Comme chaque année le 8 mars est l’occasion de rappeler à la terre entière que nous avons des droits, nous les femmes.
UFFP considère toutefois que ces droits c’est tous les jours qu’ils devraient être revendiqués et qu’à l’aube du 21e siècle, il est effarant que l’on soit encore en train de parler de Genre de quota et qu’il faille attendre je ne sais qu’elle décision d’une quelconque instance internationale, pour décréter que telle date est la date où l’on est « célébrées ».
Je suis plus que décontenancée de recevoir des « bonne fête » partout sur les réseaux et voir des femmes s’autocongratuler sur cette date ou des hommes qui nous font la fleur, tout ceci me désarçonne réellement.
Cette date n’est pas une fête en soi mais le triste constat qu’il faille encore et toujours rappeler que nous sommes des HUMAINES mais dont les droits sont encore minorés. Et pour cela il nous faut une date pour s’en rappeler.
Mais quand la Culture et l’Art nous célèbrent, c’est véritablement un autre son de cloche si l’on puit dire.
Et l’engagement de mon amie de longue date, l’ingénieure Culturelle Dominique Loubao est sans failles à ce titre. Et dans tout ce qu’elle entreprend quand il s’agit de valoriser l’Art et la Culture. Et sa Galerie virtuelle Essence & Sense Gallery qui met en avant les artistes engagés africains, rejoint les batailles d’UFFP!
Car quand on considère la difficulté de vivre de l’Art en Afrique où l’on est bien souvent dans une logique de survie, il est plus qu’admirable de voir des artistes se battre pour exercer leur art. Mais pour certains cela relève d’une prouesse éthique jumelée à la noblesse de l’engagement et à la qualité d’un savoir faire certain.
UFFP est encore plus touchée quand c’est des hommes voire des artistes masculins qui s’engagent à contre courant de ce qui se passe dans certaines régions du Monde, où la société reste phallocrate et mysogine. Car il faut du courage sortir de sa zone de confort que de dénoncer ce qui se passe s’agissant des violences faites aux femmes africaines. Ce n’est pas tres marketing et c’est un gros risque qu’ils prennent. L’Art au service de l’humain est des plus noble et un UFFP CHOICE !!
et en accepter les conséquences. Dénoncer ce que subisse les femmes de leur société et n’avoir pas peur de déranger est plus que de l’engagement, c’est une profession de cœur et de foi.
Essence & Sense Gallery a profité de cette journée mémorable pour mettre en avant ses artistes engagés qui n’ont pas hésité à peindre sur ces thématiques oh combien douloureuses du viol, du mariage forcé, de toutes ces violences que subissent les petites filles.
Car les Hommes et les Femmes font aussi front commun et de cette alliance peuvent naitre les plus grands espoirs.
Découvrez certains de ses artistes de cette plateforme, magnifiques dans leur univers créatif engagé;
« A la poubelle », de Vincent Mbandeve ( Hispano-ivoirien), Acrylique sur toile, technique mixte ( Kaolin, latérite et henné).70 × 80 cm, 2017,
« Viol » de Léopold Segueda, (Burkina Faso), Acrylique sur toile, Tech. mixte, tissu wax, 100 x 100 cm, 2021,
« Mon enfance me réclame » de Fabrice Matondo (RDC), Acrylique sur toile, 2022,
« Non pas voir ca… », de Pelinda Pendeza ( RDC), huile sur toile, 150x120cm (2021),
« Résilience », de Ninon Aglingo Mahougnon ( Bénin), Acrylique sur toile , 80 x 70 cm, 2022