 61 ans, comme pour me faire un pied de nez, moi la sentimentale qui aimait tant fêter tes anniversaires te donnant tes cadeaux bien trop à l’avance pour juste avoir le bonheur de voir ton si beau sourire et tes beaux magnifiques yeux briller
« tu me disais tu sais quoi » c’était notre mot de code pour dire « je t’aime » tu n’a jamais été câlin tactil ou expansif mais ton seul regard suffisait à me faire sentir unique
J’ai souvent souffert de ton manque de démonstration moi la volubile extravertie la tactile la sentimentale passionnée, mais pourtant au début sous les feux de la passion tu avais réussi à me faire chavirer le cœur et la tête et cette première fois où nous avons fait l’amour dix fois de suite, j’ai su qu’avec toi je grandirai je serai femme et tu serais finalement mon pygmalion
Tu étais tout mon père mon ami, mon confident mon pygmalion, mon amour le papa de mes jumeaux quand je vois Elyssa mon cœur se gonfle d’un amour si profond car elle est ton portrait craché de caractère de tout, oui c’est raté tu voulais qu’elle me ressemble ( enfin rassures toi elle est madeleine comme sa mère et susceptible) lol
Et j’ai encore toutes ces vidéos de toi dans mon téléphone avec tes enfants nous tes amis et mon cœur est déchiré quand je les visionne car
je n’arrive pas à te laisser partir…
Osiris t’attend sur le lit, mais tu ne reviens toujours pas et elle attend, et moi j’attends que tu reviennes d’une façon ou une autre car tu n’es pas parti mon bel amour pour moi pour nous
Alors oui moi on ne me comprend pas toujours, ici et ou ailleurs mais toi seul pourtant me comprenait !
La passion, la vraie, l’amour troublant les querelles sanguines c’était nous : c’est toi mon bel amour
Cette intense chaleur au coeur, c’était toi
Cette sensation d’être en phase et complète toi seule me la donnait.
Oui notre vie ne fut pas exempte d’épreuves et de douleurs, mais nous étions aimantés l’un à l’autre, bien que si différents, avec le temps nous avions finis par voir dans d’autres directions.
Pourtant rien ne pouvait nous séparer, même les ratés, les gribouillages les fautes les omissions, l’usure du temps n’eurent pas raison de nous, car notre amour des plus improbable était si fort.
Toi qui était mari et père, GRAND PÈRE patron aimé respecté de tous, un ange, un homme bon, un homme rare je n’arrive pas à accepter mon amour ton départ.
Et mourir ne me fait pas peur car une vie sans toi est fade, et ne sert à rien
Tu étais mon essentiel, mon Alter Ego, mon Roc
Dans la souffrance tu as combattu encore et encore ces quatre mois
Moi, j’essayais de maquiller mon chagrin. Mais c’était trop dur ta déchéance, je ne retenais de ton magnifique visage émacié que ces magnifiques yeux bleus profonds, si tristes, si angoissés pour me dire mon amour je pars et j’ ai pas envie de partir, c' »est pas juste, trop de choses encore à vivre…
Maintenant que tu n’es plus de ce monde,
Ma blessure est lourde et profonde et j’erre comme une âme en peine, sans réfléchir comme une automate forcée sur un chemin qu’elle ne veut plus emprunter.
Je vais poursuivre la route seule avec nos enfants, handicapée, amputée, marquée par le sceau du trauma et de la souffrance, trauma de te voir souffrir jusqu’à la fin
plus rien n’ a d’emprise sur moi ni d’importance, l’ancienne Fériel est morte avec toi, celle que tu as aimé et qui avait ces défauts
mais la nouvelle, tu ne l’a connaîtras pas, la maman accomplie, cuisinière et ménagère accomplie, femme responsable, qui a finalement décroché de tous ces combats, ses études, ses multiples casquettes car quand on perd l’amour de sa vie, on PERD SON PLUS GRAND COMBAT ON PERD LE SENS DE SA VIE
GILLES GUIGNY TA VEUVE FERIEL BERRAIES est à genoux, dans la dignité et la résilience pour ses enfants mais à genoux quand même.
je suis tombée quatre fois sur mes genoux cet été et automne, c’était les signes qu’un grand malheur allait abattre et tu es parti, maintenant tout a un sens.
Apres Isis, toi, et les autres choses superficielles que je pensai importantes, ( le boulot, les écrits, les missions) je me bats pour ma santé néanmoins pour continuer le chemin pour mes enfants pour toi, car tu me l’a dis « élevés bien nos enfants » et je t’en fais le serment mon amour…
Tout en te sentant partout en moi JE SUIS VIDE DE TON ABSENCE
Tu as laissé une cicatrice INDÉLÉBILE UNE BLESSURE A VIF
Que nul ne peut effacer
Un trou béant que je remplis de mes larmes amères
Oh mon amour elle fut courte ta vie mais si belle car remplie de tant d’amour
Bien que tes certitudes parfois t’aient trahies comme j’aurai aimé te sauver te retenir et je ne l’ai pu.
Je te serai toujours reconnaissante
D’avoir fait de moi ta femme ton amante la maman de nos anges.
Et sois assuré que pour toujours,
Tu resteras Mon grand AMOUR l’Amour D’une VIE ET COMME TU ME L’as dis sur ton lit de mort et je t’en remercie mon amour « je T’aime. C’est tout ce qu’il restera de ma vie. Adieu »…
Ce récit est si beau, quelle émotion, quel feu,
Thierry