AYO Ambassadrice pour l’Unicef  » L’Avenir, c’est à travers les yeux d’un enfant » !

  • By SLKNS
  • 23 mars 2012
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Deux ans que cette artiste engagée arpente les scènes du Monde en toute simplicité pour chanter l’amour et la joie. Pour donner de l’espoir aussi. Femme engagée pour la cause des démunis, maman deux fois , elle est Ambassadrice de l’Unicef depuis plus de deux ans. Pour elle, l’Enfance sa prise en charge et son éducation sera garante de l’humanité en devenir. Femme dont l’éthique n’est plus à prouver nous vous l’a racontons dans un entretien cœur à codeur. Quand deux femmes éprises d’amour et de justice pour « l’autre »se rencontrent…

Récit d’une rencontre magique :
1) Que signifie Ayo ? dans un des dialectes de mon pays le Nigéria, cela signifier la joie. C’est aussi une tribu et une religion.
2) Après le succès phénoménal de votre hit single « Down on my Knees » peut-on enfin dire que vous avez mis le monde à « genoux » aussi (sourires) ? Non absolument pas ! Disons que des portes se sont certainement ouvertes pour moi depuis…
3) Ayo c’est un melting pot ethnoculturel ? Oui on peut dire ça, c’est ce qui me caractérise : moitié nigérianne de père, il m’a donné le goût de la découverte et du voyage et de mère gitane, c’est de là que viens mon goût pour la guitare. Ma rythmique est foncièrement africaine mais l’on reconnaît le côté gitan dans la guitare. Je compose avec ma guitare ou un piano en général, ces instruments ne me quittent jamais.
4) La Folk music cela pourrait être votre créneau ? C’est avant tout raconter des histoires de vies, d’homme et de femme. C’est aussi un concept très large qui englobe plusieurs styles de musique. Moi je ne rangerai pas ce que je fais dans cette catégorie, car mon répertoire est un mélange de styles musicaux autant que je suis mélangée moi-même. Etre moi c’est être plusieurs styles à la fois, mêmes les imperfections sont nécessaires car elles vous rendent naturelle. Je suis contre tout ce qui est formaté, le Star system et sa mentalité, ça n’est pas pour moi !
5) Si on vous compare à Joan Baez, vous diriez quoi? C’est un honneur avant tout. Mais nous ne sommes pas de la même génération ni du même style musical, même si toutes les deux on aime raconter des histoires en chantant. J’ai beaucoup d’admiration pour cette dame, c’était une femme de courage et de convictions, qui n’a pas eu peur de braver certains dangers. Ma génération à moi a plus de liberté, nous n’avons pas besoin de suivre les autres, nous n’avons pas peur de nous exprimer ou de militer pour des causes en craignant pour notre vie. Cette chance là, je la réalise et elle m’a été donnée par mon public qui croit en moi.

6) Que pensez vous de Erikah Badu ? C’est une artiste qui a beaucoup de mérite, elle a du talent mais surtout elle revendique son africanité elle qui est afro américaine, elle revendique ses racines. D’autre part, s’il m’était donné de choisir, je rêverai de pouvoir chanter avec Stevie Wonder, car les autres artistes qui me passionnent sont malheureusement décédés ( Bob Marley et Donnie Hathaway) , à part, ah oui, Jimmy Cliff que j’apprécie beaucoup.

7) Un autre contemporain, Keziah Jones, vous en pensez quoi ? J’ai énormément de respect et d’admiration pour lui, c’est un artiste intelligent et visionnaire. C’est un vrai artiste africain qui a su inventer un genre nouveau. Il est la source d’inspiration de beaucoup d’artiste, 12 artistes comme lui et l’Afrique musicalement serait à son apogée ! Il est un digne représentant musical de l’Afrique.

8) Vous êtes une femme engagée, quelles sont vos batailles ? Je crois que pour l’Afrique il est temps de parvenir à instaurer la justice sociale. Il est temps que cette justice se fasse en Afrique par les africains et pour les africains. Il est temps d’être heureux pour notre voisin, d’apprendre à partager. La Démocratie c’est parvenir à cette justice.

9) Vous maman, les enfants c’est votre autre cheval de bataille ? Absolument, pour moi on voit l’avenir de l’Afrique à travers le regard d’un enfant, cela ne peut être autrement. Je suis engagée sur divers fronts, mais le projet qui me tient le plus à cœur est celui que je prépare avec un ami et que j’appelle » Droits naturels » Il faut parvenir à récolter des fonds, mais pour ceux qui n’ont pas d’argent la sensibilisation, la participation c’est déjà un grand pas. Je compte prochainement faire une série de concerts et récolter des fonds pour instaurer des programmes médicaux pour les Enfants d’Afrique mais aussi ceux du Sud en général. Les enfants ont besoin de nous. Leur avenir dépend de nous et les futures générations se feront par eux. Avec mon amie la designer erythréenne Bisrat Negassi, nous sommes sur divers projets de ce genre.

Bio Express Ayo :

De sa mère gitane, elle récupère le virus du voyage et de la rencontre, de son père, originaire du Nigeria et qui a émigré en Allemagne, elle acquiert une africanité visible sur sa peau et à travers ses références culturelles. Ayo dès son plus jeune age, semble être vouée à un destin hors du commun. Partie à Londres à 19 ans pour goûter la vie d’artiste, puis produite en France quelques années plus tard, Ayo a depuis quelques temps conquis le cœur du public par sa voix magnétique et chaude. Avec son énorme tube “Down On My Knees”, elle propulsera son Joyful en haut des charts avec plus de 450 000 disques vendus dans l’Hexagone, plus de 30 semaines dans le Top 20 des meilleures ventes, de multiples concerts dans toute la France, dont 5 Olympia complets, qui donneront lieu à un DVD, Live At The Olympia, certifié platine à son tour. Nommée aux Victoires de la musique en 2007, catégorie « Artiste féminine de l’année », et meilleur clip pour “Down On My Knees”, tout réussit à la jeune femme. Un cadeau de la vie qu’elle transmet au-delà les frontières (Joyful sortira dans 40 pays). Le pouvoir de séduction d’Ayo traversera même l’Atlantique, pour une commercialisation du disque aux Etats-Unis fin 2007, suivie d’une tournée américaine.
C’est aux Bahamas qu’Ayo va poser ses valises début 2008. La chanteuse va s’enfermer dans les mythiques studios de Compass Point, propriété du fondateur du label Island, Chris Blackwell. Sous les auspices tutélaires des précédents locataires, de Bob Marley aux Rolling Stones en passant par les B 52’s, Ayo enfile les perles de son deuxième disque travaillant en analogique, à l’ancienne, entourée d’instruments vintage.
La chanteuse Ayo est actuellement en tournée dans toute la France pour présenter son troisième et tout dernier album « Billie-Eve » Fidèle à elle-même c’est dans la plus grande simplicité qu’Ayo chante et fait partager sa passion au public.

crédits photos. Marc Baptiste

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