Accompagner le cancer du sein par la Sophrologie
S’il est indéniable que c’est une pathologie accompagnée par la médecine conventionnelle, il est tout aussi indéniable de se dire que l’aspect mentale de la maladie est tout aussi important dans sa prise en charge. Avoir un bon moral, un bon mental, peut beaucoup aider à la résilience à la rémission éventuelle.
Ce mois d’octobre qui est le mois rose qui rappelle l’importance du dépistage mais aussi de la prise en charge de cette maladie, nous rappelle encore une fois que se soigner le corps est tout aussi nécessaire que se soigner la « tête ».
Dans mes formations j’ai opté pour cette spécialisation en sachant pertinemment que l’individu est avant maitre de ses émotions mais que parfois un petit coup de pouce reste nécessaire.
Que proposent les thérapies comportementales ?
La sophrologie vient en accompagnement de la prise en charge médicale et des diverses thérapies auxquelles sera confronté le ou la malade un jour, une fois diagnostiqués avec le cancer ( chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, curiethérapie, hormonothérapie, immunothérapie)
Le patient une fois diagnostiqué, devra faire face à une armada de traitements pour vaincre la maladie. Ces traitements importants pour sa guérison, viendront accompagnés de toute une série d’effets secondaires assez pénibles.
Outre le choc du diagnostic, le sentiment de solitude face à la maladie, le deuil « moral » de dire au revoir à un état de santé qui n’est plus « (celui d’avant le diagnostic) il faudra qu’il s’adapte à « sa nouvelle vie de traitements » et rester solide psychologiquement ; alors « que son corps le lâche » et que souvent, il confondra les effets secondaires de la maladie au cancer lui-même.
Si au départ, il peut venir à nous motivé ( démarche volontaire ou recommandée par son oncologue), « pour combattre le cancer » au fur et à mesure des traitements, sa fatigue, son épuisement et les effets thérapeutiques aidant, il va progressivement perdre sa motivation. Donc, sa combativité. Le risque est d’autant plus grand » que s’il arrête se de battre ( et donc les traitements) , il laissera une autre porte ouverte à la maladie, qui n’est pas encore partie.
La Sophrologie est de plus en plus indiquée comme soin de support en Europe, et elle est préconisée dans le plan anti cancer en France. Elle aide à mieux accepter les traitements, le travail donc se situera principalement dans l’acceptation de la maladie et le mieux vivre « de l’observance thérapeutique » c’est-à-dire mieux vivre tous les traitements du cancer et pouvoir faire face aux effets secondaires avec détermination et combativité.
Parmi la panoplie « d’états » sur lesquels je peux travailler en tant que Sophrologue :
Diminution de l’angoisse, de l’anxiété, des peurs ex avant une séance de chimiothérapie. La personne qu’elle l’ai déjà vécu ou pas, pourra même avoir de réelles nausées bien avant car elle est angoissée, similaires à celles provoquées par la chimiothérapie, alors même qu’elle ne l’aura pas encore subie.
Améliorer les troubles du sommeil. Je vais travailler sur le lâcher prise, et le recentrage puis la mise à distance des pensées anxiogènes, pour installer ensuite la relaxation qui est importante si l’on veut renforcer la combativité et faire un accompagnement qui se terminera pas « l’adaptation ».
Réduction des effets secondaires des traitements anticancéreux (fatigue, perturbation du schéma corporel, nausées…) là on touche aussi bien à la perception de la douleur, que la résistance physique et émotionelle.
Accepter le traitement. Le traitement néo-adjuvant (appliqué avant l’intervention chirurgicale) est compris, alors que l’intérêt de la chimiothérapie, une fois l’opération réalisée peut parfois être mal vécue.
Mieux gérer le stress et les émotions : colère, tristesse…Se préparer aux examens. Certaines personnes ont une phobie de l’imagerie par résonance magnétique (IRM, où le lit d’examen est introduit dans tunnel assez exigu), mais aussi de la radiothérapie et ont parfois des problèmes pour rester immobiles pendant l’examen. La sophrologie va leur permettre de se mettre en situation et d’apprendre à anticiper positivement cette situation anxiogène.
Comment je procède?
Je vais essentiellement être à l’écoute des besoins et des ressources de mon client
D’abord, identifier le cancer, le type, le grade, le stade, son évolution, son ancienneté. Voir les origines ( génétiques, hérédité, les habitudes de vie et la représentation qu’il a de son « corps » et de la « maladie » )
M’informer quels sont les traitements en cours, son état de santé psychologique, émotionnel par rapport à ceux cis, et quels sont les soins de « supports »
Mais en première urgence, je vais travailler sur l’évacuation du stress, des angoisses, des idées négatives qui tirent vers le bas mon client.
Pour ensuite, installer le calme, il faut d’abord « évacuer ». A partir de là, mon travail sera plus axé sur le renforcement des capacités de résilience, de combativité, et la détermination.
Je vais le préparer dans une seconde étape ( et tout dépend de son objectif d’accompagnement qui sera précisé avant de commencer) à mieux vivre les « traitements » car en aucun cas on ne peut s’attendre à « qu’il les apprécie »
Je reste dans la lucidité et la réalité objective ( la sienne et la mienne) tout au plus, je vais l’aider à mieux vivre » la douleur, la fatigue, l’épuisement « il est important ici de rappeler les frontières de la sophrologie qui ne peut guérir du cancer « et qui ne doit pas se substituer aux accompagnements médicaux et psychothérapeutiques en cours.
Nous ne sommes ni des prescripteurs ni des conseillers, ni des psy, mais des thérapeutes dans la relation d’aide. Il est de notre devoir de ne pas l’accepter l’accompagnement, en cas de non observance thérapeutique ( il arrête tous les traitements). Cela risque d’engager un diagnostic vital, qui n’est pas de la compétence de la Sophrologie. Que ce soit dans une démarche volontaire ou référé par un oncologue, nous travaillons en complément avec la médecine conventionnelle.
Une fois cela compris, je vais aussi travailler sur la capacité d’adaptation, pour faire face à la nouvelle situation de vie ( sa maladie) afin de l’aider à l’affronter plus sereinement. Il y a plusieurs scénariis possibles que je peux rencontrer dans l’objectif d’accompagnement thérapeutique (du Protocole d’amélioration du quotidien ) adapté à la problématique du cancer :
« Accepter son cancer avec sérénité », ou « mieux vivre les traitements sur le cancer « Accroitre la combativité face au cancer» ( quel que soit le type de cancer)…
Que faire si récidive ou courte rémission ou en cas d’angoisses post rémission ?
La combattivité peut encore être mise à rude épreuve , suite à une récidive, à une rémission trop courte, par rapport aux traitements qui continuent d’ épuiser ou parce qu’ils sont trop longs.
Si la sophrologie aide à accepter « la maladie » et à faire « le deuil de son état de bonne santé » elle doit également aider à mieux gérer la « situation de récidive »
Elle est là pour aider à gérer l’angoisse, l’anxiété et les représentations négatives que l’on peut avoir sur la maladie, et cela peut mettre en péril la résilience thérapeutique ( la guérison) .
Qu’en est-il de la douleur face au cancer ?
Parallèlement à la médecine traditionnelle, la sophrologie permet de travailler sur les émotions et gérer la douleur. La sophrologie aide la personne à se concentrer sur des sensations positives afin d’inverser les représentations négatives générées par la maladie.
Il est crucial dans l’exercice de mon métier, d’accompagner la malade afin qu’il puisse enfin porter un regard bienveillant sur son corps. Même si son cancer est présent, je vais l’aider à porter son attention sur ses organes en bonne santé, à focaliser « sur ce qui est sain » et à s’en servir pour renforcer sa détermination. La visualisation positive ; l’appel au positif ( un peu comme la méthode Couet) est primordial.
Ainsi, il finit par réaliser ainsi que son corps n’est pas seulement source de maladie, voire de souffrance. Qu’il est possible par conséquent de s’adapter à la maladie mais également de développer les ressources nécessaires en lui, pour renforcer sa combativité et mieux vivre son observance thérapeutique. Ainsi il devient « acteur » de sa guérison, car il ne subit plus son cancer.
Il est impératif qu’il comprenne que les effets secondaires si pénibles soient ils sont dans une logique de traitement curatif.
Ainsi, il va mieux vivre les effets secondaires et ne pas les confondre avec le cancer.
Différents gestes et exercices permettent au patient de se détendre puisque le relâchement s’effectue à l’état de relaxation. Le patient se retrouve dans un état de conscience modifiée qui se situe entre la veille et le sommeil. Idéal pour récupérer et affronter ses angoisses, ses peurs, ses croyances négatives par rapport aux traitements et sa capacité de vaincre la maladie !
La sophrologie peut aussi aider à préparer mentalement à un acte chirurgical par ex (mastectomie) si je suis approchée par une patiente angoissée par une future ablation d’un organe, le sein, dans ce cas précis. La visualisation positive pratiquée durant une séance, encouragera la détente et rassurera la personne sur le bon déroulé de son opération et sur les bénéfices qu’elle aura à tirer, une fois l’opération bien finie.
Des exercices de sophrologie peuvent également apporter un soutien moral après l’intervention, dans l’objectif de mieux récupérer. La personne visualise des images positives, des images de guérison, par exemple « des images d’une belle nouvelle poitrine suite à une chirurgie esthétiques » ( dans le cas où elle prévoit une bien sûr). Ou penser par ex au nouveau maillot qu’elle portera à la plage dans ce nouveau maillot une fois guérie !
Le nombre de séances de sophrologie qui peuvent être réalisées en cas de cancer, dépend de l’état clinique du patient, de ce qu’il ressent. Il est conseillé de suivre un minimum de cinq séances afin d’apprendre à cibler ses faiblesses et à les faire disparaître ou à les atténuer.
Les séances de sophrologie se répartissent selon une fréquence et une durée d’environ une heure par semaine. Les effets de la sophrologie ne seront pas immédiats, ils se feront sur le long terme. Il est recommandé de pratiquer des exercices de sophrologie également chez soi.
Le prix ?
Le coût d’une séance individuelle s’élève entre 50 et 60 euros pour une heure (je pratique en France). Une séance en groupe reste moins chère. Elle s’élève à 25 euros environ.
Les séances de sophrologie ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie. A noter que certaines mutuelles ou assurances privées prennent en charge des séances de sophrologie.
Site : www.feriel-berraies-therapeute.com
Fériel Berraies est Sophrologue certifiée RNCP, formée à l’IFS Paris ( école dirigée par Catherine Aliotta) Spécialisée dans l’accompagnement des divers troubles liés au cancer ( en cours de spécialisations également dans les domaines suivant : personnes âgées, enfance, périnatalité, sexualité, entreprise)
Elle se forme parallèlement en Hypnose Ericksonienne, pour exercer un autre métier tout aussi complet. Formée à Xtréma Paris ( école dirigée par Josick Guermeur)
En formation en Naturopathie
Pour lui écrire : fbsophro@gmail.com
Sa page facebook de thérapeute
Elle Consultera aussi sur Hammamet Nord, de juillet à aout 2017. Sera de passage sur Tunis du 4 au 18 février, pour des séances « curatives en urgence » pour la détente et la relaxation, elle sera disponible.
Accompagner le cancer du sein par la Sophrologie
Par Fériel Berraies Sophrologue Certifiée RNCP à Paris
Spécialisée en Sophrologie et accompagnement du cancer
La sophrologie vient en accompagnement de la prise en charge médicale et des diverses thérapies auxquelles sera confronté le ou la malade un jour, une fois diagnostiqués avec le cancer ( chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie, curiethérapie, hormonothérapie, immunothérapie)
Le patient une fois diagnostiqué, devra faire face à une armada de traitements pour vaincre la maladie. Ces traitements importants pour sa guérison, viendront accompagnés de toute une série d’effets secondaires assez pénibles.
Outre le choc du diagnostic, le sentiment de solitude face à la maladie, le deuil « moral » de dire au revoir à un état de santé qui n’est plus « (celui d’avant le diagnostic) il faudra qu’il s’adapte à « sa nouvelle vie de traitements » et rester solide psychologiquement ; alors « que son corps le lâche » et que souvent, il confondra les effets secondaires de la maladie au cancer lui-même.
Si au départ, il peut venir à nous motivé ( démarche volontaire ou recommandée par son oncologue), « pour combattre le cancer » au fur et à mesure des traitements, sa fatigue, son épuisement et les effets thérapeutiques aidant, il va progressivement perdre sa motivation. Donc, sa combativité. Le risque est d’autant plus grand » que s’il arrête se de battre ( et donc les traitements) , il laissera une autre porte ouverte à la maladie, qui n’est pas encore partie.
La Sophrologie est de plus en plus indiquée comme soin de support en Europe, et elle est préconisée dans le plan anti cancer en France. Elle aide à mieux accepter les traitements, le travail donc se situera principalement dans l’acceptation de la maladie et le mieux vivre « de l’observance thérapeutique » c’est-à-dire mieux vivre tous les traitements du cancer et pouvoir faire face aux effets secondaires avec détermination et combativité.
Parmi la panoplie « d’états » sur lesquels je peux travailler en tant que Sophrologue :
Diminution de l’angoisse, de l’anxiété, des peurs ex avant une séance de chimiothérapie. La personne qu’elle l’ai déjà vécu ou pas, pourra même avoir de réelles nausées bien avant car elle est angoissée, similaires à celles provoquées par la chimiothérapie, alors même qu’elle ne l’aura pas encore subie.
Améliorer les troubles du sommeil. Je vais travailler sur le lâcher prise, et le recentrage puis la mise à distance des pensées anxiogènes, pour installer ensuite la relaxation qui est importante si l’on veut renforcer la combativité et faire un accompagnement qui se terminera pas « l’adaptation ».
Réduction des effets secondaires des traitements anticancéreux (fatigue, perturbation du schéma corporel, nausées…) là on touche aussi bien à la perception de la douleur, que la résistance physique et émotionelle.
Accepter le traitement. Le traitement néo-adjuvant (appliqué avant l’intervention chirurgicale) est compris, alors que l’intérêt de la chimiothérapie, une fois l’opération réalisée peut parfois être mal vécue.
Mieux gérer le stress et les émotions : colère, tristesse…Se préparer aux examens. Certaines personnes ont une phobie de l’imagerie par résonance magnétique (IRM, où le lit d’examen est introduit dans tunnel assez exigu), mais aussi de la radiothérapie et ont parfois des problèmes pour rester immobiles pendant l’examen. La sophrologie va leur permettre de se mettre en situation et d’apprendre à anticiper positivement cette situation anxiogène.
Comment je procède?
Je vais essentiellement être à l’écoute des besoins et des ressources de mon client
D’abord, identifier le cancer, le type, le grade, le stade, son évolution, son ancienneté. Voir les origines ( génétiques, hérédité, les habitudes de vie et la représentation qu’il a de son « corps » et de la « maladie » )
M’informer quels sont les traitements en cours, son état de santé psychologique, émotionnel par rapport à ceux cis, et quels sont les soins de « supports »
Mais en première urgence, je vais travailler sur l’évacuation du stress, des angoisses, des idées négatives qui tirent vers le bas mon client.
Pour ensuite, installer le calme, il faut d’abord « évacuer ». A partir de là, mon travail sera plus axé sur le renforcement des capacités de résilience, de combativité, et la détermination.
Je vais le préparer dans une seconde étape ( et tout dépend de son objectif d’accompagnement qui sera précisé avant de commencer) à mieux vivre les « traitements » car en aucun cas on ne peut s’attendre à « qu’il les apprécie »
Je reste dans la lucidité et la réalité objective ( la sienne et la mienne) tout au plus, je vais l’aider à mieux vivre » la douleur, la fatigue, l’épuisement « il est important ici de rappeler les frontières de la sophrologie qui ne peut guérir du cancer « et qui ne doit pas se substituer aux accompagnements médicaux et psychothérapeutiques en cours.
Nous ne sommes ni des prescripteurs ni des conseillers, ni des psy, mais des thérapeutes dans la relation d’aide. Il est de notre devoir de ne pas l’accepter l’accompagnement, en cas de non observance thérapeutique ( il arrête tous les traitements). Cela risque d’engager un diagnostic vital, qui n’est pas de la compétence de la Sophrologie. Que ce soit dans une démarche volontaire ou référé par un oncologue, nous travaillons en complément avec la médecine conventionnelle.
Une fois cela compris, je vais aussi travailler sur la capacité d’adaptation, pour faire face à la nouvelle situation de vie ( sa maladie) afin de l’aider à l’affronter plus sereinement. Il y a plusieurs scénariis possibles que je peux rencontrer dans l’objectif d’accompagnement thérapeutique (du Protocole d’amélioration du quotidien ) adapté à la problématique du cancer :
« Accepter son cancer avec sérénité », ou « mieux vivre les traitements sur le cancer « Accroitre la combativité face au cancer» ( quel que soit le type de cancer)…
Que faire si récidive ou courte rémission ou en cas d’angoisses post rémission ?
La combattivité peut encore être mise à rude épreuve , suite à une récidive, à une rémission trop courte, par rapport aux traitements qui continuent d’ épuiser ou parce qu’ils sont trop longs.
Si la sophrologie aide à accepter « la maladie » et à faire « le deuil de son état de bonne santé » elle doit également aider à mieux gérer la « situation de récidive »
Elle est là pour aider à gérer l’angoisse, l’anxiété et les représentations négatives que l’on peut avoir sur la maladie, et cela peut mettre en péril la résilience thérapeutique ( la guérison) .
Qu’en est-il de la douleur face au cancer ?
Parallèlement à la médecine traditionnelle, la sophrologie permet de travailler sur les émotions et gérer la douleur. La sophrologie aide la personne à se concentrer sur des sensations positives afin d’inverser les représentations négatives générées par la maladie.
Il est crucial dans l’exercice de mon métier, d’accompagner la malade afin qu’il puisse enfin porter un regard bienveillant sur son corps. Même si son cancer est présent, je vais l’aider à porter son attention sur ses organes en bonne santé, à focaliser « sur ce qui est sain » et à s’en servir pour renforcer sa détermination. La visualisation positive ; l’appel au positif ( un peu comme la méthode Couet) est primordial.
Ainsi, il finit par réaliser ainsi que son corps n’est pas seulement source de maladie, voire de souffrance. Qu’il est possible par conséquent de s’adapter à la maladie mais également de développer les ressources nécessaires en lui, pour renforcer sa combativité et mieux vivre son observance thérapeutique. Ainsi il devient « acteur » de sa guérison, car il ne subit plus son cancer.
Il est impératif qu’il comprenne que les effets secondaires si pénibles soient ils sont dans une logique de traitement curatif.
Ainsi, il va mieux vivre les effets secondaires et ne pas les confondre avec le cancer.
Différents gestes et exercices permettent au patient de se détendre puisque le relâchement s’effectue à l’état de relaxation. Le patient se retrouve dans un état de conscience modifiée qui se situe entre la veille et le sommeil. Idéal pour récupérer et affronter ses angoisses, ses peurs, ses croyances négatives par rapport aux traitements et sa capacité de vaincre la maladie !
La sophrologie peut aussi aider à préparer mentalement à un acte chirurgical par ex (mastectomie) si je suis approchée par une patiente angoissée par une future ablation d’un organe, le sein, dans ce cas précis. La visualisation positive pratiquée durant une séance, encouragera la détente et rassurera la personne sur le bon déroulé de son opération et sur les bénéfices qu’elle aura à tirer, une fois l’opération bien finie.
Des exercices de sophrologie peuvent également apporter un soutien moral après l’intervention, dans l’objectif de mieux récupérer. La personne visualise des images positives, des images de guérison, par exemple « des images d’une belle nouvelle poitrine suite à une chirurgie esthétiques » ( dans le cas où elle prévoit une bien sûr). Ou penser par ex au nouveau maillot qu’elle portera à la plage dans ce nouveau maillot une fois guérie !
Le nombre de séances de sophrologie qui peuvent être réalisées en cas de cancer, dépend de l’état clinique du patient, de ce qu’il ressent. Il est conseillé de suivre un minimum de cinq séances afin d’apprendre à cibler ses faiblesses et à les faire disparaître ou à les atténuer.
Les séances de sophrologie se répartissent selon une fréquence et une durée d’environ une heure par semaine. Les effets de la sophrologie ne seront pas immédiats, ils se feront sur le long terme. Il est recommandé de pratiquer des exercices de sophrologie également chez soi.
Le prix ?
Le coût d’une séance individuelle s’élève entre 50 et 60 euros pour une heure (je pratique en France). Une séance en groupe reste moins chère. Elle s’élève à 25 euros environ.
Les séances de sophrologie ne sont pas remboursées par l’Assurance maladie. A noter que certaines mutuelles ou assurances privées prennent en charge des séances de sophrologie.
Feriel Berraies fera des ateliers bien être entre le 4 et 18 février à l’Espace coworking El Fouk
Contacter https://www.facebook.com/El-FOUQ-%D8%A7%D9%84%D9%81%D9%88%D9%82-1189109027844611/?__mref=message_bubble
Mme Saloua Boufaid Grira
Site en cours : www.feriel-berraies-therapeute.com
Fériel Berraies est Sophrologue certifiée RNCP, formée à l’IFS Paris ( école dirigée par Catherine Aliotta) Spécialisée dans l’accompagnement des divers troubles liés au cancer ( en cours de spécialisations également dans les domaines suivant : personnes âgées, enfance, périnatalité, sexualité, entreprise)
Elle se forme parallèlement en Hypnose Ericksonienne, pour exercer un autre métier tout aussi complet. Formée à Xtréma Paris ( école dirigée par Josick Guermeur)
Pour lui écrire : fbsophro@gmail.com
Sa page facebook de thérapeute
Elle Consultera aussi sur Hammamet Nord, de juillet à aout 2017. Sera de passage sur Tunis du 4 au 18 février, pour des séances « curatives en urgence » pour la détente et la relaxation, elle sera disponible.